On recommence À zéro. [PV Ciel] (dsl du titre pourrit mais c'est de ta faute Ciel u_u) [Close]

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► Le paysage défilait derrière une vitre glacée et flouée par la pluie. De la buée venait et s’en allait au rythme de la respiration d’un adolescent endormi contre la vitre. Cela faisait plusieurs heures que le bus roulait, plusieurs heures que l’adolescent était partit de chez lui. Sur lui, Il n'avait qu'un seul et ridicule petit sac en bandoulière, sa guitare et son skate. Le reste de ses bagages était déjà au pensionnat. Comme ça pas besoin de s’encombrer durant le voyage. Surtout qu’il ne voulait certainement pas allez avec un des chauffeurs de sa famille.

Kaede se réveilla en sursaut à cause de jeunes filles qui rigolaient un peu trop fort à son goût. Il tourna légèrement la tête vers celles-ci qui tout de suite devinrent rouge. Il soupira et repose sa tête sur la vitre, regardant le paysage qui était plus ou moins très laid. On voyait bien sur son visage qu’il n’était pas enchanté de retourner au lycée. A vrai dire il n’avait pas trop le choix. Plutôt mourir que de rester chez lui près de sa famille. Famille ? Ce n’est pas vraiment le terme qu’il utiliserait pour qualifier la sienne. Rien de penser à celle-ci, l’adolescent était dégoûté. Ô comme il pouvait la détester, comme il détestait toutes les personnes ici présentes dans ce bus. Il ne supportait pas le monde surtout depuis les vacances. Qui a bien t-il pût se passer durant ces vacances ? Cela seul Kaede pouvait y répondre. Plongé dans ses pensées, le lycéen n’avait même pas réalisé qu’il avait raté son arrêt. C'est au bout d'un certain temps qu'il le remarqua. Face à cela, il poussa un grand soupire d'agacement et se releva péniblement. Les personnes autour de lui s’écartèrent directement pour le laisser descendre. Une fois descendu, il pouvait enfin respirer. Ce qu'il pouvait détester les endroits bondés de monde.

Kaede marcha la tête baissée, le visage enfoui dans sa longue écharpe noire et les mains dans les poches. Le lycéen avait vraiment froid, pas étonnant il était habillé d’un seule gros sweat gris et un baggy qui laissait voir un joli caleçon rayé vert dépasser. Ses baskets étaient toutes usées, à force de traîner les pieds. Il faisait tout pour ne pas se faire remarquer. Ce qui marchait plutôt bien, ça fait plus d’un an qu’il était dans cette école, et personnes ne le connaissait. Il savait presque tout sur les élèves, même sur les profs. Leurs défauts, leurs hontes, leurs joies… À cette pensée le jeune Haruno ferma les yeux et esquissa un petit sourire. Ce qui ne dura pas. La pluie qui était censée partir, était deux fois plus forte. Les personnes autour de lui couraient, souvent abrité sous un parapluie, un journal, ou autre. Kaede, lui, n’avait rien. Il s’en fichait royalement.

Après environ 40 minutes, Kaede arrivait enfin au lycée. Il resta un long moment devant le grand portail. Ses poings se serra, ses sourcils se froncèrent davantage, il respira un bon coup et fit un pas, puis un autre et ainsi de suite. Du stress ? Peut-être. Le jeune Haruno était rarement stressé. Il était plus du genre je-m’en-foutiste. Rien qu’à l’idée qu’il soit avec d’autres personnes ou d’en côtoyer tous les jours, lui faisait un énorme nœud dans le ventre. Un fois arrivé juste devant les escaliers du bâtiment, le jeune homme soupira un grand coup.

« Quelle merde… Hhhh. ça n’a pas changé ici… »

Les quelques personnes qui passaient, sans doutes des étudiants, le regardaient bizarrement. Ils n’avaient jamais vu un adolescent sous la pluie ? Kaede fronça les sourcils. Il entendait des voix murmurer. "Pourquoi est-il encore là lui ? Il séchait tout le temps avant. Et ils l’ont accepté…" En faite, l’adolescent était plus ou moins connu. Après être resté environ dix bonnes minutes dehors. Le lycéen décida d’entrer. Une fois à l’intérieur il fût très surpris. Personne… C’était vide. Aucun bruits, juste les pas mouillé de Kaede faisait un sale bruit aigu. Il marcha jusqu’au centre du hall principale et regarda autour de lui. Rien n’avait changé. Le jeune homme ne savait pas trop quoi faire maintenant, alors il posa ses affaires complètement trempées qui mouillèrent le sol, lui aussi était trempe de la tête aux pieds. Heureusement qu’il était plutôt habitué.
Kaede trouva quand même bizarre qu’il y ait peu de monde. Il faisait déjà presque nuit, mais comme en hiver le soir arrive vite, il devait être 18 heure. Il prit son portable et regarda l’heure :

| 20 : 17 |

« Ptain…déjà… »

Il poussa un long soupir et jura en allemand. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Il ne voulait pas rester dans le hall sans rien faire. Un peu agacé, Kaede s'assied par terre et chercha la feuille où il y avait le numéro de sa chambre. trop occupé dans son truc, il ne remarqua même pas la présence d'une autre personne.

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Il était difficile de s’écarter des frontières d’un monde plus merveilleux encore qu’une ville sous-marine. Il était difficile de s’écarter d’un endroit qui n’avait pas de limites. Il était toujours difficile à Ciel de revenir à la réalité. Perdu quelque part entre ici et nulle part, il somnolait sûrement, ses doigts grattant automatiquement les cordes de sa guitare selon ce qu’il rêvait. Mais en même temps, l’adulte n’avait pas envie de retourner traîner avec des personnes peu fréquentables, qui, la plupart du temps, ne se divertissaient que de son corps déjà bien blessé. Oui, son corps, mais aussi son esprit avaient besoin de calme, il avait tout simplement besoin qu’on le laisse tranquille. L’Italien était sûr que lorsqu’il fermait les yeux, il recherchait directement son passé. Comme si la nuit était le moment tant attendu pour qu’ils se retrouvent, pour qu’ils s’affrontent, et qu’au petit matin, le brun ressorte avec encore plus de question qui encombre son esprit que la veille. Depuis que son meilleur ami avait pris quelques distances, à cause de cette histoire de drogue et de prostitution ainsi que le départ au Japon, Ciel n’avait pas de personnes en qui avoir confiance. Si on omettait sa propre personne évidemment. L’étudiant avait l’habitude d’oublier d’associer les personnes qu’il avait connu plus ou moins à ce genre de réflexion. Parce que c’était peut-être mieux ainsi, de les oublier. C’était étrange. Il ne comprenait jamais ses pensées, qu’il juge le plus souvent lui-même, très décalées et illogique. Peut importait. La fumée d’une cigarette oubliée s’effaça jusqu’à l’horizon virtuel d’une ville trop petite. La chambre semblait trop grande, vie de monde, avec pour seul habitant, un drogué à moitié dans le vide entrain de jouer une douce musique. Les oreilles de Ciel revinrent à la réalité durant un instant. Il lui sembla entendre le bruit de la porte qui s’ouvrait puis se refermait. Ce n’était rien. Sûrement des jeunes étudiantes qui venaient l’espionner, ou peut-être même tenter en vain de lui parler. Un soupir d’agacement brisa les barrières de son silence alors qu’il évoquait dans sa tête les jeunes filles avec qui il avait échangé un simple « Bonjour » ce matin là. Alors qu’un sourire étirait ses lèvres légèrement, la mélodie qu’il jouait changea du tout au tout, passant à un morceau tristounet bien connu anciennement à une musique au rythme rapide qui parlait d’une vie simple, amusante, et tout simplement joyeuse. Une vie où les souvenirs d’un passé chargé en émotion disparaîtraient comme par enchantement, d’un simple claquement de doigts. Terriblement enviant n’est-ce pas ? Un rythme lent reprit, où ses doigts se déplaçaient d’une manière mélancolique sur le manche, il venait de voir défiler des images qu’il aurait voulu oublier, là. Une chanson que ses lèvres chantaient, émettant un très faible son. Ciel n’aimait pas sa voix. Bien que suave, à vous donner des frissons, légèrement cassée lorsqu’il chantait, elle ne lui donnait pas l’effet qu’il désirait, ou peut-être que si, mais il devait être trop borné pour la remarquer. Ce bon vieux Ciel méritait sa place dans la maison des artistes, mais comme dit précédemment, ce crétin est n’a pas assez confiance en lui pour s’en apercevoir, et se battre pour s’y trouver une place. Que voulez-vous. Un jour, espérons le, ce bel idiot deviendra une star mondialement connue, qui deviendra par la même occasion l’ennemi juré des hommes de par son charme Italien à faire fondre un iceberg, et qui deviendra bien évidemment un véritable fantasme sexuel pour toutes les jeunes pucelles. Pour tout vous dire, ce côté sex-symbol se fait connaître de jour en jour en ce moment. Il n’a même pas besoin de tendre l’oreille pour entendre les gloussements sans fin des petites étudiantes encore bien naïves qui se tiennent derrière la porte de sa chambre. Normalement elles ne devraient pas être là, mais bon, si ça les amuse … Ciel s’en fiche complètement à vrai dire. Sauf peut-être du vacarme qu’elles font depuis une bonne demi-heure. La patience de notre jeune Italien a des limites vous savez. Dans cette parfaite imitation de troupeau de Hyène, l’étudiant reconnu quelque phrase assez bien construite, mais il fallait bien les chercher entre les nombreux petits cris sortis d’on ne sait où tel que « Kyaa ». Vous voyez le genre ? Bref, une demoiselle avait osé dire ou peut-être bien murmurer un suave et discret « C’est magnifique ». Il aurait presque grogné. Non, ce n’était pas magnifique. Que l’énième petite voix de sa conscience rentre dans sa maison en terre cuite au fin fond de la prairie de son monde ! En fait, non. Il avait bien aimé cette voix féminine aux consonances plus grave que celles qu’il connaissait. Il était évident que ce n’était pas la voix de Mariko, dans son monde imaginaire. Ni la voix de la Nanami. Une nouvelle venue. Qui sait, peut-être que si elle est mignonne, elle pourra avoir la chance, ou peut-être bien le contraire, de passer une longue nuit en compagnie du brun. Cela ne tient qu’à elle, et aussi un petit peu à la motivation dont Ciel peut faire preuve. Une chose est sûre, pour lui, le sexe est tout aussi important qu’une partie de jeu vidéo. Il n’y a pas que ça dans la vie, mais quand on s’emmerde, ça occupe.

Les minutes défilaient en paquet de vingt. Et les gloussements s’estompaient au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Les plus courageuses attendaient en vain que la source de leurs fantasmes sorte de sa cachette, en vain. Il devait être vingt heure, vers là, quand enfin le calme s’installa dans le couloir. Ciel s’était étalé sur son lit, de tout son long, il n’avait même pas pu fermer l’œil avec tout ce bruit. C’était gavant. Lourdement, il mit fin à sa piteuse sieste qui n’en était même pas une, et sortit de la pièce, refermant soigneusement à clé derrière lui. On ne sait jamais, si ça se trouve, ces groupies seraient capables de lui piquer des trucks ! Comme les paparazzis ! Je perds la tête … Quoiqu’il en soit, l’étudiant se rendit au Lycée. Pourquoi au lycée ? Une vielle habitude, très mauvaise, et qui rend notre grand garçon bien triste désormais. Allez chercher sa sœur à l’école était devenu une action quotidienne qui le mettait de bonne humeur, qui le faisait sourire tout le long du trajet, qui le motivait pour finir les cours. Il était pour la première fois de sa vie, réellement enthousiaste. Mais avec ce décès sur le dos, tout cet enthousiasme a volé en cendre. Il marche désormais lentement, si lentement qu’il risque d’en attraper froid. La pluie était là, le froid bien évidemment aussi, nous sommes bientôt en Hiver, ne l’oublions pas. De grosses goûtes d’eau commencèrent à tomber, s’écrasant au sol bétonné du trottoir qui lit l’Université au Lycée. En dix minutes Ciel était déjà devant les deux grandes portes d’entrée du bâtiment, il prit en main la poignée, complètement gelée, qui, aussitôt, le fit frissonner, puis, froncer tristement les sourcils. Il resta ainsi, pendant une bonne minute, à contempler d’un regard vide le grand lustre sombre qui illuminait néanmoins d’une lumière magique tout le hall. Il n’y avait personne, quasiment personne tout compte fait. Silencieusement, Ciel se résigna à ouvrir la porte et à pénétrer la salle. Il faisait déjà plus chaud à l’intérieur, c’était indéniable. Il se frotta pourtant machinalement ses maigres mains et s’avança vers un des chauffages électrique pour s’y réchauffer un petit instant. Il devait être dans les environs de huit heure et quart, un petit peu plus peut-être. Mais quinze minutes, c’était le temps moyen, que l’on met pour allez de l’Université au Lycée à pied, et vice-versa. Une chose était sûre pour lui : Il était complètement trempé. Mais terriblement séduisant et sexy ainsi. Ne dit-on pas que rien n’est plus beau qu’un corps mouillé ? Pour notre jeune Italien, c’était une certitude. Ses grands yeux bleus étaient cachés derrière une épaisse mèche brune trempée. Ses cheveux avaient légèrement ondulés, faisant alors magnifiquement bien ressortir son origine Italienne, le rendant horriblement irrésistible. On en aurait presque envie de le déshabiller pour se coller à lui, avec pour simple excuse, la douce et subtile intention de le réchauffer et de le sécher. Terriblement tentant, n’est-ce pas ? Attention ! Car pour atteindre ce canon, il vous faudra passer au travers de nombreux pièges. Ou tout simplement avoir beaucoup de chance, et qu’il vous remarque. Ce serait déjà un véritable exploit, surtout que là, son attention vient de se fixer sur un mignon jeune homme, enfin, un jeune adolescent plutôt - soyons franc-, tout simplement assit au milieu de la pièce, avec ses affaires complètements trempées à côté de lui. Que pouvait-il bien chercher ? Avant tout, la curiosité prit notre jeune Ciel en otage, il faut dire qu’il adore lui succomber, et, sans réelle discrétion, il se contenta d’observer, ou plutôt reluquer sans aucune gêne le garçon. Bah quoi ? On ne change pas ce bon vieux Ciel ! Ce grand observateur à l’œil de Lynx ! Non, jamais. Ce serait un sacrilège.

Alors, comment est ce petit bout. Tout simplement à croquer. D’une taille relativement moyenne pour un âge qui devrait se situer vers les quinze ou seize ans, mais ce n’est pas encore très facile à remarquer puisqu’il est assis au sol. M’enfin bref, une peau de bébé, comme on en trouve que très rarement à cet âge. - Heureusement pour Ciel, lui non plus n’a pas eu à subir la dévastatrice et sadique acné. – que l’on aurait envie d’embrasser à longueur de journée. Des cheveux mouillés, brun à première vue, peut-être plus clairs une fois secs, nous verrons bien. Un visage d’ange, qui délivre un petit côté sexy en étant mouillé. La magie de la pluie

. Des membres pas trop fragiles, une carrure tout à fait normale. Rien à dire, ce petit bout est tout simplement très bien pour son âge, ce qui eut le don de dessiner un invisible petit sourire sur les fines et douces lèvres de Ciel. Il eut complètement oublié la raison de sa venue dans ces lieux. Peut-être qu’il n’y en avait pas tout compte fait … Ah, il s’en fiche, autant se changer les idées ce soir, il repensera au petit tracas de la vie un autre jour. Ses mains étaient bien au chaud dans les poches de son jean, jean qui, il faut bien l’avouer, lui allait super bien ! Je vous jure, il moulait parfaitement bien les endroits stratégique, rien que pour le plaisir des yeux. Oh et pendant qu’on y est, en matière de haut, sous son manteau, qu’il ne tarda pas à enlever, Ciel portait un T-shirt noir, qui se porte près du corps, et qui, en passant, laisser sensiblement bien voir sa douce musculature, il n’y avait qu’à y passer le doigt pour la toucher, ou la caresser. Mais bref, passons, silencieusement il s’avança vers le jeune garçon, ne cherchant pas non plus à attirer son attention, il s’en contre fichait, ce qu’il voulait, c’était assouvir sa curiosité. Oui, il voulait observer d’un peu plus près le visage du jeune adolescent. Etant pas loin de la myopie, il valait bien mieux pour lui de se rapprocher. Vous savez, Ciel s’attendait à une mauvaise surprise à ce moment là, il est du genre très pessimiste. Comprenez-le, après la mort de sa seule famille, normal qu’il ne soit pas très joyeux. Et c’était sûr, ça se lisait distinctement sur son visage. Un visage que l’on caractérisera de triste, et quelque peu sans vie. Sans vie, car il n’a tout simplement plus le goût de vivre, d’être heureux et de toute ces choses là. Disons juste qu’il se contente de faire l’effort de sa présence, c’est la seule chose qu’il est capable de faire en ce moment. Enfin, c’est ce qu’il se persuade idiotement. Doucement, il se mit en face du mignon jeune inconnu et se pencha, de façon à être à peu près à sa hauteur. Etant donné qu’il est assit, ça ne va pas être de la tarte, mais ça passait. Dès lors il posa ses deux grands yeux bleus azurs sur le fin visage du garçon, scrutant chaque recoin de la face bien monotone du brun. Un violent battement venant tout droit de son cœur se fit ressentir. Derrière son épaisse mèche brune, Ciel écarquilla les yeux de surprise, agréable surprise, mais totalement surprenante et inattendue. Non seulement le jeune garçon était réellement très mignon, mais en plus de sa, il avait des prunelles magnifique, de couleurs différentes, l’une bleue, l’autre verte. Mais toutes deux avaient ce petit quelque chose qui faisait toute la différence pour notre jeune Italien. Je ne vous cache pas que, discrètement, ses joues avaient prises une couleur rougeâtre, terriblement révélatrice de ses pensées. Il se ressaisit. Non, il ne pouvait pas. Absolument pas gêné, ce n’est pas du genre de Ciel, mais il était juste très surpris, oui, surpris de voir que ce bout d’adolescent possédait un charme étrange, qui ne se caractérisait pas que par ces deux grands yeux bicolores. Non, il n’y avait pas que ça. Sans dire un mot, notre jeune étudiant scruta son cadet avec insistance, peut-être même avec un peu d’impolitesse, mais il ne s’en rendait même pas compte. Il semblait être hypnotisé par l’inconnu. Mais c’est totalement faux. Ciel a beau être un humain comme tout le monde, il reste un personnage doté d’un sang froid remarquable. C’est ce qui fait d’ailleurs de lui une personnalité séduisante, mais terriblement effrayante.

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► Cela faisait au moins cinq bonnes minutes que le deuxième année cherchait cette saleté de feuille, ses affaires étaient complètement trempées. Heureusement pour lui qu’il n’avait pas beaucoup de choses importantes dans ce sac. Il trouva enfin « la » feuille, du moins ce qu’il en reste. Kaede regarda la feuille de plus près, il plissa les yeux, la retourna dans tout les sens, rien à faire. En plus de ça il avait du mal avec le japonais. Le jeune adolescent fit de la feuille une boulette, qui la jeta aussitôt en arrière. Il soupira un bon coup, agacer de tout ça. Il ne manquera plus que tout le lycée débarque dans le hall. Kaede ferma les yeux puis les rouvrit, C’est enfin qu’il remarqua une présence. Enfin… Il vit des pieds devant lui. Les sourcils froncés, il leva légèrement la tête. Ce qu’il remarqua en premier c’était le pantalon de la personne. Une chose est sûre, ce n’était pas une fille. Puis, Kaede leva juste un peu plus les yeux. S’apercevant que le jeune homme, si je puis dire, le regardait d’une façon pas très polie pour notre jeune allemand.

Kaede voulu, comme d’habitude, l’ouvrir. Mais en faisant plus attention au jeune homme devant lui, il resta en quelque sorte bouche bé. Il bascula en arrière et pris appuie sur ses mains. Le jeune Haruno voulait voir a quoi ressemblait cet inconnu. Au début il pris un air surpris. Cela se voyait, il n’était pas japonais, du moins pas à 100%. Il avait de magnifiques yeux bleus, et ses cheveux légèrement bouclés, sans doute à cause de la pluie, était foncé. Yeux clairs plus cheveux foncé. Il y a de quoi craquer. Pour le jeune lycéen ça lui faisait ni chaud ni froid. Enfin, il avait les joues légèrement roses. Attention ça pouvait être aussi à cause froid. Alors ne tirez pas des conclusions hâtives. Bon reprenons la description du bel inconnu. A première vue il était plus vieux que Kaede, trop jeune pour être un prof et trop vieux pour être lycéen. Un universitaire peut-être. Notre allemand ne se posa pas plus longtemps la question. Il le détaillait sans être trop impoli. L’effet mouillé sur les vêtements du jeune homme, faisant passer des pensés plutôt… comment dire, perverses dans la tête de l’adolescent ? Le jeune Haruno secoua légèrement la tête pour chasser ses pensées qui ne devraient pas être là. Il avait l’impression d’avoir déjà vu ce gars. Après être resté au moins dix minute à le fixer. Kaede reprit son air habituelle : sourcils froncés et yeux plissés. Fixant haineusement l’inconnu.

« Quoi ?! T’as un problème… tu veux ma photo peut-être ? »

Le jeune allemand se mordit la lèvre inférieure. Ô comme ses lèvres étaient magnifiques. Grosse et pulpeuse, on aurait bien envie de les embrasser ne serait-ce qu’un fois. Pas de chance, il pourrai sans doute vous rembarrer si vous vous approché de trop près de lui. Je précise qu’il n’a jamais embrassé quelqu’un, en plus de cela, ce n’est pas pour le rabaisser, mais c’est un coincé dans ce domaine là. Après avoir bien réfléchi, Kaede se souvint enfin. Qui était ce jeune homme devant lui ? Eh bien tout simplement LE Dom Juan de KHS. Enfin celui qui fait craqué toutes les filles et peut-être les garçons aussi. Pour l’adolescent ce bellâtre devant lui ne lui faisait rien. Pour lui c’était juste un beau gosse, qui peut-être ne se la jouait pas, mais qui était hypocrite et snobe. Il y avait de nombreuses rumeurs sur lui. Comment s’appelait il déjà ? …Sora ? Non ça ne devait pas être ça. Kaede eu un petit sourire. Il laissa échapper un petit « Tsss.. » de sa bouche avant de baisser la tête.

Comme il pouvait haïr ce genre de personnes. Et ce genre de personne lui faisait penser a son frère… En même temps qu’est-ce que Kaede aimait ?

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[Topic en pause]

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C’était un instant tout particulièrement enquiquinant que Ciel vivait en cet instant. Ses fringues lui collaient à la peau, et les fines gouttelettes d’eau qui ruisselaient sur son franc visage de démons, le démangeaient atrocement. Qui aurait cru que cette belle crinière brune, pouvait-être aussi chiante à porter ? Oh, peut-être les personnes qui étaient dans le même cas que lui. L’envie de les couper le démangeait, et s’il devenait chauve ? Adieu ce problème si infâme et énervant. Mais bonjour l’affiche ! Non, jamais, au grand jamais, la chevelure de Satan ne pourra être rasée. Peu à peu, son perçant regard se détacha des yeux naïfs du gamin, et, peu à peu, un sourire se dessina sur ses lèvres. Ô Satan, d’où vient ce sourire faussement doux comme le paradis ? Chercheriez-vous à vous faire passer pour ce que vous n’êtes point ? Quel géni du crime, quel monstre du mensonge et de la manipulation. Divin acteur que voila, ce Ciel. En l’espace d’un instant, d’un très court instant, la vision angélique du visage de cet enfant, fût imprégnée à jamais dans la mémoire de ce démon. Une victime ? Cet ange mériterait de l’être. Rien que pour nous faire un remake de Roméo & Juliette, mais d’une façon des plus inimaginables qu’il soit. Car de l’imagination, Ciel en a à revendre. À prix d’or.
L’ange aux yeux bicolores recula machinalement, presque intimidé. Il semblait détailler le diable avec la plus grande des concentrations. Ou bien, était-ce juste le fruit de l’adorable naïveté de l’enfant qui trompait éperdument Ciel ? Qu’importait au bout du compte. Dans cette position, qu’il était facile de le charmer avec un touché bien placé. Mais il était aussi bien facile de se prendre un coup de panard dans la gueule. Quel cruel dilemme. Se retrouver dans une telle position était horriblement frustrant. La tentation était forte, mais il se retint. À trop jouer, il finira pas se lasser, autant donc se contenter de tourner autour de l’ange, et de petit à petit, refermer ses serres sur lui, et ainsi, l’emprisonner entre ses griffes, pour doucement, déguster à son, si rare, charme angélique. Mais précisons pendant qu’il en est encore temps, que cet adolescent ressemble autant à un ange qu’à une véritable vierge effarouchée. La preuve en est avec ces paroles-ci :

« Quoi ?! T’as un problème… tu veux ma photo peut-être ? »

Mais qu’il est amusant ce gamin. Assez pour faire en sorte que notre Diable fasse travailler ses méninges, rien que pour trouver comment séduire ce petit bout de chou. Ciel est sans conteste superficiel comme type. Et malgré ce côté démoniaque, qui, aux yeux de beaucoup, est horriblement séduisant et sexy, il reste au fond, un simple humain, à la sensibilité bien présente. Pourtant, ce divin acteur suit son scripte parfaitement bien. Il est trop bête.
Ciel remarqua que l’adolescent se mordit la lèvre. Et enfin, il remarqua ses, semblerait-il, douces et pulpeuses lèvres rosées. Ô, sacrilège, pourquoi mords-tu tes si belles lèvres gamin ? Quel enfant idiot lui-aussi. Torturer ainsi notre démon, ce tentateur avide de conquête. Tout compte fait, cet ange s’avère être un peu diablotin. Terriblement irrésistible de surcroit. Ciel aurait-il mit la main sur une perle démoniaque, aussi pure et adorable qu’un ange ? Mon dieu, quel comble de la nature.

« Je me nomme Ciel Kuran. & Toi ? »

De sa belle voix suave et dorée, il se contenta de répondre en posant une autre question. Ou bien, si l’on interprète les choses autrement, de complètement ignorer les paroles si agressives du jeune adolescent, qui, pourtant, sur le coup, étaient parue terriblement douces. Oh, ce beau nom, est-ce encore le fruit de l’imagination débordante de Ciel, ou tout simplement une énième fausse identité pour cacher le trop plein de petites bêtises qu’il eut fait par-ci par là, en Italie ? Oh et puis zut ! Ce qui est fait, est fait ! Cielo, de son vrai prénom, se prénomme désormais Ciel, sans o. Et ce Kuran sort d’on ne sait où. Ah si, d’un héritage pas vraiment mérité de ses parents, ou même plutôt, de sa petit sœur, aujourd’hui décidée depuis trois jours. Ce qui est étrange avec ce fait récent, c’est que malgré ce que l’on aurait pu penser lors de notre première rencontre avec ce Démon, c’est que la mort de cette fille l’a totalement retourné. Même avec les apparences qui faussent tout, notre jeune universitaire est réellement enfermé dans sa bulle, avec son chagrin, et ses peines.

« Je ne t’ai jamais vu, tu es nouveau ? »

Bah oui parce que Ciel, malgré son regard perçant, ne peut ne pas voir tout le monde ! Et même si le jeune gamin est terriblement mignon, notre cher Satan eut une année chargée ! Entre infidélité, partie de jambe en l’air avec n’importe qui, et aussi études, ce petit ange a surement échappé à son regard glacial. Quoiqu’il en soit, désormais, il l’a dans le collimateur. Ainsi, il va être dur au jeune garçon de se débarrasser de ce démon qui semble ne s’intéresser plus qu’à lui.

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► La situation était plutôt tendue pour le jeune allemand. Regrette t’il ses paroles agressives et mal élevées ? Non je ne pense pas… En face de lui, à quelques mètres, se trouvait le bel étalon de Konoha High School. Pleins de personnes, je pense, auraient bien voulu être à la place de Kaede. Ce sale gamin ne voyait pas la chance qu’il avait, une personne aussi populaire que ce gars qui lui adresse la parole, et en plus avec un sourire dés plus sexy qui soit. Non vraiment pas… Il ne voyait pas la chance qu’il avait. Pour lui c’était un simple être humain, humain frimeur et superficiel. Comment a-t-il dit qu’il s’appelait… Ciel ? Oui c’est bien ça, Kaede ne l’avait pas vraiment écouté. Il cherchait plus une solution à se tirer d’ici vite fait que de l’écouter blablater. Mais après quelques minutes, il se demanda si ce n’était pas Sora son vrai prénom ? Pourquoi aurait-il changé ? Et puis tant pis. Pourquoi s’en occuper. Il ne valait pas la peine à se torturer le cerveau pour savoir un truc qu’il s’en fichait royalement. Même si c’est la gars le plus sexy, le plus populaire, etc de Konoha Gakuen. De plus Kaede ne le trouvait pas si beau que ça. Enfin, je pense…
Le jeune allemand ne répondit pas à la première question, il se retenu même de ne pas l’agresser et de lui répondre méchamment par un « ça ne te regarde pas » ou encore « C’est mon problème. » De plus, il n’avait pas très envie de recevoir un commentaire comme quoi il portait un prénom féminin. Puis le Dom Juan, lui posa une autre question. Face a cette demande Kaede eu un petit sourire au lèvre, non pas un sourire chaleureux, plus victorieux, voir moqueur. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que cela prouve que même un gars populaire comme Ciel, qui devrait sans doutes connaître pas mal de monde, ne savait même pas que notre petit Kaede existait.
Le deuxième année baissa la tête.

« Mmmh…Non. Ça fait longtemps que je suis là… »
*Même bien avant toi…*

Il poussa un grand soupire, et avec un peu d’élan il se redressa sur ses deux papattes toute trempées à cause de la pluie. On entendit même un petit Splotch. Ses chaussettes étaient également mouillées. Kaede roula ses yeux en poussant, cette fois-ci, un grand soupire d’agacement.

« Scheiße… »

Il se tourna pour récupérer son sac aussi complètement trempe. Et il remonta par la même occasion son baggy-jeans qui était un peu trop bas, à vrai dire ça ne changea rien. On voyait toujours son boxer…
Enfin bref.
Haruno ne portait plus vraiment attention au bel étalon. Il réfléchi, ou plutôt il se perdit dans ses pensées. Après quelques minutes de réflexions il regarda sa feuille. Il fit un grimace un peu embêté par ce japonais qu’il avait du mal a comprendre. Kaede se retourna vers Ciel et le fixa quelques secondes, peut-être que ce jeune homme pouvait l’aider à comprendre ce truc…

« Hem… »

Un peu gêné ou plutôt très embêté de demander un service, Kaede se gratta la tête et fronça les sourcils. Il respira un bon coup et tendit son bras brusquement pour montrer sa feuille toute défoncée.

« Aide-moi…s’il te plait… Je ne comprends pas… »

Il dit ça presque sur un ton sec. Kaede avait pour habitude de se débrouiller seul. Mais là, c’est autre choses. Est-ce le charme de Kuran qui le déstabilise ? Peut-être…

[Désolée de ma lenteur U_U eu aussi désolée de cette réponse pourrit... Mais bon manque d'immagination ça arrive hein ? ^^']

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Immobile, voir inerte, cette sombre pierre précieuse scrutait avec ses perçantes prunelles ô combien démoniaques, l'adolescent face à lui. Naturellement gênant, ce regard un peu trop sérieux et cette manie à fixer dans les yeux une personne quelconque, eurent très vite fait de forger une réputation un peu trop caricaturée, de Ciel. Mais, au bout du compte, n'est-ce pas ce qu'il cherche ? Ce masque qu'on lui a volontairement placé est bien là pour dissimuler quelque chose. Or, seul notre démon sait réellement quoi. Alors, à votre avis, est-il fondamentalement bon au fond ? Ou est-ce au contraire, l'incarnation même de Satan ? Ah, chercher à trouver la réponse reviendrait à chercher dans les plus sombres souvenirs de notre jeune Italien. Totalement inimaginable.
Doucement, il se redressa, avec l'aisance d'un chat, et la légèreté d'une plume appartenant à sa proie. A son tour, l'adolescent fit de même, sans prendre la peine de décliner son nom, faisant juste preuve d'une inattention des plus agaçantes aux yeux de Ciel, qui, ne se retint pas cette fois-ci d'en témoigner en fronçant lentement les sourcils, et de ce fait, en plissant légèrement les yeux. Le tout, donna alors un regard franchement peu agréable. Un visage aussi renfrogné derrière cette épaisse mèche brune aplatie par la pluie torrentielle, est bien moins beau que lorsqu'il affiche un simple, et pourtant tendre sourire.
Quoiqu'il en soit, Ciel glissa délicatement ses mains dans les poches de son jean slim qui soulignait à la perfection ses longues jambes. A ce moment-ci, il se mit à examiner un peu plus le jeune adolescent aux yeux bicolores, ce dernier semblait avoir pris son temps à se balader sous la pluie avant de se mettre à l'abri, à en juger par l'état de son pantalon complètement trempé. M'enfin si il tombe malade ce sera bien fait pour lui.
Enfin. Ciel observait donc chaque fait et geste du jeune garçon avec un air totalement neutre sur son visage de glace, comme-ci, en l'espace d'une seconde, il fut envoyé dans un autre monde. Quel rêveur ce démon. Mais un geste brusque de la par du gamin, suivit de paroles dites d'un ton sec, qui témoignait pourtant d'une certaine gêne, lorsqu'on tendait un peu plus l'oreille.

« Aide-moi…s’il te plait… Je ne comprends pas… »

Machinalement, notre démon haussa un sourcil, et machinalement, il abaissa son regard sur le bout de papier humide. A cette même hauteur, dépassant discrètement des larges manches du sweatshirt, de mignonne petites mains, encore bien enfantines. Notre démon sortit l'une de ses chaudes mains de son jean, et s'avança vers le jeune garçon. Délicatement il vint frôler les fraîches mains de l'adolescent et prit le papier.

- Tu n'as pas besoin de te tenir aussi éloigné de moi, je ne vais pas te manger. Bon … Kaede Haruno, chambre N°9 et classe 2D.

Ciel afficha un sourire ravit. Kaede, c'est un joli prénom. Même si en aucun cas il ne sait que c'est un prénom pour fille normalement. Il s'en fiche de toute façon. Gentiment, il vint replacer le papier dans la main du jeune garçon, et à cet instant, il eut un petit moment d'égarement. 2D … C'était la classe de sa défunte petite sœur. Il se redressa en sourcillant un peu, et pose doucement ses yeux bleutés dans ceux de Kaede. Un simple regard. Juste un peu vide.

- Alors tu t'appelles Kaede. Ca te va bien. Tu n'as que ce sac comme bagage ?

Tentant de faire un peu la discussion, Ciel se mit sur ses appuis, mais il se rendit bien vite compte que l'adolescent ferait mieux d'allez se changer. Être obligé de se mouvoir dans des habits complètement trempés n'est pas très agréable.

- Désolé, tu devrais plutôt allez te changer avant d'attraper froid. Je pense que je vais allez faire la même chose quand la pluie aura cessée.

Il se retourna donc pour observer la pluie torrentielle qui ne semblait pas perdre en puissance. En l'espace d'un soupire, il reporta son attention sur le jeune adolescent. L'atmosphère se fit apparemment un peu moins tendue.

Invité

► Kaede eu un petit frisson lorsque le jeune homme lui frôla la main. Tout de suite il se persuada que c’était parce qu’il avait tout simplement froid. Ces mains étaient glacées, il avait même un peu de mal à les fermer. Il fixa les mains de Ciel pendant un moment et descendus un peu plus son regard qui se leva brusquement lorsque son aîné lui dit ce que c’était marqué. C’était pourtant simple… Aussi simple que de dire bonjour… Et encore, Kaede a de la peine pour ce genre de choses. Il fronça les sourcils, furieux, contre lui-même sans doute.
Il reprit la feuille qui finit froissée dans la poche de son sweatshirt. L’allemand leva les yeux vers Ciel qui semblait perdu dans ses pensées, un regard vide. Kaede arqua un sourcil, un peu pour dire genre « c’est quoi son problème ? ».

« Alors tu t'appelles Kaede. Ca te va bien. Tu n'as que ce sac comme bagage ? »

Ça te va bien… Face à ce compliment Kaede fronça les sourcils. Non il ne le prenait pas en mal, mais il n’aimait pas les compliments. Il détestait ça, en plus il n’avait pas l’habitude. Il n’en faisait pas et n’en recevais pas, point.
Bref. Le lycéen répondit par « Hmm » pour répondre que non. Il n’avait pas très envie de parler, il n’était pas vraiment bavard, déjà tout petit. C’était pareil pour son air blasé de la vie. Mais là il avait un air plutôt énervé, enfin quelque chose le dérangeait. Non ce n’était pas ses habits qui étaient trempes. Ça, il avait l’habitude. Mais ce prénom, enfin ces deux prénom, Sora…Ciel…Sora…
Bon allez, il se lança à l’eau. Pas grave si c’était déplacé. Kaede n’est pas du genre à mâcher ses mots non ?

« ehm.. »

« Désolé, tu devrais plutôt allez te changer avant d'attraper froid. Je pense que je vais allez faire la même chose quand la pluie aura cessée. »

Il n’avait peut-être pas dit assez fort son ehm. Ciel lui "coupa" la parole. Le jeune allemand soupira et glissa ses mains dans ses poches. Tant pis, il posera sa question quand il aura l’occasion. Sûrement plus tard, comme la pluie ne voulait pas s’arrêté, Ciel serait forcé à rester ici encore quelques heures.

« Mouai…mais je pense pas que la pluie va s’arrêter…»

Kaede fit un petit sourire moqueur, comme pour dire « et maintenant, tu compte faire quoi ? ». L’adolescent réfléchi, oui quelque fois ça lui arrive. Pourquoi ne pas l’inviter dans sa chambre, pas pour faire une partie de jambe en l’air, en plus ce n’est vraiment pas du genre de Kaede. Mais comme ça il pourra se renseigner sur lui. Il aimait bien savoir à qui il avait affaire au cas où il se passerait quelque chose. De plus il pourra l’aider a porter ses affaires. Il avait emmené presque toute sa maison.

« Mmmh… » Fit-il en se grattant la tête, un peu gêné. « Comme la pluie ne va pas s’arrêter. Et que la cafèt’ est fermée… Tu peux venir dans ma chambre… »

Certe Kaede était vraiment gêné, il avait même les joues un peu rouges. Pourtant il n’avait rien derrière la tête. Là c’est sûr. C’est l’effet Kuran qui fait ça...

Invité

Kaede. Ce jeune adolescent était étrange, différent même. Loin d'être comme ces groupies qui gloussent dès que Ciel passent devant elle, et loin d'être comme ces garçons qui affichent un sourire niais en répétant à tue-tête : Senpaï Senpaï ! Kaede semblait être, au plus profond de ses souvenirs, un peu comme Ciel. Une lueur froide se lit dans ses yeux bicolores, une faible lumière qui, tout comme notre démon, semble s'estomper chaque jour un peu plus. Il fut un temps où notre Italien pétillait de bonheur, une courte période de sa vie, qui, en une seule nuit, s'assombrit considérablement. Ciel sait que ce jeune adolescent, en face de lui, refoule son mal-être derrière un visage grognon et une attitude distante. Il le sait pertinemment, car-lui-même eut agis ainsi, autrefois. Notre démon plongea son froid regard dans celui de Kaede, et il se tue. Plus aucun clignement des paupières, plus aucun geste, tout ceci, en l'espace d'une interminable seconde. En cet instant, notre jeune protagoniste sembla se déconnecter complètement de l'univers cruel dans lequel il se trouve. Mais où va-t-il ?
Satan oublia complètement son plan de conquête de cette pauvre âme déchue. A quoi bon rendre triste ce garçon encore une fois ? Il n'est pas aussi cruel que ça. Certes, causer des chagrins d'amour l'amuse. Mais seulement lorsque la personne en face de lui le mérite. Kaede ne lui donnait aucunement cette envie. Une chance pour lui. Et une grande source de mystère pour Ciel. Ce dernier fixait donc l'adolescent pour méditer sur le problème. Et Kaede semblait être, pour Ciel, un problème à lui tout seul.
Soudain, sans prévenir, le mutant aux yeux bicolores vint faire sortir de ses songes notre très cher Dracula. En effet, lorsque celui-ci entendit les mots : Tu peux venir dans ma chambre. Ca a fait tilt dans son esprit. Au départ bien décidé à user de cette simple phrase pour s'imaginer bien des choses, il réfléchit néanmoins un peu plus intelligemment et se dit que Kaede et lui, n'avait pas du tout les mêmes intentions. Ah, il s'autorisa un bref soupire, déçut. Enfin, pas tellement au bout du compte. Même si Kaede était vachement mignon, Ciel n'avait aucun plaisir à faire du détournement de mineur. Ce n'est pas franchement son genre de jouer les shotacons… Passons.
Kuran vint prendre son manteau qu'il avait gentiment laissé trainer sur une chaise en bois, et s'avança vers Kaede, passant machinalement une main sur sa nuque. Ah. Courbatures du lendemain de jambe en l'air. Tiens c'était avec qui déjà ? Oh, il ne s'en souvient même pas. C'était pas un bon coup de toute manière.

- Je te suis … Kaede.

Que c'est amusant. Non sincèrement, Ciel adore le prénom de ce bout d'chou. Sans réellement s'en rendre compte, notre démon vint glisser une main sous son T-shirt noir pour se masser un peu le ventre. Un tic terriblement sexy qui laisse entrevoir la belle musculature de notre protagoniste, ne serait-ce que l'espace d'un instant. Et quel succulent instant …
Remarquant finalement la gêne de Kaede, Ciel s'autorisa un discret sourire moqueur. Ah, les gamins, on leur parle et ils rougissent … Leur innocence et bien l'une des choses que notre démon jalouse le plus au monde. Après ceux qui sont heureux, et deux qui ont de l'argent. Mais l'idéal est bien trop caricaturé pour le moment aux yeux de Ciel.
Notre protagoniste prit soin de finalement ranger ses mains dans ses poches, de peur de les égarer sur Kaede. Dommage, on l'aura tous espérés.

- Hum. J'peux t'aider à porter tes bagages si tu veux.

Ainsi, il sortir finalement l'une de ses mains et la posa délicatement sur le sac trempé de Kaede, le prenant soigneusement et lui accordant un bref clin d'œil.

- Tes mains sont gelées, cache-les donc dans tes poches pour les réchauffer.

Invité

« Je tesuis … Kaede. »

Un étrange sentiment s’installa chez le jeune allemand. Un sentiment qu’il eu certainement une ou deux fois dans sa vie. Kaede avait toujours ses joues un peu rouges. Il lança un bref regard en direction de Ciel pour, un peu comme le remercier de porter son sac. C’était dur pour le jeune Haruno de remercier les gens. Ou d’être tout simplement poli. Malgré la gentillesse du jeune homme, il ne parvint même pas à sortir un petit merci. Peut-être parce qu’il était surpris de cet acte là. C’est bien la première fois, depuis longtemps, qu’on ce soucia de notre petit Kaede. Enfin, si ça se trouve c’était par pure obligation pour se faire passer pour le gentil de l’histoire que Kuran réagis ainsi. Et puis mince, l’adolescent ne se fit pas trop d’idées. Pour lui ça cachais quelque chose, oui il voit le mal partout… Est-ce un crime ? Cela serai plus de la débilitée… Non ?
Ses mains dans les poches de son sweat, tête baissée, Kaede marcha dans la direction des dortoirs d’un pas plutôt lent et fatigué. Il remontait quelque fois son baggy au niveau de ses hanches. La prochaine fois, il se le jura, qu’il mettrait une ceinture. Bref. Arrivés vers la porte qui mena à l’extérieur, l’allemand se retourna et regarda Ciel.

« Bon…On sera obligé de courir… »

En effet, le pensionnat se trouvait à peine plus éloigné du bâtiment scolaire. S’il courraient, ils allaient peut-être être moins trempés… heu nan je crois pas. Mais au moins il n’allait pas rester dans le hall à rien faire. En tout cas, Kaede ne voulait pas du tout rester là. Déjà que le pensionnat ne l’enchantait guère, alors imaginé l’école… Le lycéen posa sa main sur la poignée et ouvra brusquement la porte. Fronçant les sourcils, il se mis a courir après avoir sortit un petit « Bon..GO » de ses lèvres pulpeuses. Il courrait quand même assez vite, gêné par son pantalon, il le tenait pour ne pas le perdre en court de route. Il regarde derrière pour voir si Ciel suivait. Il avait un peu de peine à voir, la pluie était vraiment forte. En plus il faisait bien trop nuit.Pas grave s’il n’a pas suivit, au moins Kaede était à l’abri sous le préau vers l’entrée du pensionnat. A l’abris certes, mais un peu essoufflé et toussant un peu. Des poumons de fumeurs… un peu oui, mais le jeune Haruno ne fumait pas comme un pompier quand même, une clope de temps à autre. C’est sûrement son manque d’exercice. Il séchait un peu trop les cours sport à mon avis. Il se pencha en avant en plaçant les mains sur ses genoux.

« Rahhh…Fuck… »

Kaede était deux fois plus trempe qu’avant. Ses habits lui collaient trop, il était vraiment mal à l’aise. Il se redresse et passa sa main dans ses cheveux pour les mettre en arrière. Ce qui dévoila encore plus le visage enfantin du jeune lycéen. M’enfin.
Que c’est ennuyant pour Kaede de resté planté, là, devant l’entrée. Devant tous les regards des pensionnaires. Il avait l’impression d’être un animal derrière une vitre. N’avait-ils jamais vu un garçon trempé jusqu’au os ? Le deuxième année fit comme si de rien était.

« Mmm. Saleté de pluie… »

Il fronça un peu les sourcils. Inquiet… Inquiet de quoi ? Rien qu’à l’idée qu’il soit en compagnie du gars le plus connu au lycée le stressait.

[

Dortoir ]

» Sometimes, I just want to close my eyes. (PV Junko)
» ♣. Ciel •
» Triste journée mais chouette rencontre [PV Lou]
» Sous un ciel azur (PV Gackt Uzumaki)
» La liste des prétendants au titre de Mister Konoha !

On recommence À zéro. [PV Ciel] (dsl du titre pourrit mais c'est de ta faute Ciel u_u) [Close]

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