Une promenade matinal
''... Je trouve qu'il n'y a rien de tel qu'une promenade le matin pour se remettre les idées en place...''
Oui, j'avais vraiment besoin de cela car je venais de recevoir une lettre par la poste des plus importante de ma vie. Elle était en provenance de la Roumanie, c'était mon frère qui m'écrivait. Cette lettre si importante à mes yeux disait mot à mot :
<< À toi ma très chère sœur Gwen,
si je t'écris en ce jour de juillet c'est que tu me manques beaucoup, ici la vie n'a pas beaucoup changé mis à par que hélas nous avons perdu Annie, elle est morte il n'y a pas plus d'une semaine, elle me manques déjà et je sais qu'elle était très importante à tes yeux. Père et mère sont débordés de travail et moi, je continue à étudier pour que plus tard je puisse reprendre l'entreprise. Tout cela n'a pourtant aucun sens pour moi... Tu es la seule personne au monde qui m'est vraiment chère, qu'importe les commentaires de la famille, je veux juste être là pour toi ! Et c'est aussi pour cela que je t'écris, pour te dire que bientôt je vais partir de cet enfer doré pour venir te rejoindre au Japon, mes connaissances de comptable et mon argent personnel nous permettrons de rester uni jusqu'à la fin. Si bien sûr tu y vois une objection quelconque tu n'as qu'a me faire part et je ne viendrais pas. C'est pour cela que je ne partirais pas avant ton approbation. Dieu seul sait comment père va être en colère mais c'est une chose qui ne me fait pas peur, oh ma chère sœur, si tu savais comme les journées et les nuits sont longues sans toi. Je n'ai plus d'amie, plus de confident, personne n'est là pour moi. J'espère vraiment que de ton côté les choses vont bien et que tu t'es fait des amis. En presque trois ans, tu as surement rencontré des tas de gens gentil. Je crois que je vais m'arrêter ici car si non j'aurais besoin de trop de feuille de papier pour te faire par de tout mes états d'âme.
ton frère qui t'aime, Steve. >>
Cette lettre a provoqué en moi un réel choque émotionnel à un tel point que malgré mon éducation basée sur le faite de ne jamais montrer ses sentiments, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer comme une petite fillette de 10 ans. J'étais dans mon lit, couchée tellement je me sentais mal car de un je venais d'apprendre la mort de celle qui pour moi avais toujours été ma maman de cœur et de deux je n'avais jamais pensé que mon frère puisse m'aimer à ce point. Je dus rester dans cette position pendant près d'une heure, enfin ce n'était qu'une impression car j'avais entièrement perdu la notion du temps. Après cette période à être couchée dans mon lit, je me suis levée pour aller en direction de la cuisine. Quand il m'arrive quelque chose de trop dure à supporter il faut que j'aille mangé, n'importe quoi mais de consistent qui tiens bien dans l'estomac.
Je découvris avec horreur que mon réfrigérateur était vide, complètement vide... Je n'avais donc pas d'autre choix que de sortir pour aller mangé, de plus cela me permettrait de me changer les idées. C'était une bonne idée, j'approuvai mon choix et je partis chercher de l'argent pour pouvoir m'offrir de quoi mangé. Je sortis de mon appartement et je me dirigea vers le centre commercial car je ne voulais surtout pas aller au restaurent tout seul.
Cela ne faisait pas 20 mètres que j'étais sortis de chez moi que j'aperçus une jeune fille, toute seule qui marchait d'un pas peu assuré. Je me demandais bien ce qu'elle pouvait faire ici, elle n'avait pas la tête de quelqu'un qui connaissait son chemin mais plutôt celle de quelqu'un de perdu et malgré que je sois complètement démoralisée je n'allais pas laisser une pauvre enfant comme ça toute seule. Ma décision était prise, je me dirigea vers la jeune fille en question et lui demanda d'une voix encore un peu tremblante, surement le fait que j'aie pleuré avant... :
''- Salut, je m'appelle Gwen, je ne veux pas être indiscrète mais je t'ai vu avant et tu ne semble pas trop savoir où tu es, est-ce que tu aurais besoin de mon aide ?''