Konoha Gakuen [Next Gen] 2.1
Bienvenue à Konoha High School !
Depuis les événements dramatiques de 2011, beaucoup de choses ont changées... Une étrange bactérie du fond des océans vint semer la zizanie et les humains ne sont plus vraiment pareils... La ville de konoha, 25 ans plus tard, sous le signe du chaos et d'un régime totalitaire, venez vivre l'aventure !
Oserez-vous vivre dans un monde où la normalité n'existe plus ?
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 Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]

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MessageSujet: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeMer 29 Juin - 16:09

Mes premier pas à Konoha furent un pur hazard. Car en effet si ce contrôleur ne m'avait pas jeter dehors je pense que j'aurais pu dormir encore un long moment mais le destin en décida autrement...
Il était 22:06 et j'avais faim, mes pieds me menèrent à la poubelle la plus proche. Avec un certain dégout je plongea mes mains dans les détritus. Je trouvais vraiment de tout dans les poubelles, des emballages, des vieux tissus, des sandwichs à moitié mangé qui avec la chaleur et le temps avaient commencé à moisir, des préservatifs utilisé et même par fois quand j'avais de la chance des briquets qui fonctionnaient toujours. Ce soir là je n'eus le droit qu'a un reste de salade qui n'était pas si mauvaise que ça mais malgré tout, cela n'allait pas stopper mon appétit pour bien longtemps.
Mon deuxième reflex fut de me mettre à la recherche de mégot de cigarettes. Je ne sais pas pourquoi mais depuis que je suis sorti de l'hôpital j'ai en permanence une forte envie de fumer. Une chose est sûr c'est qu'avant mon coma je devais vraiment être un gros fumeur. Bon, direction le cendrier, je me prends une dixaine de mégots plus ou moins grand et je vais m'asseoir sur le banc le plus proche.
Je dois admettre que je n'étais pas vraiment réveillé, dix minutes seulement s'étaient écroulés depuis mon arrivée dans cet arrêt. D'ailleur où étais-je ? La question me paru bête mais je ne pu m'empêcher de chercher du regard un panneau qui m'indiquerait la station. Konoha... Tel était le nom de la ville dans laquelle je me trouvais. Y resterais-je longtemps ? Trouverais-je de quoi survivre ? Et biensûr la question la plus importante à mes yeux, y avait-il un parc, un lac ou quelque chose du genre ou était-ce une ville 100% urbaine avec pas un centimètre d'herbe ? Quand j'arrivais dans une nouvelle ville c'était une des premières questions qui me venait à l'esprit, il m'était même arrivé de demander à des passants s'il y avait un parc ou une forêt à proximité. Les gens à qui je demandais cela me regardaient comme si j'étais fou. Après tout qu'est ce que je m'en foutais tant que je pouvais être proche de la nature.
J'avais fini mes mégots... mon estomac criait famine... Savez-vous ce qu'il se passe quand vous avez trop faim ? Et bien vous vous endormez, ainci le corps consomme moins d'énérgie. C'est ce qu'il s'est passé, sur ce banc à Konoha, ville dont je ne connaissais encore rien, je me suis endormi comme un petit enfant. J'aime dormir, il n'y a que quand je dors que je suis réelement moi le petit enfant au coeur fragile. Quand je suis réveillé le petit enfant va se cacher et alors je n'apparaît aux yeux des autres que comme simple pantin animé. Dans mes rêves, je vole au près des papillons et des oiseaux, je cours aussi vite que les chevaux et à la fin je me sens tellement bien qu'une lumière blanche enveloppe tout y compris moi. Cette lumière est douce comme le vent qui caresse les cheveux, est aussi forte que même mille soleils ne pourrait rivaliser avec elle, je ne nage pas en elle, je coule, je me laisse porter au gré de son envie. Mais cette lumière d'une bonté sans fin parfois se transforme en un énorme orage d'une noirceur tout aussi incomparable. Quand cela vient, je ne contrôle plus rien. Je me sens secoué dans tout les sens avec une telle rage que rien ne peut l'arrêter, ce n'est pas pas peur que lorsque l'on m'ennèrve ou que l'on me cherche j'essaye à tout prix de partir le plus loin possible c'est pour justement protéger les autres. Mais cette nuit là je me retrouvais comme le gentil petit enfant qui part à l'aventure.
Une secousse me réveilla en sursaut, elle venait d'une personne en face de moi, j'étais incapable de dire si il faisait jour ou nuit, si j'avais dormis longtemps ou non. L'inconnu en face de moi me regardait mais je ne saurais dire si il s'agissait d'une fille ou d'un homme.


Dernière édition par Castiel le Lun 11 Juil - 11:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeLun 11 Juil - 5:17

[Hey, j'ai vu que personn n'avait répondu, toujours libre et d'actuaité? =) ]

Tout ce luxe dans lequel on vit, n'est-il pas facultatif ? Tout le monde a son propre avis dessus, et ceux qui n'en ont pas... Et bien c'est tout simplement qu'ils n'y avaient pas penser. Egoiste, oui, dans un sens, on pouvait dire ça comme ça. Ou bien, pour certains cas, trop rêveur pour voir le confort qui l'entoure, ou encore, l'ignorant parce qu'il n'en avait pas besoin... Au choix... Pour l'espagnol répondant au doux prénom d'Adrian, c'était la dernière solution : il l'ignorait. C'ets le genre de garçon à vivre "d'amour et d'eau fraiche" on va dire. L'amour, n'en parlons pas... On va éviter ce passage. L'eau fraiche? Il l'avait, quand il était en Espagne! Désormais, elle est inexistante pour lui, voir pas fraîche du tout. Entre se baigner dans la Mer méditerranée, et l'eau qui borde le Japon, -oui, il avait oublié le nom- il préférait 100fois mieux celle de son pays natal. Mais bon, désormais il l'avait quitté. Il était au Japon, vivant en colocation avec sa soeur jumelle, leur cousine, puis un correspondant, qu'il voyait plus comme son confident, voir son meilleur ami. C'était assez petit, mais il s'y plaisait. Oui, le luxe était bien facultatif. Pour lui, c'était la bonne humeur de la maison qui l'empêchait de sombrer dans une légère déprime. Il vivait ainsi dans la même chambre que son meilleur ami, partageant deux couchettes au sol, comme dans n'importe quelle maison traditionelle japonaise. Fixant le plafond, réveillé depuis... Ah non, pardon, il ne s'était pas endormit la soirée d'avant. Le décalage horaire, quelle horreur. Cela faisait plus de trois nuits qu'il ne dormait pas. Cependant, il arrivait à récupérer avec de petites siestes, voulues ou non. Bref. Réveillé depuis la vielle, il n'avait pas changé de position une seule fois depuis plusieurs heures. Allongé sur le dos, ses bras croisés derrière sa tête, justement, cette dernière posée dessus, ses iris bleutés fixaient le plafond. Présent en dehors, mais absent à l'intérieur. Il repensait à tout. Oui, pour cogiter, il cogitait! Trop même. Il finit par "exploser". Son explosion s'évacua par un soupire. Il se dégagea doucement de sa couchette et s'empaa de ses vêtements pour ensuite sortir de la chambre, refermant toujours avec la plus grande douceur la porte. Quel heure était-il? 6:23. Et il fut 6:47 quand Adrian sortit de la salle de bain, habillé d'un tee-shirt noir, large, et d'un jean simple. Par précaution, il s'empara d'une veste d'Aeon, il ne lui en voudrait sûrement pas. Il laissa un mot sur la table de la cuisine, au cas ou, pour ensuite s'évader.

La matinée était plutôt fraîche au Japon. Même en été. Il était même débousselé par les saisons, qui étaient différentes de celle de son cher et tendre pays. Enfilant la veste qu'il serrait contre lui, il parcourut la ville, observant chaque recoin, afin d'être sûr de retrouver son chemin une fois sa promenade finie. La ville était grande. Elle semblait particulièrement bien peuplée, équipée de beaucoup de centres d'activités : piscine, cinéma,centre commercial, complexe sportif, etc. Même au niveau des transports. Aéroport, Métro, Gare. Ainsi, il put voir tous les endroits cités ci-dessus. Une heure venait de passer, dans un quart d'heure, il allait être 8heures. Son sommeil était endommagé, mais pas son appétit. Son ventre commença à crier famine, le faisant trembler de l'intérieur. Il porta sa main sur le tissus de sa poche... Ouf! ♥ Son porte-monnaie était là. Il avait bien fait d'oublier de l'enlever de là. Ses lèvres s'étirèrent doucement. Mais... Il n'y avait rien d'ouvert à cette heure-ci... Tout était fermé! Pas tout, non. Son esprit se fixa sur les alentours du métro. C'était obligatoirement ouvert, tout comme l'aéroport, etc. Mais ce dernier lieu était trop loin, pas question de faire chemin arrière. Ses pieds l'aventurèrent donc sur un chemin menant au métro, croisant de temps à autre quelques "meubles" d'extérieurs, comme une petite fontaine d'eau, ou encore des bancs. Rien de bien naturel... Le brun traversa cette ruelle, le vent balayant ses cheveux qui venaient alors se poser devant ses yeux, le gênant. Il mit plusieurs pas, avant de dégner les replacer derrière son oreille, et une fois ceci fait, son regard se posa sur un corps, alors allongé sur un banc, juste à côté de la gare. Il s'arrêta net. Il semblait jeune... De plus, par ce temps frais. Il avait sûrement du passer la nuit dessus. Il n'eut pas le temps de se demander si dans un autre cas, il aurait été parlé à cet homme, mais dans ce cas là, c'est ce qu'il fit. Un agent de sécurité du métro se dirigeait vers eux, au loin. Il allait sûrement virer le jeune homme. Wtf ?! Il n'allait pas le laisser se faire réveiller pour ensuite se faire jeter comme une vermine?!

"Hé..? " fit-il, doucement, sa main posée sur l'épaule de l'inconnu, désirant le réveiller le plus doucement possible. Mais apparemment, ce fut manqué, le réveil sembla difficile, car à peine "secoué", il sursauta, ouvrant ses yeux. Les deux regards azur se rencontrèrent quelques secondes, avant qu'Adrian se mette à sourire, penchant légèrement la tête, retirant sa main. Et ce fut avec un japonais presque parfait, qu'il le prévenut de la présence du garde. Comment ça, il arrivait à parler le japonais? Il avait du vocabulaire! Mais après, il fallait arranger ça dans sa tête. Et pour ça, Adrian avait eut le temps. Ce fut la première fois qu'il parlait à un japonais, tout seul, sans ses proches pour le corriger ou pour l'aider à traduire. Roulant les "r" et avec son accent espagnol incrusté, il alerta d'une voix calme le jeune homme:

" Désolé de t'avoir réveillé mais... il a un... policier du métro qui arrive. Il va peut-être te faire lev... partir. " Malgré ses quelques hésitations, il trouvait que sa phrase avait du sans. Légèrement fier de lui, il dévia son regard sur l'homme qui se rapprochait, pour illustrer ses paroles, au cas ou le garçon n'aurait pas compris. En attendant la réponse de l'ancien dormeur, il le fixa quelques secondes, observant ses traits physiques, croisant tout de même les doigts intérieurement pour qu'il comprenne qu'il était étranger, et qu'en parlant vite la langue de ce pays, Adrian ne comprendrait que très peu de choses.
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeLun 11 Juil - 11:46

Je regarda dans la direction de la personne qui m'avait réveillé, c'était un homme. Il avait de magnifique yeux bleu qui me fascinèrent, de toute évidence il ne devait pas être japonais, la forme de ses yeux ne me rappelaient pas ceux d'un asiatique. C'était sûrement un touriste, mais que me voulait-il ? Si c'était pour me demander de me pousser un peu pour s'asseoir il y avait bien assez de banc ailleurs. Je posa une main sur mon ventre... Depuis quand n'avais-je pas pu manger à ma faim ? C'est alors que le touriste me dit avec un tel accent que je ne pus m'empêcher de sourire:

''Désolé de t'avoir réveiller mais... Il y a... Un policier du métro qui arrive. Il va peu être te faire lev... partir.''

Au mot policier je ne pus retenir un grand soupir... Encore un policier... N'ont ils rien de mieux a faire que de me chasser de tout les endroits ou je vais ? Je suivis le regard de mon jeune sauveur et en effet dans la direction indiquée il y avait bel et bien un policier, au moins grâce à lui je ne me ferais pas humilier pour la centième fois. Je me leva non sans difficulté car mon ventre me faisait bien mal. Je savais que si j'arrivais à me tenir droit le policier ne pourrait rien me faire.
Quand je fus debout je regarda l'homme qui m'avait aidé avec un air étonné, je me demandais pourquoi ce jeune touriste était venu en aide à un clochard. D'habitude les gens passe à côté de moi sans même me regarder. C'était la première fois, en moins de 6 mois que je vivais à la rue, qu'une personne m'aidait. Je tenais vraiment à le remercier, aussi me mis-je à chercher dans les nombreuses poche de ma veste. Mais où donc était passé ce dessin que j'avais fait ? C'était la seule et unique chose qui me tenais à cœur et je me devais de la lui donné. Trouvé ! Je sortis de ma veste ou du moins ce qui y ressemblais il y a deux mois, une lettre dans la quel se trouvais le tout premier dessin que j'avais fait. Les infirmière étaient toujours fascinée par mes dessins, je n'avais reçu que de compliment sur mes œuvres, je suppose qu'avant je devais être connu pour mes talents d'artiste. Enfin bref, je lui tendis la lettre et lui dit :

'' Je te remercie de m'avoir aidé et en échange je tiens à te donner ce dessin, il est très important à mes yeux. J'espère que tu sauras l'apprécier.''

Je supposa qu'il fut enchanté par le faite que je ne parlais pas vite étant donné que c'était un touriste. La plus part des étrangers craignent de ne rien comprendre à ce qu'on leur raconte parce que nous parlons vite, pas moi. Je n'ai jamais aimé parler et encore moins me dépêcher de parler, c'est la seul chose qui faisait enrager mon médecin car je m'exprimais avec lenteur. Le policier passa à côté de nous sans même nous adresser un regard et j'en fus soulagé.
Mon ventre émit un tel gargouillis qu'il résonna dans tout le métro, il fit même rire le policier qui devait maintenant se trouver à 10 mètres de nous. Faim. C'est avec rapidité que je me déplaça vers la poubelle. Je ne sais pas si le touriste s'en était allé ou non mais moi j'avais trop faim pour m'y intéresser. Rien... Il n'y avait rien de nouveau depuis hier. Je m'assis contre la poubelle en essayant de réfléchir comment trouver de quoi manger aujourd'hui.

[ Merci pour la réponse ! J'espère que le texte est agréable à lire. ]
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeMar 12 Juil - 4:01

Un sourire apparut, celui du jeune blond, une fois qu'il ait pris la parole. Sûrement sur son accent. Adrian ne le prit pas mal, il n'avait rien de moqueur, c'était simplement par rapport à son léger -gros?- accent. Et puis, l'espagnol s'en fichait. Il en était même plutôt fier de son accent. Plus d'une fois, quand il était dans la rue avec Aeon et qu'il tentait de parler japonais, plusieurs filles gloussaient en le voyant et en l'entendant.. Son ami lui avait alors expliqué que les touristes étaient assez... Appréciés, surtout avec l'accent européen qu'il avait. Bref! Le sourire s'effaça vite du visage du SDF, laissant un soupir se faire entendre. Adrian ne pouvait imaginer qu'à peine 1% de la vie du garçon, tout le temps passé à devoir chercher un bon endroit, arriver à dormir, à manger, etc. Il savait qu'il n'aurait pas une telle force de caractère, seul. Son énergie, il la devait à son entourage, sans, il ne serait sûrement rien, enfin, c'est ce qu'il pensait. Le blondinet n'avait pas l'air entouré... D'ailleurs, ce dernier se leva, après avoir eu une légère difficulté. Il vallait mieux pour lui qu'il se tienne "correctement" devant le policier qui était de plus en plus proche. L'espagnol redoutait les derniers mètres qui les séparaient de l'agent de police, mais l'inconnu se chargeant -sûrement sans le faire exprès- de lui faire oublier. Le regard du brun vira sur l'homme avec encore un léger air fatigué, qui s'était mis à fouiller dans ses poches. Surpris, et ne comprenant pas son geste, il finit par découvrir une sorte de cadeau de remerciement. Il lui tendit, et Adrian mit quelques secondes avant de comprendre que c'était pour lui? un bout de papier? Il s'en empara doucement, restant muet, avant de le déplier. Son regard se figea sur le dessin... Il était vraiment magnifique. Même lui qui était quand même doué pour le dessin, n'était jamais arrivé à dessiner quelque chose d'aussi... Ressemblant? Non... plutôt.. Ah oui, quelque chose d'aussi Parfait. Et dire qu'il était fier de ses propres croquis. A côté de ce dessin, les siens n'étaient que de simples gribouillis. Peut-être était-ce la passion du blond? Dessiner... Ce n'était pas celle d'Adrian. Après tout, peut-être que c'était justement ça, qui faisait la différence? Un fin sourire s'étira lentement sur le visage de l'européen, continuant à scrutter le dessin, chaques détails, chaques coups de crayons étaient comme passés au rayon X. C'était tout simple, il admirait le travail. On aurait pu croire à une scène réelle. Mais la voix de l'artiste le sortit de sa rêverie. Il releva doucement la tête, étirant un peu plus sous sourire en l'entendant parler très lentement. Il le remercia, tout simplement. En guise de réponse, Adrian ne fit qu'hausser les épaules. C'était normal, c'était humain... Tout le monde devait s'aider ainsi? Enfin, bref, on ne va pas partir dans le monde des bisounours dans lequel notre petit espagnol se croyait. Cependant, malgré la lenteur de la phrase, Adri, ne put comprendre que la majorité, au moins 80% des mots. Il en comprit le sens, heureusement. C'était juste une petite question de vocabulaire. Alors qu'il allait répondre, il sentit une présence dans son dos... Aie, il avait oublié l'agent! Il se crispa légèrement, observant de côté l'humain qui passa d'abord à ses côtés, puis derrière lui. Tout comme la victime qu'aurait pu être le blond, il fut soulagé que ce policier ne dise ou ne fasse quoi que ce soit. Il les ignora, tout simplement. Un soupir de soulagement se fit légèrement audible.

"Merci... il est beau vraiment. Je l'apprécie beaucoup, tu es ... *petite hésitation, confondant costaud et fort... il finit par choisir un autre mot* doué." A peine eut-il finit sa phrase, que l'estomac du sans domicile cria famine. Adrian rigola, tiens, il n'était pas le seul à mourir de faim! Alors qu'il allait reprendre parole, l'inconnu lui tourna aussitôt le dos, pour s'en aller. L'espagnol se trouva un peu bête, se prenant un léger vent. Lâchant le garçon du regard, il finit par hausser les épaules, suivant le policier. Sur le chemin, il formula correctement sa phrase, pour demander son chemin. Il le rattrapa vite, se mettant face à lui, pour le stopper. Mais la présence du blond, qui n'était pas si loin lui fit dévier le regard. Il l'observa... Oui, il avait l'air d'avoir réellement faim. Réfléchissant quelques secondes, devant l'agent qui ne comprenait pas pourquoi il lui avait "barré le chemin", il finit par lui adresser la parole.

"Excusez-moi, mais vous pouvez me dire... ou je ... prendre un petit déjeuner, s'il vous plait?" Malgré le "peux" oublié, l'agent le compris quand même. Amusé par son accent, il se tourna vers l'entrée du métro et lui expliqua que dedans, il y avait une galerie où il avait des restaurants, des boulangeries, etc. Enfin, c'est ce que compris l'espagnol, car l'adulte avait parlé assez vite. Le remerciant, il le dévia et se dirigea vers le garçon, rangeant par la même occasion le dessin dans la poche intérieure de sa veste. Il le retrouva, assis contre la poubelle.

"Dis-moi... je sais pas lire le japonais, et je envie de me prendre à manger... Tu m'aides? Pour te remercier, je t'invite avec moi." Et bien quoi? Non, ce n'était pas une excuse, ils avaient tous les deux besoins d'aide, autant s'entraider, non? Avant que le futur invité n'ait eu le temps de répondre, Adrian ajouta : "au fait, je m'appelle Adrian."


[ Pas de quoi. =) Désolée du retard. >< ]
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeMar 12 Juil - 12:07

Assis contre la poubelle je reffléchissais au moment ou j'avais offert mon dessin à cet inconnu. Le regard qu'il avait lorsqu'il eut découvert mon oeuvre était d'une tel sincérité... Jamais personne n'avait autant prêté attention à chaque détail, il était le seul. Je crois que je n'aurais pas pus trouver une autre personne à qui offrir ce présent. Ses remerciements furent simple mais authentique et cela m'ému, à ma grande surprise, moi qui ne suis pas sentimental.
Depuis le sol, je regarda en direction du jeune homme, il s'en allait vers le policier. Sûrement pour demander son chemin. Je fus un peu triste, mais après tout c'était normal, je ne vois pas pourquoi un touriste perdrait plus de temps avec un inconnu qui ne sent pas la rose. Il fallait que je sorte moi aussi, pour voire si cette ville pourrait m'acueillir ou non. Si il y avait des parcs, des coins de nature c'est sûr que j'allais rester un moment. Ma volonté ne suffisait plus pour me lever, cela faisait bien trop de jours que je n'avais pas pus manger à ma faim.
Était-ce la fin ? Je ne sais pas, mais après tout qu'est ce qui me retenait sur cette terre ? Six mois, cela ne fait que six mois que je vis et depuis que j'ai quitté l'hopital il n'y a que cet homme qui est en train de parler avec le policier qui m'ait aidé, il n'y a que lui qui ne m'aie pas regardé comme si j'étais une m****. Il ne s'en ait sûrement pas rendu compte mais il est la seule personne à avoir été gentil avec moi.
Des bruits de pas... Je releva ma tête et je vis qu'en face de moi se trouvait de nouveau le touriste. J'avoue ne pas avoir compris pourquoi il revenait vers moi. Après quelque secondes de silence, il me demanda :

"Dis-moi... je sais pas lire le japonais, et je envie de me prendre à manger... Tu m'aides? Pour te remercier, je t'invite avec moi."

Je n'en croyais pas mes oreilles... Il voulait m'invité à manger en échange de quoi je devrais lui lire ce qu'il y avait à choix. C'est une proposition que je ne pus refuser. De la nourriture gratuite et fraîche ! Malgré que cela ne soit pas visible sur mon visage, j'étais vraiment très heureux. J'allais le remercier quand il me dit :

"au fait, je m'appelle Adrian."

Adrian... Quel beau prénom me dis-je intérieurement. Je lui souris et je le remercia avec les mots les plus simples possible à fin qu'il puisse tout comprendre :

" Je m'appelle..."

Ah oui... c'est vrai ça ! Comment est-ce que je m'appelle ? Mon vrai prénom m'est complétement et on ne m'a demandé mon prénom qu'une seule fois alors pas évident de s'en souvenir. Ca... Castiel. Tel était mon prénom, celui que j'avais choisis. Il se trouve qu'en plus ce prénom c'est pas du japonais mais de l'espagnol, quel drôle de blague pour un étranger alors que je suis 100% Japonais. Je repris mon souffle et dit :

" Je m'appelle Castiel... Merci pour l'invitation, j'accepte avec plaisir."

C'est avec une énorme peine que je me leva mais la motivation à aller manger était assez grande pour faire des miracles. Je fis signe à Adrian de me suivre, un panneau indiquait ou se trouvait les restaurants. Je marchais avec un peu de peine mais je ne pouvais m'empêcher de sourir, de la nourriture fraîche !

[ Je vais corriger les fautes durant la journée :) ]
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeMer 13 Juil - 1:20

Adrian répondit à son sourire, la présence de celui-ci sur le visage de l'inconnu était sûrement la preuve de sa confirmation pour passer le petit déjeuner ensemble. Mais il attendit, ne voulant pas trop se réjouir à l'avance, et pour rien. Il attendit donc qu'il reprenne la parole, en décidant à se pésenter à son tour. Mais.. Il laissa un blanc. L'espagnol le fixa, pensant n'avoir pas entendu le prénom, mais non. Fronçant légèrement les sourcils, il ne comprit pas, jusqu'à ce que le blond décide à donner son prénom. Cette fois-ci, Adrian haussa les sourcils, surpris. Il avait déjà entendu ce prénom là quelque part... De plus, c'était loin d'être japonais, il était quasi sûr de l'avoir entendu dans son pays. Baissant son regard sur le côté, il tenta de s'en rappeler mais sans grand résultat. Le stagiaire haussa de nouveau les épaules lors du remerciement. Après tout, il était deux fois plus heureux lui, pour le dessin, que le dénommé Castiel... Enfin, c'est ce qu'il pensait, car contrairement à lui même, qui avait eut un léger "bug" sur le dessin, le jeune homme ne montra aucun signe distinct de bonne humeur. Mais bon, l'européen était très... Expressif. Il souriait beaucoup, rougissait rapidement, adorait n'importe quel cadeau, bref, on pouvait lire sur son visage comme dans un livre ouvert. Etait-ce bien? Etait-ce mal? Autant c'était bien pour sa mère et sa famille, qui arrivaient facilement à voir l'humeur de l'un des leurs, autant lui même, il détestait ça. Combien de fois ses frères s'amusaient avec ça. Et si des fois il avait envie de ne rien montrer? Et bah, il était piégé par son propre organisme, par son propre teint de peau qui restait pâle, -a part pour rougir au moindre gêne- malgré les rayons de soleil. Les espagnols étaient tous bronzés? Mon oeil! bref! Le grand espagnol -il fallait le dire, un mètre quatre vingt et quelques, il passait limite pour un géant à côté des japonais- suivit le blondinet du regard... Ils devaient faire à peu près la même taille, tiens. Quelque chose fit tilter le brun, qui remarqua le mal qu'eut Castiel afin de se lever de la poubelle. Il avait vraiment l'air épuisé... Il le suivit, passant devant un panneau, qu'il ne remarqua même pas lui même. En fait, son attention était resté sur sa nouvelle connaissance qui semblait avoir du mal à marcher. Il avait l'impression qu'à la moindre rafale, il allait s'écrouler par terre. Il préféra le suivre de prêt, au cas ou, on ne savait jamais.

Heureusement pour Castiel, comme pour Adrian, le trajet se passa bien, ce dernier, parfaitement sur ses gardes. Le trajet fut court et bientôt, ils arrivèrent dans un coin ou restaurant, salon de thé et compagnie étaient ouverts. Observant toutes les alimentations autours, il indiqua à Castiel celui qu'il désirait, celui qui avait le plus de choix. Café, chocolat, viennoiseries, même des repas, d'après l'odorat assez bien aiguisé de l'européen. Ils s'installèrent à une table pour deux, à l'extérieur. Un agréable rayon de soleil commençait à faire son apparition, réchauffant peu à peu Adrian qui finit par enlever sa veste. Il l'installa sur le dossier de sa chaise, avant d'observer le panneau, tentant de déchiffrer quelques caractères mais... Impossible d'en décoder un seul. Il soupira, observant par la suite Castiel, esperant qu'il comprenne son petit appel à l'aide. Il le scrutta longuement, se perdant dans ses pensées. Ses iris azur fixèrent plus exactement le visage de Castiel. Chatain clair, yeux bleu, chevelure plus ou moins longue... Il lui faisait penser presque à un ange. En apparence toute fois, niveau caractère, il ne savait rien sur lui. Ca fit "Tilt" dans sa tête. Il cligna des yeux, revenant "à lui". Voilà à qui ile le faisait penser.

"Castiel... c'est un angélique.. Hm?" fit-il soudainement, avec un ton légèrement interrogatif. "Ton prénom est bien choisit.". Direct? Adrian? Et bien... Oui? Enfin, il disait ce qu'il pensait, surtout si c'était un compliment. Il s'en voulait presque d'avoir mis autant de temps à retrouver la provenance de ce prénom, provenant pourtant du même pays que lui. Il se trouvait bête, mais il finit par laisser aller cet oubli. Il ne savait pas la réaction que pouvait prendre sa nouvelle connaissance. Après tout, c'était bizarre qu'un inconnu puisse dire ça... Il y aurait eut belle lurette quee l'espagnol aurait eut le teint cramoisi par de telles paroles.
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeVen 15 Juil - 22:28

Une rangée de restaurant en tout genre. Je ne savais pas trop où allez... J'étais passé déjà une bonne dixaine de fois devant des restaurants mais jamais je n'avais pensé qu'un jour je pourrais rentrer dans l'un d'eux. J'étais perdu mais heureusement pour moi Adrian lui semblait mieux savoir que moi dans le quel il voulait entrer. Il me l'indiqua du doigt et j'aquiesça de la tête, j'espérais que les serveurs ne m'interdiraient pas d'entrer car ici comme ailleurs je ne suis jamais bien vu. Je ne sais pas si il y avait pensé. A voir oui, car il choisit une table deux places dehord ce qui empêcherait quelqu'un de se plaindre de mon odeur. Je ne sentais pas la rose, pourtant il ne me sembla pas que cela dérange le jeune homme et j'en fus soulagé.
Je me mis à lire tout ce qu'il y avait comme choix de plats et de boissons. C'était vraiment très varié et je ne savais pas quoi choisir. Je vis qu'Adrian, malgré ses efforts n'arrivait pas a comprendre ce qu'il y avait d'écrit. Perdu dans ses pensées, je m'apprétais à lui dire ce qui se trouvaient sur le panneau quand il me dit avec une franchise sans autre :

"Castiel... c'est un angélique.. Hm?... Ton prénom est bien choisit."

Cette phrase vint taper dans mon oreille avec tant d'émotion que je dus me retenir pour ne pas verser une larme. Cela me surprit vraiment, moi qui faisait tout pour ne plus rien ressentir depuis des mois et là paff... un simple inconnu arrivait en si peu de temps à me faire ressentir des choses que je ne pensais pas exister. Peu sûr de moi je me lanca dans une description de mon prénom sans pour autant passer par les détail :

"Si tu veux tout savoir... Enfaite ce prénom m'est tombé dessus sans que j'aie fait quoi que ce soit. Il y a six mois je me suis réveillé d'un coma... je ne savais pas qui j'étais... Personne n'est venu me voir, je n'avais aucun papier sur moi donc impossible de savoir quoi que ce soit à mon sujet. Quand je fus guéris... je suis parti et je suis allé à l'église, j'ai ouvert la bible j'ai lu ce prénom... et depuis c'est le aussi mien. "

Explication bref mais clair. C'était le premier, le premier à qui je me confia et je sus que je m'en souviendrait toute ma vie. Je ne tenais pas forcément à devoir répondre à des questions et c'est pour cela que j'enchaîna avec la liste des choses à boir et à manger. Je le regarda, attendant la suite.

[Pas trop d'inspiration désolé]
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeSam 16 Juil - 1:44

[Court ou long, j'aime, tant fait pas! =) ]

Le regard de l'espagnol fixait le jeune garçon, pas comme quand on fixe quelqu'un, en insistant, mais l'observant, essayant de détecter si ses paroles avaient pu gêner Castiel. Du gêne... Peut-être pas, Adrian eut du mal à en trouver, enfin, non, il n'en trouva pas. Mais il voulut se frapper quand il vit les yeux de l'ange se mettre à briller. Il fronça les sourcils, d'un air désolé. Il avait touché un point sensible on dirait? Il se mordilla la lèvre, s'en voulant, de la réaction de sa nouvelle connaissance. D'ailleurs, cette dernière semblait également surprise... Ou peut-être choquée? Il ouvrit la bouche, pour tenter de se rattraper, qui c'est? Sortir un truc genre "tu peux m'aider pour le menu s'il te plait", ou n'importe quoi du genre... En gros, changer de sujet n'importe comment, sans qu'il ne puisse arriver à le changer de manière discrète. Bon, rappellons-le, Adrian et le tact, ça fait deux! Il sait être compréhensible, sensible, comprendre les émotions des autres... Mais... Il a souvent du mal à y réagir correctement. Passant sa main dans sa chevelure noire, il voulut donc lancer une phrase changeant catastrophiquement, je l'avoue, de conversation, mais Castiel le dépassa. Il se reconnut limite en lui, parler de sujets facheux, ou difficile à aborder rendait l'européen peu sûr de lui. C'était ce qu'il était en train de se passer avec le garçon. Le stagiaire échappa un soupir silencieux, n'ayant pas été assez rapide. Il l'écouta attentivement. Et il avait beau parler longuement, sa manière de parler lentement était restée. La main espagnole arrêta sa course dans sa nuque, se figeant sur la chevelure corbeau. C'était de pire en pire, le mal à l'aise de Castiel se transmettait sur l'espagnol, qui ne savait pas quoi dire, restant silencieux dans toute "l'histoire" de son invité. Bouche bée, les yeux rivés sur lui, les oreilles attentives, immobile. Il ne s'y était pas attendu. Pas attendu à ce qu'un simple renseignement sur le prénom de "Castiel" ainsi qu'un compliment ammène le porteur de ce prénom à dévoiler une vie assez... Courte ? L'espagnol ne pouvait pas s'imaginer ce que c'était que ne connaître que 6mois, sur toute une vie entière. Seul, dans un hopital, sans souvenir de soit-même. Puis d'un coup, la conversation changea. Du tac au tac, Castiel annonça les noms des plats présents sur la carte. Hmm... Il ne connaissait rien de ces plats cuisinés... Et personnellement, il avait juste un petit creu du matin. Il posa son coude sur la table, son menton appuyé dans sa paume, son regard se baladant vers le bas, réfléchissant. Au bout de quelques secondes, il remonta le regard.

"Merci. Prends absolument tout ce que tu veux, y a pas de soucis." fit-il en souriant. La serveuse ne les avait sûrement pas encore vu, tant mieux, ça laissait le temps à Castiel pour faire son choix. S'apercevant qu'il ne cessait de le fixer, il tourna la tête, des phrases lui trottant dans la tête. Il avait envie de reprendre le sujet de l'accident et de l'hopital, mais il avait bien vite enchainé le sujet sur un autre... Peut-être que ça le dérangeait? Vu ses yeux qui s'étaient mis à briller il y avait alors quelques minutes, Adrian se refusa de continuer sur ce sujet, évitant le sujet de sa perte de mémoire. Il ajouta simplement, d'une voix basse, voir légèrement fatiguée, par rapport à son prénom:

"Le hasard fait bien les choses."

A peine eut-il le temps de prononcer ces quelques mots, qu'une serveuse arriva enfin sur la terrasse. l'espagnol avait cru avoir vu dans son comportement un léger doute, voir un léger mouvement de recul. Il essaya d'oublier ce détail, espérant que Castiel ne voit pas ça. Il devait sûrement en avoir assez de telles réactions. C'était si stupide et égoïste. Quand elle fut juste à leurs côtés, il l'observa, faisant preuve de politesse, avant de commander un croissant, une canette de jus d'orange, une brique de lait chocolaté, un pain au chocolat et un café. Oui, il avait faim, son ventre faisait de temps à autres un bruit monstre, mais ce n'était qu'un simple petit creu. Son menton toujours planté dans le creu de sa main, il pivota ses iris vers Castiel, attendant qu'il commande. Doucement, le décallage horaire finit par enfin se faire sentir. Il ferma le syeux quelques secondes, avant de les rouvrir, se redressant. Pas question de s'endormir là! Un, il avait un invité, deux il avait faim. Et trois, s'il laissait la fatigue venir quand elle le voulait, il aurait du mal à faire ses nuits. Enlevant sa tête de sa main, il se frotta les yeux; se retenant de bailler.


Dernière édition par Adrian U. Sanchez le Sam 23 Juil - 0:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeSam 16 Juil - 3:27

Un petit sourir pointa sur mes joues, que ce soit à l'écrit ou à l'oral je crois qu'Adrian ne connaissait pas les plats japonais que je lui lisais. Après tout c'était un touriste... Enfin, c'est ce que je croyais mais plus le temps passait au près de lui plus je me demandais si il n'habitait pas tout simplement là. En effet, sa façon de parler, ses habits et quelque autre détail montrait qu'il devait être ici depuis un moment. Soit c'était un touriste vraiment aisé, ce qui me paraîssait fort peu probable car jamais une personne de haute société ne s'arrêterait pour aider un clochard. Soit il habitait ici depuis quelques semaines voir quelques mois, dans ce cas là cela ne devait pas être évident pour lui de se retrouver loin de chez lui. Je me dis que peux-être lui aussi se sentait comme moi, sans repère.
Le jeune étranger, après quelques mintutes d'hésitation leva ses beau yeux dans ma direction et dit dans un japonais qui semblait s'ameiliorer de minutes en minutes :

"Merci. Prends absolument tout ce que tu veux, y a pas de soucis."

Cette phrase me fit plaisir mais je dois avouer que même moi qui était japonais je n'avais pas la moindre idée de ce que je voulais manger. Quand cela fait six mois que l'on ne mange que ce que l'on trouve, on perd la notion des goûts et on mange ce que l'on a trouvé sans regarder si c'est bon ou non.
Pendant que je me plongeais dans la carte pour y trouver quelque chose de consistant qui me tiendrait au ventre quelque heures Adrian murmura avec gentillesse :

"Le hasard fait bien les choses."

J'approuva de la tête tout en cherchant ce que je voulais manger. Hélas une serveuse me pris de court, je fus heureux de voir qu'Adrian lui avait déjà choisi ce qu'il voulait prendre. N'ayant pas d'idée quand la serveuse se tourna vers moi je lui déclara d'un ton sobre :

" Je vais prendre la même chose que lui... Deux fois. "

La serveuse eut un sourir gêné, aquiesça puis partit. J'avais bien remarqué l'embarras qu'elle avait eut en me voyant mais à quoi bon me sentir à mon tour gêné ou même offusqué, je savais très bien que je ne sentais pas bon et que je n'étais pas habillé convenablement mais que pouvais-je y faire ? Rien. Comment se faire embaucher quand on n'a ni papier, ni aucun souvenir de ce que j'avais fait avant ? C'était impossible et j'acceptais cela car je n'avais pas d'autre choix.
Je me tourna vers le jeune homme et vu qu'il se retenait de bailler. Peux-être que cela l'embêtait de rester ici avec un inconnu en fin de compte, Je me sentis dans l'obligation de dire :

" Merci... mais vous savez vous n'étiez pas obligé de m'offrir à manger vous savez. Vous m'aviez déjà rendu un énorme service avant alors si cela vous embête de vous promenez avec un clochard je comprends tout à fait. "

Avais-je bien fait de lui dire cela ? Je ne sais pas mais en même temps cela m'était égal, tout m'était égal. Je n'avais pas besoin que quelqu'un s'occupe de moi parce qu'il s'en sentait obliger. Je lui souris, le mettre mal à l'aise n'était pas non plus mon but. Les croissants et les boissons allaient bientôt arriver et si Adrian ne se sentait pas bien à côté de moi et bien je n'aurais qu'à m'en aller en le remerciant. Se forcer pour une personne n'est pas une bonne chose à mes yeux.
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]   Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez] Icon_minitimeSam 23 Juil - 0:22

Le visage de Castiel fut parcourut d'un air ravi, il était à croquer! Apparamment, la gentillesse d'Adrian faisait bien effet sur le jeune homme. Le pire, c'est qu'il ne se forçait même pas... Il était ainsi naturellement, il avait simplement décidé d'illuminer la journée de ce garçon, avec qui tout se passait bien. Le courant passait très bien, ils étaient calmes, peut-être un peu perdu tous les deux, solitaires même ? L'espagnol laissa Castiel prendre ce qu'il désirait, et il fut bien surpris de le voir prendre un simple petit déjeuner, alors qu'il lui était possible de prendre tout ce qu'il désirait, même s'il fut amusé de le voir prendre deux fois le même "menu. Il le laissa faire, l'observant d'un regard quelque peu fatigué, suivant par la suite du regard la miss qui était venue s'occuper de leurs commandes. Il soupira. Certaines personnes pouvaient être trèèès bête... Non, ce n'était même pas de la bêtise, c'était... La réaction d'une personne de tel classe sociale, face à une autre, de différente classe. La différence. Mais d'un coup, le climat de bonne entente s'en alla, laissant place à un climat... Froid... Différent... Même le premier mot, un simple remerciement paraissait... Distant. Il remonta la tête vers lui, le fixant, ahuri, ne s'y attendant pas vraiment. Il avait fait quelque chose de mal? Ce qui le choqua par la suite, c'était le vouvoiement... Depuis quad il le vouvouyait? Même au début,ils s'étaient entièrement tutoyés... Il l'observa donc, abassourdit par les paroles de Castiel. Alors comme ça, il pensait qu'Adrian se forçait à lui payer à manger? Bien sûr que non, ils se rendaient service, chacun avait un peu besoin de l'autre. Il lui parla d'un service rendu... Lequel? Celui de l'avoir réveillé? Il lui avait offert le dessin. Mais même, il ne voulait pas rendre la pareil, ou quoi que ce soit. Et dire qu'il croyait que ça l'embêtait. Il se sentit mal à l'aise, pourquoi Castiel pensait-il cela? Ses yeux sur lui, les sourcils froncés, face à l'incompréhension présente dans son esprit, il finit par bouger sa tête de gauche à droite. Même malgré le sourire présent sur le visage de l'ange, Adrian resta perplexe. Il leva son regard vers le ciel, se frottant la nuque...

"Euh.." L'espagnol finit pa rigoler doucement, il avait compris, la fatigue était la cause de tout ça. Il ferma son poing et leva son pouce, comme pour "compter". "Un, on se dit "tu" depuis avant, donc je préfère continuer comme ça." Ses doigts montrèrent le chiffre deux : "Après, je ne suis pas obligé et ça m'embête pas. Trois, je suis content de être avec toi, je passe un beau moment. Je n'aime pas trop être seul. Et sans toi je serai perdu. Si je t'ai invité, c'est pas une... dête? Je crois qu'on dit ça.." fit-il, prenant un air interrogatif, se demandant à lui même. Puis il finit par hôchr de la tête, sûr de lui. Il se gratta l'arrière de la tête, s'interrompant, en voyant la serveuse revenir avec deux plateaux. Parfaitement à l'identique, sauf que sur l'un des plateau, la quantité était doublée. Café, chocolat au lait, jus d'orange, croissant, pain au chocolat, avec bien sûr des compléments comme du sucre, etc. Adrian se mordit la lèvre, affamé. Il remercia la femme d'un geste de la tête, avant de se verser un verre de jus d'orange, qu'il commença à boire. Il avait horriblement soif et il but rapidement le contenu du verre. Un sourire apparut.

"Ca fait du bien..." fit-il, en reposant son verre vide. Il déchira un sachet de sucre, qu'il vida dans sa tasse de café, encore chaude. Il s'empara d'une touillette et mélangea le liquide brun, d'un air pensif, avant de reporter son attention sur Castiel.

" Au fait... Pardon si je baille... Mais je n'ai pas dormi depuis longtemps... J'ai pris l'avion il y a 2jours, alors avec le décallage horaire, j'ai un peu du mal... Des fois je suis un petit peu fatigué. Donc ne t'en fais pas si je baille, ferme les yeux, ou autre. Je viens d'Espagne, c'est assez loin.. Même en avion." Bah quoi? Oui, il lui racontait un peu sa vie... Mais bon, Castiel avait commencé, il trouvait ça injuste qu'il raconte son passé, et pas lui. Bon, il y avait quand même une différence entre "je sors de l'hopital" et "je viens d'Espagne". "D'ou le fait que je ne sache pas écrire ni lire le japonais. Je sais assez bien le parler car j'ai gardé contact avec ma jumelle, notre cousine et mon meilleur ami, grâce à internet. Je reste au moins un an ici... Je travaille en stage au lycée et à l'université, j'aide les élèves.. Enfin, non, je vais aider les élèves en espagnol."
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Rien ne vaut un banc dans un métro pour faire dodo ! [Adrian U. Sanchez]

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