Konoha Gakuen [Next Gen] 2.1
Bienvenue à Konoha High School !
Depuis les événements dramatiques de 2011, beaucoup de choses ont changées... Une étrange bactérie du fond des océans vint semer la zizanie et les humains ne sont plus vraiment pareils... La ville de konoha, 25 ans plus tard, sous le signe du chaos et d'un régime totalitaire, venez vivre l'aventure !
Oserez-vous vivre dans un monde où la normalité n'existe plus ?
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 ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li

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MessageSujet: ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li    ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li  Icon_minitimeVen 18 Fév - 5:04

    Chaque jour, une personne quitte son foyer pour de multiples raisons. On s'installe avec la personne qu'on aime, on quitte pour cause d'un avis d'expulsion, on déménage parce que la famille va s'agrandir ou comme Rim, on part parce qu'on va vivre dans une autre ville, étudier dans une autre école qui a un pensionnat pour ses élèves. Ainsi, lorsque le soleil avait montré le bout de son nez, on pouvait s'attendre à ce que la petite blondinette soit poster devant la voiture, à attendre que son père ouvre les portes et qu'il la conduise au Shinkansen, un train japonais rapide qui parcourt les grandes villes du Japon, mais qui passe également très tôt le matin et qui coûte plutôt cher pour le pauvre porte-monnaie de l'adolescente. Son père aurait ouvert sa portière, les larmes aux yeux, disant des mots sans aucun sens qui était, dans sa tête, son mot d'adieu finement préparé la veille. Il prendrait ses bagages, l'aiderait à partir et ferait un signe de la main tandis que les wagons s'éclipseraient à l'horizon vers la destination de ce petit mouton.

    Or, c'est ce qui aurait dû se passer. Malheureusement, il faut recommencer du début cette histoire. Là où Rim aurait dû attendre son paternel devant le véhicule, on ne trouve que du vide. Une masse d'air innocente et matinale. La veille, il est vrai que Tomas, son père, préparait un message d'adieu pour éviter de bafouiller et d'avoir qu'un simple silence lourd et pesant pour lui dire au revoir. Pendant ce temps, Rim bouclait ses bagages principaux : le reste allait être envoyer par la poste grâce à son père. Du moins, Rim devait les boucler. Mais, la guitare zébré appelait ses doigts, déjà rougis d'avoir autant joué durant la journée. Comment voulez-vous qu'elle refuse de chantonner quelques paroles de This is war de 30 seconds to mars en grattant quelques cordes? C'était tout simplement impossible! Assise sur son ampli, elle avait donc joué les mélodies, faisant glisser ses doigts sur le métal tiède en appuyant ici et là pour faire la bonne note. Vers minuit et des moutons, Petite Princesse posa la guitare sur son support, caressa du bout des doigts son ampli qui accompagnait sa Yamaha avec sa fausse fourrure de zèbre finement collé par les soins de la fillette. Alors qu'elle aurait dû être couchée depuis des heures, la jeune enfant boucla ses valises et se lança désespérément dans son lit lorsque son cadran annonçait un magnifique trois heures du matin.

    Ainsi, le lendemain matin, fameux jour de son départ, petite Rim était caché dans ses draps avec les mêmes vêtements que la veille et bien endormi. Son pauvre père tenta de la réveiller, mais un grognement bien profond ressorti de la gorge de son ange qui souhaitait dormir. Elle le prouva d'ailleurs très bien en enfonçant son oreiller par-dessus sa tête et en roupillant d'aussitôt. Tomas tira les couvertures d'un trait et ce brusque changement de température amena Rim à prendre une position rappelant une boule. Il la ramassa par la taille, la soulevant comme un sac de patate et l'a pris dans ses bras, comme lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Mais, dans ce temps-là, Rim était innocente.. L'adolescente tomba raidement sur le sol lorsque son père la laissa tomber suite à une vive douleur dans l'épaule. Et oui, la cannibale à temps partiel avait fait sa loi en mordant son charmant père pour retourner subtilement dans son lit. Pourtant, Tomas sembla habituer puisqu'il ramassa la pied de sa chère progéniture et la traîna de force vers la cuisine où un déjeuner maintenant froid l'attendait. Pendant que Rim tentait avec le peu d'habilité à mettre son omelette dans sa bouche, l'Allemand de pure souche prenait les valises, un peu lourde et inutilement rempli selon lui, pour les lancer dans la voiture. Il revint dans la cuisine et ne trouva qu'une assiette vide, sans sa fille proche. Sourcils froncés, il s'engagea dans le passage vers la chambre de cette dernière pour voir si elle était retournée dormir, mais à son grand soulagement, Rim était debout, les yeux grands ouverts, sa guitare attachée dans son étui et sur son dos, en train de se coiffer dans la glace.

    Le reste du matin se passa très rapidement. Le train passait à dix heures précises et Rim arriva, avec une très grande chance, 5 minutes avant le départ. Elle portait un sac de sport Adidas avec un motif de damier arc-en-ciel, une valise à roulette tout à fait normal , sa guitare sur son dos et un second sac en bandoulière, plus petit, pour son ordinateur portable. À peine fût-elle arrivé au niveau de son siège qu'elle lâcha tous ses sacs et se lança dessus pour s'endormir sans tarder durant le voyage. À peine une heure plus tard, un bip sonore la réveilla et elle se pressa de regarder le panneau pour savoir à quelle ville il était rendu. Il faut dire qu'elle était très chanceuse puisqu'il était justement à Konoha et que les arrêts étaient plutôt courts. L'adolescente attrapa ses nombreux sacs et fila à l'extérieur du train. Il lui fallait maintenant prendre le métro pour se rendre à l'école..

    À peine fût-elle sorti de la gare qu'elle avait près de la sortie l'entrée pour le métro. Sans attendre, elle fila à l'intérieur, paya son ticket et attendit sur le quai. Elle s'assit sur le banc, se releva lorsqu'il arriva et se glissa à l'intérieur avant de se laisser tomber dans la rame presque vide. Le métro reprit son chemin et Rim se tourna vers la fenêtre pour observer le paysage défilé. Plus les secondes passaient, plus qu'elle commençait à stresser. Et si c'était une mauvaise idée qu'elle avait eu là? Et si, Shaolan n'était pas celui qu'elle croyait? Peut-être se faisait-elle des fausses idées.. Peut-être qu'il allait mal le prendre la voir débarquer.. Et s'il la détestait? Si en fait, c'était un pédophile de 90 ans? Cette dernière pensée la fit rire et elle secoua la tête en riant légèrement. La gorge sèche, Rim ouvrit le sac adidas et en sortit une bouteille de limonade. Malheureusement, main malhabile qu'elle a, Rim échappa la bouteille qui roula vers le dessous d'un banc. Petite blondinette se leva, se mis à quatre pattes en approchant du dessous du banc , poussant la jambe droite de la personne et tendit le bras vers sa bouteille.

    - Désolé.. , dit-elle, rouge de honte, encore à quatre pattes, la tête sous le banc.
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MessageSujet: Re: ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li    ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li  Icon_minitimeSam 19 Fév - 8:42



    Un pied derrière l’autre. Des pas simples provoquant de petits craquements résonnant dans la pièce en entier, le jeune homme s’avança. Face à son égale et plus encore, celui-ci se courba vers l’avant, saluant l’ainé devant lui. Reculant ensuite d’un pas, trainant les pieds sur le sol, le jeune homme leva les poings et se mit en position de défense, prêt à prévoir le moindre mouvement de son adversaire. Se défiant sur regard, un long moment de silence d’installa dans le dojo et, comme si c’était prévu, comme un scénario, le jeune homme se déplaça brusquement vers la droite, évitant un rapide coup de pied de la pars de son adversaire. Esquivant avec aisance, ses pieds dansant sur le planché de bois usé par les nombreux combats qui s’était produit en 50 ans et plus, dépendant des anciennes générations. Un saut sur le côté, un arrêt avec son avant-bras droit, un penchement, une feinte. Encore et encore, les moments s’enchainèrent comme si les combattants étaient de célèbres comédiens qui charmaient le public en faisant mille et un mouvements, plus imprévisible les uns que les autres. Un énorme jet de lumière blanc leurs donnant un semblant de cadavre ou d’étoile, dépendant du jugement et du point de vue. Ainsi, ce jeu de chat et chien continua jusqu’à ce que, trouvant une faiblesse dans les mouvements de l’adversaire, le jeune homme frappa soudainement le sol de son pied gauche et, souplement, leva le droit qui se dirigea rapidement vers le cou de son adversaire qui n’avait sûrement rien vu venir, par contre, l’expression que celui-ci affichait sur son visage déconcerta le jeune homme qui, ayant aperçu son sourire, essaya de s’arrêté, mais le mal était fait. Évitant son cou, l’adversaire, d’un très rapide déplacement, disparu du champ de vision du jeune homme. Le cherchant, le jeune homme sut rapidement ou l’adversaire était allé lorsqu’il sentit un fort coup lui marteler les côtes sur le côté gauche. Étirant une grimace de douleur, le jeune homme s’effondra sur ses genoux, tenant ses côtes d’une main. Fixant son adversaire avec son œil intacte, il fonça les sourcils.

    « Tu as encore de la difficulté à évité les coups venant de la gauche. Est-ce que tu t’es entrainé depuis l’an passé, parce que, ton niveau n’a pas changé ? »

    « Sans vouloir vous mentir Père, non. Je ne me suis pas entraîner avec mon handicape. J’ai surtout passé mes journées à espérer un miracle. Imaginez, le voir soudain arrivé sur mon chemin… »

    « La vengeance est le poison du cœur. Ne laisse pas ton frère écrire ta destiné. Si ton obsession pour cette chose malsaine continue, tu tomberas dans la haine, comme ton frère. »

    « Moi ? Tomber comme lui ? Jamais. Je veux juste….juste….lui faire payer d’avoir tout brisé de ses propres mains. Est-ce mal de punir un enfant ayant marché sur des roses ? Je crois que oui. »

    « Mon fils, ton entêtement me déçois. Reviens me voir quand tu auras les idées plus claires et surtout lorsque tu seras mieux entrainé. Bon voyage de retour au Japon. »

    « Merci Père. »

    Se relevant, le jeune homme quitta le dojo, une main toujours appuyé où il avait reçu le coup. Décidément, même s’il était son fils, son père n’y allait pas de main mort, se dit-il. M’enfin, d’un certain côté, c’était mieux ainsi. Poussant la porte sur le côté, l’adolescent se dépêcha de monter à l’étage, ne voulant pas subir le questionnement de sa mère. Cela, c’est après. 4 marches à la fois, le géant [*sors*] ne prit par grand temps à monté les 3 étages de la maison. Oui, après tout, quand on est une famille riche, faut bien s’y attendre. Arrivé en haut, le jeune homme tourna à gauche, le bas de son kimono trainant un peu au sol. Agrippant la poigné, il l’a tourna pour ensuite s’engouffré dans la chambre de couleur brunâtre. Avec des fenêtres coulissante, un mit un ras du sol et tout plein de bidule ancestrale, cette chambre lui rappelait ses racines et son passé, comparé au chambre simple du dortoir. Parcourant la chambre du regard, il observa les meubles qu’il avait toujours connu, tout identique, à la même place, mais malgré cette constante pouvant peut-être devenir ennuyeuse dans les années à suivre, son attention fut toute fois attardé sur la pièce centrale. La cerise sur le gâteau. Le lit double. Étirant une grimace, le jeune homme se contenta de secouer la tête pour chasser les mauvais souvenirs et s’affaira à ranger le linge qu’il avait utilisé lors que son séjour chez ses parents. Rangeant le sac de sous vêtement que sa mère lui avait donné, il s’assura qu’il soit bien dans le fond avant de refermer la valise et descendre en bas. Prenant son manteau dans le garde-robe, il se retourna pour embrasser, serrer la main de son père et ensuite disparaitre derrière la porte qui se refermait derrière lui.


    Le train tanguait au rythme des tournants et des changements de vitesse. Un bruit métallique créait une atmosphère tendu et précise, mais pour le beau, joli, truc…au diable, pour la belle au bois dormant somnolant, ce bruit n’était qu’ignorer. Et les heures s’écoulaient. Tic tac tic tac, jusqu’à ce que, brusquement, une main secoua l’épaule du jeune homme. Entrouvrant les yeux, le jeune homme tourna ses iris vers une jeune fille à la chevelure encre, elle sembla intimidé par le regard endormit du garçon, sauf elle était simplement gêné. Après avoir entendu ses paroles, l’adolescent se leva, prit sa valise et sortit du train puisque apparemment, il était au terminus, enfin, au Nord du Japon, que la jeune fille avait 24 ans en faite et quelle était pédophile parce qu’elle lui avait laissé son numéro. Fixant les chiffres quelques minutes, il hésita à jeter le morceau d’essuie-tout, mais finalement, le glissa dans sa poche de pantalon. Qui sait, il pourrait être utile. Marchant quelque mètres, le jeune alla payer son entré dans le métro le plus proche et entra dans le premier qui arriva à bon bord. Assez bondé, cela prit un petit moment et deux arrêts à des stations pour que, finalement, le jeune homme puisse s’assoir sur un banc. Soupirant, agacé par toute cette complication, il prit sa valise entre ses cuisses, sortit son Ipop, ses écouteurs et se plongea dans sa bulle, écoutant Unknown Soldier à tue tête. Par contre, arrivant à la moitié de la chanson, son attention fut distraite par quelque chose lui touchant le pied. Ce n’était pas sa valise qui avait bougé et puis, cela ressemblait à la forme d’une main puisque, on s’entend, qu’il n’y a pas plus unique qu’une main. Retirant un écouteur, le jeune homme écarta sa valise et se pencha au dessus du banc, la tête observant le dessous et ce qu’il vit le laissa incertain. Étendu sur le sol, il y avait une jeune fille à la chevelure blonde. Est-ce qu’elle dormait là ou alors, elle rampait, telle une gamine s’amusant à désespéré ses parents. Continuant de la détailler, en faite, elle était à quatre patte et elle semblait un plus ou plus vieille qu’une gamine, à vous de voir ce que vous préférez. Levant un sourcil et commençant à avoir un peu trop de sang au cerveau, le jeune homme parla.

    « Euuuuuh……..que fais-tu là ? »

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MessageSujet: Re: ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li    ♪ Surprise ! | PV Shaolan Li  Icon_minitimeLun 21 Fév - 0:57

    Seriez-vous étonné si on vous disait que le dessous des bancs d'un métro est sale, très sale même? D'abord, nous sommes présentement l'hiver. Qui dit hiver, dit de la neige. De la neige, ça se traîne partout. Ainsi, nous avons déjà une magnifique couche d'eau et de neige à moitié fondue qui couvre le sol. Maintenant, échappez par erreur l'un de vos gants sur le sol. Lorsque vous allez le reprendre, il sera déjà mouillé alors qu'il a touché à peine quelques secondes le sol. Donc.. Reprenons du début : Sol mouillé + Vêtements sur le sol pendant quelques secondes = Vêtements mouillés. Rajouter le fait que cela fait presque 2 minutes qu'une petite demoiselle est à genoux sur le sol et le résultat ne sera pas fameux..


    Ainsi, nous nous retrouvons avec Rim, petite gamine de son espèce, sous un banc d'un inconnu en train de ramasser une bouteille de limonade assez précieuse pour son estomac pour qu'elle soit aller la chercher d'une telle façon. Cependant, elle n'aurait jamais crue que la personne assise sur ce banc lui aurait demandé ce qu'elle faisait là. Après tout, dans les métros à Kôbe, elle avait toujours eu l'habitude que les gens se fichent des autres et ne leur prête jamais attention, comme s'il n'était qu'une poussière qui passait sous leurs yeux. Mais, il est vrai qu'il n'est pas très commun de retrouver quelqu'un sous un banc, que se soit un homme ou une femme. Les joues d'un rouge cerise, elle avait donc fait marche arrière avec ces genoux pour sortir du trou de saleté.

    Chancelant sur ses pieds, la gamine se releva, bouteille à la main tandis que l'autre époussetait les plis de son manteau. Rim se fixa quelques secondes, leva les bras à la hauteur de son visage, observant les dégâts causé par le sol sur elle. Elle portait un manteau blanc qui arrêtait à sa taille et qui allait avoir besoin d'un bon coup d'eau de javel, puisque les manches prenaient tranquillement une magnifique couleur bronzée ou plutôt, un gris tirant sur le brun, un gris sale en gros. Observant ces mitaines, elle hésitait. Devrait-elle les faire tremper en arrivant dans sa nouvelle chambre ou les jeter et en acheter de nouvelles? Autrefois d'un blanc aussi pure que la crème glacé, il était maintenant tâché comme celle aux brisures de chocolat. Son regard présentement d'un vert intensément pâle, presque dans des teintes fluorescentes descendit vers ses jambes. En dessous de sa veste d'hier, elle abordait une veste plus légère qui couvrait une camisole blanche. Ajouter une jupe d'un rouge framboise qui se découpent en quatre couches et qui se dégradent vers des teintes plus foncées. Enfiler des collants noirs avant de mettre des bottes au talon plat qui monte jusqu'à la moitié du mollet, vous avez l'idée parfaite de comment elle est vêtue. Or, jeune enfant était à genoux il y a peu de temps. Sur un sol trempé, rappelez vous. Lentement, une moue se dessina sur son visage lorsqu'elle remarqua les cernes bien rond sur son collant noir, picoté de tâches blanches du au sel que la ville met sur les routes pour éviter que la glace se forme. Au moins, il n'y avait pas encore de trou dedans.

    L'adolescente releva le visage, toujours aussi rouge, les lèvres tremblantes de stresse à devoir expliquer à un inconnu pourquoi elle était sous son banc. Les deux petits orbes brillants fixèrent le jeune homme et elle écarquilla soudainement les yeux, prise sous le choc. Les pupilles restèrent fixent avant de changer soudainement de cap d'observation et de fixer le bout de ses chaussures. Elle aurait bien mordillé ses doigts, mais l'idée de mordre ses moufles ne l'attirait point. Elle connaissait ce visage. Bien qu'il est un élément de différent. Elle avait si souvent regarder les photos sur son profil. Regarder ce qu'il laissait comme messages sur Facebook, parler avec lui des heures au téléphone, durant la nuit, pour n'importe quoi comme lui demander qu'elle sorte de crème glacé elle pourrait prendre ou des choses comme ça.. Il y avait ces cheveux d'un brun bronzé, ces traits de son visage, la courbe de son menton, ces lèvres, ces yeux brillants comme de l'or. Du moins, un œil. L'autre était caché par un cache-oeil noir. Pourtant, elle ne se souvenait pas d'avoir vu ce fameux cache-oeil. Elle hésita à demander si c'était lui, si c'était vraiment Shaolan. Mais, si elle continuait à le fixer et rester devant lui, il finirait par faire un lien. Et si elle parlait? N'allait-il pas reconnaître sa voix? Après tout, la seule chose qu'elle ait dit était pratiquement incompréhensible puisqu'elle chuchotait et qu'elle était sous un banc. Elle le lâcha des yeux, regardant sa bouteille, tentant d'ouvrir le bouchon et fini par l'échapper. Heureusement, elle n'avait pas réussi à l'ouvrir, sinon, ce clone de Shaolan aurait peu apprécié que ces chaussures soient trempés d'un jus de citron sucré. Rim se pencha et reprit sa bouteille qui semblait déjà retourné sous le banc.

    Elle lui fit un petit sourire en coin, pointa sa bouteille comme réponse à sa question et reparti vers son siège, tel un petit robot, où sa guitare attendait patiemment. Heureusement, cette dernière était encore dans son étui. Il aurait fallu qu'il la voit pour qu'il sache immédiatement que c'était elle. Rim rajusta son foulard, l'enleva, le fixa, le remis. Elle retira ces gants et enleva également le foulard encore une fois. Ses petits doigts caressèrent le tissu, décrivant chaque contour du motif qui s'appliquait sur la laine. Le foulard ressemblait à un clavier électronique. Ce foulard, elle l'avait depuis longtemps, depuis qu'elle jouait du piano. Ici et là, on remarque d'ailleurs les traces de sa vieillesse. Le trou causé lorsqu'elle s'était accroché sur une branche, les bouts de fils tirés, tous ses détails qui tracent son passé, lorsqu'elle était haute comme trois pommes et qu'elle s'amusait à l'extérieur. La blondinette remit le foulard autour de son cou et observa son reflet pour vérifier qu'elle l'avait bien remis. Or, petit bonus dans le reflet, Shaolan. Ces joues devint légèrement rouge à la pensée qu'elle était vraiment près de lui. Mais, allait-il apprécié? Était-ce vraiment lui? Il n'y avait qu'un moyen de vérifier.

    Fouillant dans la poche de son manteau, Rim sortit son téléphone cellulaire, le déverrouilla, chercha Shaolan dans ses contacts et ouvrit son cellulaire pour avoir l'option clavier. Après quelques secondes, elle finit d'écrire son message et envoya. Il restait plus qu'à voir si l'étudiant dans le train allait recevoir un message texte..

    « Hey.. Si je te dis qu'il y a une bombe dans un métro, tu fais quoi? »
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