[ Gomen gomen gomen gomen gomen gomen ! Ça m'a prit 5 mois T-T J'avais pas du tout d'inspiration jusqu'au aujourd'hui ! PARDONNE MOI D: ]

Un bruit. Répétitif, bruyant, dérangeant et énervant. Encore, s’arrêtant l’espace de quelques secondes avant de reprendre de plus belle. Que pouvais bien être cette chose ? De la musique ? Non, elle serait constante et les répétions n’auraient pas lieu d’être. Des voix ? Encore moins. Une boite de musique ? Peut-être bien, mais c’était moins agréable à entendre. Agressif, oui. Fonçant les sourcils, grommelant quelque voyelle accompagnée de petites étoiles de censure, le bruit finit par le réveiller. Oui, lui, le brun. Étendu de long en large sur le lit, non, le paradis, le jeune homme finit, bien malgré lui, par se redresse, se frottant les yeux endolorit par le manque de sommeil. Retenant son envi de se laisser tomber contre le matelas, replongeant dans le pays rêve, il se changea les idées en balayant son entre, son royaume, le monde à l’envers, à prendre dans le bon sens avant de le trouver. Quoi ? Et bien le bruit. Poser innocemment sur la table de chevet à côté du lit, vibrant et chantonnant une chanson d’origine Hongkongais, le portable. Envoyant un bon nombre d’onde meurtrière sur la pauvre créature, le brun se retenait d’écraser son poing sur l’objet, mais après murent réflexion, il s’y résigna et tendit le bras pour prendre le portable. Soulevant le dessus d’un moment de la main, plissant autour tout les yeux à cause de la lumière, parce qu’il n’y avait aucune lumière dans la pièce, une expression de surprise se dessina sur son visage luisant. 17 appels manqué d’une fille dans sa classe et 8 messages de la même personne. Soupirant, il commença à lire les messages, sans y porté plus d’attention qu’un coup d’œil avant de remarquer l’heure des envois. 13h42. Attend, il ne pouvait pas être si tard ?! Il aurait manqué les deux premiers cours. Quittant des yeux le petit écran pour chercher le cadran, il resta bouché en constatant que c’était la bonne heure. Sautant aussitôt hors du lit, le jeune homme accouru à la fenêtre, écarta les rideaux et lâcha un gémissement de douleur. Beau soleil, trop beau soleil. Brulant, il recula de quelque pas et alla machinalement dans la douche. Vraiment, ce n’était pas le temps de glander. Rapidement laver et habillé d’un t-shirt blanc et rouge, d’un sweat shirt noir et d’un jean de la même couleur, le jeune homme quitta rapidement sa chambre, barrant derrière lui avant des descendre les marches et se dirigé vers l’Université qui n’était qu’a quelque minutes de là. Sachant que les professeurs ne le laisseraient pas entrer en classe, il décida d’aller déjeuner à la cafétéria. Oui bon, ce n’était pas super bon, mais ça passerait. Omelette et boisson à la main, sur la table et dans le ventre, le brun prit son temps pour manger et passé le temps, n’ayant rien d’autre à faire. Par contre, son moment de détente fut toute fois interrompu. Un voix semblant venir du plafond articula son prénom et lui demanda d’aller voir le directeur. Haussant les épaules, croyant à un simple entretient, il quitta la table, jeta les assiettes et se dirigea ensuite vers le bureau, l’entre du démon.

Claquant la porte derrière lui, faisant faiblement tremblé les vitre et fait sursauter la secrétaire, le jeune homme ne prit même pas le temps de s’excuser et descendit rapidement les marches, grognant. Mais, ils sont tous fous ici ?! se disait-il. Comment les professeurs avaient put lui faire ca ? Ils savent bien qu’il est le maitre du club de karaté, mais même si l’entrainement l’épuise, le faisant manquer des cours, ils n’avaient pas pu respecter ça. Prit avec une semaine de retenue, il allait devoir, bien malgré lui, l’accepté sans ronchonner parce que bon, il ne voulait pas avoir une mauvaise réputation. Portant le papier de retenu à ses yeux, le brun chercha quelque seconde la classe où il devait avoir sa retenue, il descendit encore quelque étage avant d’arrivé sur le bon. La classe au bout du couloir du premier étage… ça promettait. Trainant les pieds, provoquant de petit bruit, lorsqu’il fut devant la porte tant ……tant…….énervante, dérangeante, comme le portable quoi, le jeune homme resta un moment devant celle-ci avant d’avoir le courage d’ouvrir. Glissant sa main, poussant ensuite la porte sur le côté, il baissa la tête, réflexe et habitude représentant une certaine politesse, il resta ainsi jusqu'à ce qu’il est posé ses affaires sur un bureau avant de………………………

- Ah, Shaolan Li, n’est-ce pas? Je suis Itaru Li -Li-san s’il te plaît- et c’est moi qui s’occuperai de la retenue.

C’était une blague… ?!

- Tu as toujours été un gentil garçon, non? Pourquoi est-ce que tu te retrouverais ici…

Il rêvait…. ?!

- … mon cher frère. Comment va papa et maman? J’espère aussi… que Sakura se porte bien.

Relevant la tête, un air ahurit sur le visage, le jeune homme portant le prénom de Shaolan écarquilla les yeux en apercevant qui se tenait devant lui. N’ayant pas changé du tout, seul son aura était plus froid, mature, c’était lui, son frère. La personne qui l’avait poussé à venir au Japon, la personne qui lui tourmentait l’esprit depuis maintenant 3 ans, la personne qui hantait ses rêves………… F*CK ! Sentant une multitude de sentiment l’envahir, rampant sous sa peau, il ne put que réagir d’une seule façon : crier.

« CONNARD !!!!!!! JE VAIS TE TUER !! JE VAIS TE FAIRE PAYER LA MERDE QUE TU AS FOUTUE DANS MA VIE ! JE-je…………… » S’écria t-il avant de redevenir silencieux.

Tremblant de tous ses membres, serrant et desserrant les mains, l’espace de quelque seconde, il chercha une arme à se mettre sur la main, mais rien. Les chaises peut-être mais….mais…….Parcourut d’un brusque frisson, Shaolan se mordit la lèvre inférieur lorsque les images de la nuit sanglante lui revint à l’esprit, alimentant sa colère, il n’arrivait plus à tenir en place et, rapidement, celui-ci se précipita vers son frère, poing levé.

Sentant le revers de sa main frapper le menton de son frère, le bruit, la sensation chaude sur sa main faite partit le jeune homme dans une sorte de transe. Jouissif? Désespérant? Pourquoi? Comment? Quel était cette sensation qui lui parcourrait le corps, semblant à un rat qui essayerait se sortir d’un labyrinthe remplit de pièce plus meurtrière l’un que l’autre. Était-ce de la joie, du soulagement, de l’extase qui remplit le karatéka si… si….. Instable? Ce coup de poing, pourquoi au fond de lui, il ne ressentait pas toute la joie qu’il avait espéré avoir lorsqu’il lui aurait enfin mis le poing au visage? Peut-être du remords? Mais pourquoi?!
Fixant son poing avec une expression effacé, pensif, ne comprenant plus pourquoi il avait fait ça, la réalité lui revint par contre comme une grande gifle au visage lorsque la voix de son jumeau lui revint aux oreilles.


- Woah! Tu n’as pas perdu la main, à ce que je vois… toujours aussi fort, toujours aussi beau, musclé… bref, ce n’est pas pour rien que nous sommes jumeaux!

« Parle pour toi! Je ne te considère plus comme tel! » Lui cracha aussitôt Shaolan au visage.

Sans réfléchir, sans avoir pris le temps de réfléchir à la réaction de l’adversaire, comme tout mon maitre karatéka aurait fait, trop perturbé, il en oubliait même les règles de base de tout combat et fut plus que surpris lorsqu’un coup, un rendu, lui fut donné dans le torse, lui coupant la respiration quelque seconde avant que celui-ci soit projeté vers les bureaux sur lesquels il manqua de peu de tombé. Fonçant les sourcils, étirant une grimace, le jeune homme chercha par la suite son jumeau des yeux et, brusquement, ses paupières s’écartaient lorsqu’il entendit un bruit de porte. Tournant rapidement la tête vers la provenance du bruit, un frisson parcourut le corps du brun lorsqu’il vit que son frère pointait une arme sur lui. C’était presque déloyal, injuste. Sentant toute fois un stresse lui monté dans le dos, son cerveau en alerte, Shaolan essaya de reculer, mais bien sûr, Itaru avança.

- Tu m’as tellement manqué, tu ne sais pas à quel point… je… je…

Ne sachant quoi répondre, trop tendu, trop effrayé, trop…. Pour répondre.

- Écoute, moi, s’il te plaît…

Non. Il ne voulait pas l’entendre. Il ne voulait pas qu’il lui explique… qu’il lui dévoile tout…

- Je ne te tuerai pas, je veux simplement que cette foutue retenue passe le plus rapidement possible, tel est mon emploi. Alors, assis-toi et tais-toi.

« Ne me donne surtout pas d’ordre! Je ne m’y plierais pas pour tout l’or du monde! Tu n’es pas un professeur… tu n’es qu’une personne normale….Un passant… » Lui répliqua aussitôt Shaolan avec un ton dur, méprisant.

Mais, après quelques minute de silence, repoussant le plus qu’il le pouvait ses souvenirs, il finit par contre par ne plus y arriver. Submergé, le jeune homme baissa les yeux au sol et parut soudain devenir vulnérable. L’était-il réellement? Qui sait, mais… il ne répondit qu’en sanglot rageur aux dernières paroles de son frère.

- Je sais que tu m'en veux, que tu veux me tuer, mais... j'avais... mes raisons.

« Des raisons… Lesquels? »

Trop lâche, trop blessé, trop meurtris, les yeux fixés sur les carreaux uniformes qui s’étendait de long en largue sur le sol de cette vieille classe qui avait vu de nombreuses générations grandirent, assit sur des chaises semi-droites et dessinant sur les bureaux un jeune homme les observaient. Tâché de marqueur, de vieillesse à force de bris d’efface et de marque de ciseau, c’est pauvre vieux bureau, quelque peu déplacé, pour cause de l’excitation qui était devenue plus intense, plus violente, plus haïsseuse avait été agressé. Rage, colère cette atmosphère était pourtant retombée lorsque le jeune homme s'était perdu mentalement, les yeux toujours cachés par ses mèches brunâtres, voir caramel, qui sait, ses cheveux étaient peut-être sucrés? Si on oublie cette parenthèse des plus étranges, les yeux fixés sur la poussière qui s’accumulait au sol, après un moment, finalement, halleluyah, Shao’ redressa la tête au moment ou les paroles de son frère vinrent faire tremblé ses tympans et, peut-être tout son corps.

- Parce qu’elle occupait toutes tes pensées, crétin, je te l’ai déjà dit…

Toutes ses pensées? Que voulait-il dire? Pensait-il à elle quand il dormait, quand il mangeait, quand il était sur le trône? Prenant un moment pour bien y repenser, il revoyait les boucles châtain clair de la jeune fille qui courrait vers eux, quand les jumeaux ne faisaient qu’un, quand d’un simple regard, ils pouvaient de dire des montagnes et des rivières d’histoire, de secret. Assit chacun sur une balançoire, il revoyant les moments de rire, de tristesse, de colère que les trois gamins avait vécus et, finalement, il comprit. Non, oui. Il n’était pas certain. Pouvait-il avoir été jaloux de Sakura? Jaloux de l’attention qu’il portait à la jeune homme, jaloux de l’amitié? Jaloux de leur retour de classe, main dans la main, riant, se souvenant du prof de gym qui s’était écrasé le nez sur le cheval à bascule? Mais oui, mais quel idiot! Des jumeaux, lien de sang, lien de vie. Bordel. La boulette……..Mais quel égoïste celui-là!

« Itaru……….je……… »

Regardant le jeune homme, tentant de faire le contact, de toucher son attention, un pardon se coinçant dans sa gorge ainsi qu’une nouvelle bouffée de rage, il ne put pourtant la déprendre, de la laissé couler le long de sa bouche, car un bruit l’avait interpelé. Se contentant de chercher la provenance du bruit des yeux, il leva un peu les sourcils, perdant un peu son air sombre pour un air plus neutre en le voyant déposé son arme. Une certaine tension glissa des épaules de Shao, mais ne changea toute fois par son attitude qui redevint tendue, plus tendu, encore et encore, au fur et à mesure que celui-ci s’approchait, le faisant de nouveau tremblé, de rage et d’incompréhension. Sentant pourtant une attitude douce, apaisante émanant de son jumeau, sa rage ne pu que descendre d’un cran. Hypnotisé, perdu dans les pensés, les souvenirs qui n’avait pas arrêté de venir à son esprit, le jeune homme sursauta lorsqu'un main saisi de son poignet et PAF. Un contacte. Humide, sucré, doux. Qu’est-ce que c’était? Fermant les yeux l’espace de quelques seconde, le jeune homme comprit, saisi brusquement ce que c’était cette sensation et écarta les yeux. Que faisait-il? Que tendait-il de faire? Une mauvaise intention? Non. Il ne l’aurait pas! Il ne se laissa pas faire, non. Pris d’une montée d’adrénaline, le jeune homme ayant toujours les lèvres de son frère coller aux siennes tourna brusquement la tête vers le côté, mais avant qu’il put être complètement libre, il sentit un coup dans son dos. Un autre contacte, plus désagréable, plus douloureux. Le mur, bien dur, voilà ce que son corps avait percuté et puisque la douleur saisissante lui fit perde sa détermination, la noyant dans des spasmes de douleur, les lèvres de son jumeau virent facilement retrouvé sa place, appuyant sur les siennes. Le sentant le parcourir, découvrir son intérieur et sa dentition droite, Shao’ plissa les yeux, lançant un regard de tueur, de meurtre vers son double avant d’être libéré. Reprenant l’air qui lui avait manqué, déconcerté et de plus en plus perdu, autant mentalement que physiquement, il s’apprêta à répondre violemment, lui balancé un coup de poing ou deux, histoire de lui faire payer à ce c*nnard, mais une nouvelle sensation l’arrêta de nouveau. Parcourant son cou, cette sensation qu’il avait goutée dans sa bouche parcourait maintenant le dessus de son épiderme, provoquant de drôle de réaction chez lui tandis qu’il essayait de se libéré, sentant deux mains le retenir au mur et une jambe lui compliqué la tâche.

« Idiot………l-lâche…….ne me touche pas……………………………… »