Vous-vous demandez certainement comment j’ai encore pu me retrouver dans les chiottes... Eh bien rien de très compliqué ! Pour vous l’expliquer il faut que je remontes là où tout à commencé... C’était il y a environ un mois...
En rentrant chez moi, je m’étais précipité vers la boîte aux lettres en espérant trouver les résultats de mon dernier concours photo. J’étais si excité que j’en avais presque arraché le portillon. Après avoir pris le tas de lettres, je m’étais assis sur les marches devant la porte d’entré en triant les publicités que je balançais derrière moi. Enfin, je trouvais l’enveloppe marqué de mon nom. Je l’ouvris avec délicatesse et fit glisser le papier plié à l’extérieur. Après avoir respiré un bon coup, je le dépliais et parcourus la lettre prudemment. J’aperçus alors la mention « admis ». J’étais si fier de moi que je ne pus m’empêcher de faire des gestes totalement improbable en criant de satisfaction. Au milieu de mon délire, je ne cessais de répéter «Admis ! Admis ! Je suis Admis !!!! ... O_o Admis ?! »Mon sourire retomba et je me mis à réfléchir... Admis à quoi ? Ce concours ne pouvait m’offrir qu’un appareil photo si j’étais dans les trois premiers... Pouvait-on être admis à un cadeau ?
Je reprenais le papier et le relu attentivement. J’imaginais ma mine virer au vert, au blanc puis au bleu. J’articulais les mots que je déchiffrais avec détail pour essayer de m’en convaincre... Ou bien de me réveiller du cauchemar. « Monsieur Hyung Ha Jin, vous avez atteint l’âge requis pour pouvoir vous former à servir votre pays... [je zappais] Vous êtes admis au service militaire, veuillez-vous présenter le 29 mai prochain.... bla bla bla... [le temps que ça atteigne le cerveau]... QUOIIIII ?! »
Ainsi je me suis retrouvé à passer la journée préliminaire à la salle polyvalente de l’université. Elle avait été aménagé pour l’occasion, avec divers ateliers mis à disposition.
Je me décidais à commencer par la documentation en posant la principale question : Combien de temps le calvaire allait durer !
Le standardiste, vêtu de l’uniforme me répondit d’un air bref et sec «Un an Monsieur ! ». Il était si raide et crispé que je ne pus m’empêcher de répliquer «Détends ton string mec, le chef n’est pas là ! ». Sa face dénuée de sentiments me laissait croire que ma blague était de bas niveau. Tsss... Aucun sens de l’humour ! Je me détournais en lui faisant un signe de la main d’un air amer «Cool l’uniforme hein... ».

Le passage sur les autres stands était obligatoire mais fort-heureusement l’ordre des visites nous était confié. Je commençais pas la visite médicale, car l’infirmière était très agréable à regarder. Seul point positif depuis mon arrivé !
Elle prit mon poids, ma taille et me posa diverses questions en remplissant un dossier jaune cartonné quelle avait calé sur ses genoux. Je l’écoutais sans rechigner, et même quand elle me demanda de signer tout un tas de feuilles, je la regardais en bavant. Avant de partir, j’eu le temps de demander son numéro de portable ainsi que de jeter un coup d’œil maladroit dans son chemisier quand elle me raccompagna à l’autre bout du bureau.
Je cherchais alors la prochaine étape... Je fus attiré pas un bruit imitant celui d’une grosse mouche, ce qui réveilla ma curiosité. Passant la tête derrière un rideau blanc en suspension, je découvris une scène... horriiiiiible !!! Une dizaine de mec en rang se faisait tondre les cheveux comme des moutons ! Effrayé et dégoûté pas ce que je venais de voir, je me retournais en caressant ma tignasse blonde. J’étais prêt à renoncer à ma jeunesse et aux femmes, mais couper mes cheveux c’était de trop ! Hors de question de ressembler à une brosse à chiotte et d’être habillé en vert caca doigt !
Tout affolé, je cherchais un moyen de retarder le supplice. Je décidais d’aller manger à la petite cantine d’appoint que nous offrait cette journée pour réfléchir.
Le plateau était assez limité : Riz, porc au curry cramé et glace en pot (le même qu’ils nous donnent à la maternelle... quand ils disent qu’ici on devient un homme j’ai peine à y croire !). Je m’installais à la seule table de libre et commençais à m’empiffrer en cherchant une échappatoire. J’avais tellement d’idée fantasque que c’était dur de choisir... Aucune n’était vraiment approprié :

Se planter la fourchette dans la main :
Je serais direct allé à l’hôpital, escorté par mon adorable infirmière... Mais deux semaines après je serais de nouveau retourné à la case départ.
Résultat : REFUSÉ

Foutre une tarte à un officié :
Mouais... nan, si j’lui fournissais la patte il allait me donner une poire, une pèche et qui sait, pt’être un melon ! Il risquait d’abimer mon beau facies.
Résultat : REFUSÉ

Draguer le Général :
Pas mal... Il me renverrait sur le champ... Mais j’ai entendu qu’il avait habité au Texas toute son enfance et qu’il était accro aux traditions. X_x En 1970 ils tabassaient les homosexuelles jusqu’aux sang et ils les trainaient par le pénis jusqu’à qu’il s’arrache ! **je mettais ma main sur mon entre-jambe** Trop dangereux ! O_O
Résultat : REFUSÉ

J’étais à cours d’idées... Rien ne me venait, j’tais désespéré jusqu’au moment où mes yeux se posèrent sur le stand des tests psychologiques... C’était prometteur et sans danger ! Certes ce serait osé et ma réputation en prendrait un coup, mais c’était toujours mieux que d’être un chauve aux allures de courgette délavé !
Résultat : ACCEPTÉ *o*

J’attendais que la cantine soit à son comble pour commencer mon plan. Après avoir regardé à droite et à gauche, je m’emparais de mon pot à glace et le pressa pour que son contenu moulé déborde de l’emballage. Je soufflais un bon coup pour vider mon esprit du peu de sagesse qu’il pouvait contenir, pris un air de total débile et m’écrasais le dessert sur le front. La populace ne tarda pas à me dévisager : Bingo ! J’avais gagné la première phase. Maintenant il fallait passer à la deuxième . Je me levais et tournais autour de la table en grimaçant (la glace était tellement froide que c’en était naturel). Mes cris animaliers donnaient la cher de poule. Je ne pus m’empêcher d’aller lécher la jour de l’infirmière au passage... quitte à faire le fou, autant en profiter !
Je dus attendre encore quelques minutes avant que l’on vienne me chercher. Dommage... Je m’amusais bien. Deux militaires baraqué m’escortèrent à l’extérieur. L’un deux tamponna une fiche qu’il me scotcha au visage, et ils reprirent leurs place. Je louchais sur le papier, et me hâtais de parcourir la polycopie quand j’aperçus en rouge la mention «MENTALEMENT INSTABLE ».

- YEEAAAAAH !!!! I’m THE Better !!

Tout fier de moi, je traversais la cours en me déhanchant, sans oublier de serrer la feuille qui me devait ma sauvegarde capillaire contre mon torse.
Je jouissais de ma liberté comme si c’était mon dernier jour, sautillant au grés du vent, bourdonnant aux chants des oiseaux (xD)... Et comme pour accentuer ma bonne humeur, un groupe de jolies lycéennes fleur croisa mon chemin. Je les saluais de la main, toujours perché sur mon nuage avec mon sourire béta.
Je ne m’en était pas rendu compte tout de suite, mais elles plaisantaient et parlaient entre elles... Je me demandais si elles ce disputaient mon charme, mais j’eu vent de quelques mots...

- Tu crois qu’il est blessé ?
- Nan, c’est blanc...
- Blanc ? Ah mais...
- Rah t’as toujours des idées mal placés !
- Il est mignon comme ça... hi hi hi
- Je trouves plutôt qu’il a l’air peu fréquentable...

Quoi ?! Moi, peu fréquentable ? Et c’est quoi ce « blanc » dont elles parlaient ?!
Je tentais de regarder mon derrière pour voir si part le plus grand hasard je me serais assis sur un tas de poussière mais rien. Je passais ma main dans mes cheveux, comme à mon habitude quand je la retrouvais pleine de substance gluante et blanche. Je mis mes mains en l’air comme pour dire « j’ai rien fait ! » et les jeunes filles me regardèrent d’un air encore plus suspect.
Je n’avais vu personne aujourd’hui, et j’avais pour habitude de me doucher après l’acte... Je réfléchissais un peut quand je me rappelais de la crème glacée... Rah mais quel con ! Sans plus attendre je me précipitais dans l’université, et rasais les couloirs comme je pu pour ne croiser personne et me hâtais de pousser la porte des toilettes.

C’est donc ainsi que je me suis de nouveau retrouvé dans les chiottes !
Aprement, personne ne venait jamais ici... Appart moi qui était maintenant un habitué. Je m’avançais vers le lavabo et plongeait ma tête sous le robinet en frottant. Il me fallut une bonne dizaine de minute pour faire disparaitre la crème glacée qui c’était imprégné.
Je relevais enfin le tête en poussant mes cheveux trempés en arrière. J’avais pris la salle habitude de tout le temps les laisser devant mes yeux, mais finalement, mon visage étant dégagé, j’étais encore plus beau. En fait il faudrait que je penses un jour à racheter une brosse... J’en avais bien une qui trainait quelque part mais impossible de la retrouver dans mon bordel.
J’étais en totale admiration devant mon portait. J’examinais chaque partie de mon visage, faute de ne pas l’avoir fait depuis des lustres. J’avais conscience de ma beauté, mais le matin je n’avais le temps que de me brosser les dents et de m’habiller avant de partir... En me regardant comme ça, j’avais presque envie de me lever plus tôt pour renouveler l’expérience.
Je reculais un peu et fis mine de passer devant le miroir pour la première fois. Je me fixais romantiquement.

- Oh... Quel de beau gosse....

La folie précédente n’était apparemment pas passagère. J’entamais un monologue torride avec mon reflet. On pouvait différencier mes personnages grâce à mon ton.

- Sex ! (reflet)
- Tes yeux sont comme des pierres précieuse (moi)
- Tu es flatteur, ce n’est pas comme ça que tu m’auras... (reflet)
- Tu es déjà à moi... Smouak **regard de lover** (moi)
- Viens, je t’attends... Je vais te monter ce que je vaux... (reflet)
- Je ne suis pas un mec facile tu sais... **se passe une main dans les cheveux** (moi)
- Euh... (reflet)
- Bah quoi ! Tu abandonne déjà ? (moi)
- Non mais... (reflet)
- Tu veux que ce soit moi qui joue le mâââle... Ma virilité te tueras ! **d’une voix mielleuse** (moi)
- Nan, mais y a quelqu’un derrière toi ! **pointe quelque chose au dessus de mon épaule** (reflet)
- Haaaan !!! Tu... **chuchote** Tu crois qu’elle nous a entendu ? (moi)
- Euh... Oui TT_TT (reflet)
- On est fichu !!!! (en cœur)

Je me retournais, en prenant un air totalement décontracté et naturel. J’étais un peu déçus de ne pas avoir pu terminer mon monologue, et si je n’avais pas été interrompu par une fille, j’aurais certainement été énervé...
Je la regardait de haut en bas... Plutôt mignonne et bien foutue. Seulement elle m’avait vu dans une situation très embarrassante et les probabilités pour qu’elle sorte avec moi étaient très minimes (direct). Quand mon regard se posa enfin sur son visage, je retenus un souffle. J’étais totalement paniqué pas l’événement inattendu. C’était Pearl ! Cette Pearl !! La sœur de mon frère !!! J’avais rêvé plus d’une fois de ma rencontre avec elle... Et elle n’avait rien de commun avec celle-là. J’aurais enfilé mon plus beau jeans et mon plus beau T-shirt... J’aurais mis des chaussettes totalement assortis et sans troues ! Je me serais montré polie et discipliné pour l’amadouer... Haaaaan le destin était contre moi !!!
J’essayais de reprendre mon calme... Mon frère ne devait pas être très loin, il sauverait peu être la situation. Momo !! Aide moi !!!
J’étais de nouveau face au miroir, face à mon reflet. Je me mis à chuchoter avec ma conscience.

- Qu’est ce qu’on fait ? (moi)
- Je propose de prendre nos jambes à nos coups ! (reflet)
- Si on fait ça, on aura encore plus l’air minable... (moi)
- Depuis quand ça t’inquiète ? (reflet)
- Depuis que la sœur de Moon est rentré dans les chiottes... Mais, attends une minutes, qu’être ce qu’elle fait ici ? C’est chez les mecs ! (moi)
- T’es sûr ? (reflet)
- **réfléchit** Nan... J’ai pas fait attention aux inscriptions sur la porte quand je suis rentré... (moi)
- Mais quel con ! (reflet)
- Eh ! On était pressé j’te frais dire ! (moi)
- Bah démerde toi tout seul maint’nant ! (reflet)
- T’es qu’un lâche ! (moi)
- T’avais qu’à réfléchir. (reflet)

Ma conscience ayant pris ses clicks et ses clacks, je me retrouvais seul devant le miroir. J’étais figé à regarder le reflet de la jeune femme, et attendait qu’elle parle la première... Après quoi j’espérais pouvoir relever la situation. J’appelais Moon en silence dans ma tête, même si je n’étais pas totalement certain qu’il allait me venir en aide.

[pas terminé la mise en page =O j'le ferais un autre jour x)]

« Tilili »

Un sourcil levé, je cessais alors de regarder ma « demi-sœur » dans le miroir et m’avançais vers elle. C’était un portable ça non ? Elle appelait Moon ? Non… Je ne l’avais pas entendu parler… Alors… se pourrait-il qu’elle prenne des photos ?! Je l’avais vu taper quelque chose sur le clavier… UN MMS ?! A qui ? Comment ? Pourquoi ?
J’avançais, de plus en plus furieux, croisant discrètement les doigts pour que j’eu tors… J’espérais que se soit au moins pour prévenir Moon, mais du peu que j’ai pu entendre parler de Pearl, elle était fortement capable d’avertir toute l’université qu’un fou se flattait dans le miroir ! Han… Si les filles venaient à savoir ça… Ce serait la fin des asperges ! Enfin surtout de la mienne !
Je la vis paniquer fur et à mesure que je m’avançais, et malgré le moment critique, j’éprouvais une certaine jouvence en voyant le visage de la jeune femme perdre forme. Se qui… Malheureusement prit fin au moment même où elle ouvrit la bouche et m’aspergea le visage de parfum. Et pas de n’importe quel parfum, attention ! Du Dior ! J’en étais même flatté, quoi que pour elle se ne devait pas être grand-chose… « Bah quoi, j’en ai quand je veux du parfum de marque, il m’est même livré avec le réalisateur qui sort de la boîte en me présentant son produit » *se refait la voix de Pearl exagéré dans sa tête*.
Bon, trêve de plaisanteries. Le parfum, que se soit de la marque ou pas, ça brule les yeux ! Elle m’avait traité de suppositoire de Satan, et il ne fallu pas me supplier pour lui gueuler dessus tout en me frottant les yeux « Sal gosse de riche ! J’vais te plonger la tête dans les chi… ». Ouais… Bah même en élevant la voix, ça n’avait pas l’air de l’effrayer, ni d’estomper ses idées farfelues pour me pulvériser.
Elle m’enroula de papier cul, et j’étais littéralement transformé en momie. Ce que je ne comprenais pas dans tout se cirque, c’était pourquoi j’avais autant de malchance… Comme vous en avez certainement déjà fait l’expérience, il n’y a JAMAIS au grand JAMAIS de papier toilette dans les chiottes de l’université ! Et là, comme si Mlle Pearl avait demandé à la bonne de passer avant qu’elle n’aille faire sa petite commission, il y en avait ! Et pas qu’un petit peu… Juste assez pour enrouler un mètre soixante seize de pauvre mec qui passerait par là !
Et quoi de plus normal que de me faire tomber pour m’achever…
J’étais littéralement couché au sol, et je remerciais Dieu pour avoir fait qu’il soit propre. Je ne bougeais plus, bien que j’eu réussis à sortir mes deux bras du sarcophage de Lotus. Pearl s’était enfermée dans une cabine, et j’attendais patiemment qu’elle sorte pour savoir si j’allais bien… Vous connaissez tousses cette technique, non ? Celle de faire le mort en attendant que votre adversaire se rapproche lentement en baissant sa garde pour mieux lui sauter à la gorge après. Eh bah ça marchait très bien avec Moon quand nous étions petits… Mais pas sur que ça ai le même effet sur la sorcière…
Après avoir attendu une bonne dizaine de minute, je décidais d’abandonner. Je me relevai avec l’aide de mes mains et essaya de me défaire de l’emprise de mes bandelettes quand j’entendis un rire familier. Je redressais la tête lentement en plissant des yeux pour que ma vue soit plus nette… [C’était peu être pour ça qu’elle avait utilisé du Dior, ça fait effet plus longtemps !] Et je regrettais aussitôt d’avoir espéré la venue de Moon. Se sale fumier se foutait de ma poire ! Je me promettais intérieurement de lui en faire baver plus tard… Non, maintenant serait mieux !
Je m’avançais en sautillant vers lui… Mais me pris la porte des WC en plein dans la figure. J’essayais de ne pas perde l’équilibre que mes pieds joint m’empêchaient de garder en papillonnant des bras. Et quand je fus enfin stable, Pearl s’embroncha dans le papier toilette ! Non mais à croire qu’elle le faisait exprès ! A mon plus grand plaisir elle s’affala au sol, mais elle m’entraîna dans sa chute… Je n’essayais même pas de me rattraper, de toute façon avec une telle journée se devait certainement être mon destin alors pourquoi l’affronter…
Pearl se réceptionna sur les coudes, alors que moi je me retrouvais le nez sous sa jupe. J’entendais Moon redoubler d’hilarité, et je me retenais de ne pas en faire autant. En effet… Je tenais là un scoop ! La grande Madame Smith, ne portait pas une lingerie raffinée en dentelle. Non, c’était une petite culotte blanche, couverte de cœurs et d’oursons/Lapins. Difficile d’identifier en faite, car les couleurs et les formes c’étaient délavés avec le temps. Elle devait certainement avoir ses raisons, mais peu m’importait, j’avais là de quoi faire du chantage.
Je ne perdis pas de temps à me relever et à m’éloigner d’elle en sautillant. Maintenant je la connaissais assez pour savoir qu’elle était prête à tout pour exterminer mon espèce !
La voix de Moon me fit sursauter.

- Mais qu’est ce que vous foutez bon sang vous deux …

Je ne mis guère de temps à riposter en pointant Pearl du doigt et en me rapprochant de lui.

- C’est elle qui a commencé !

Maintenant j’étais assez proche pour lui piquer son portable. Je cherchais dans sa boîte de réception, et lu le message que Pearl avait envoyé. Même si je m’en doutais, rien que d’avoir la certitude que ma vie sociale s’effondrait me dressait les poils. Je pointais l’écran sur le nez de Pearl.

- A qui d’autre as-tu envoyé se message ?

Je me montrais menaçant, même si mon accoutrement était à mourir de rire. D’ailleurs il serait temps de m’enlever tout ça…
Je regardais toujours la jeune femme tout en me débâtant de ma prison de papier cul.
Un bruit de poignet nous fit alors tousse tourner la tête vers l’entré des chiottes.

Et là, c’est comme dans les filmes… Le temps marche au ralentit, on voit toute les étapes de la scène… La poignée qui tourne, moi qui suis effaré, la porte qui s’ouvre… tout doucement bien sûr… J’ai le temps de voir un paquet de fille derrière, toutes avec leurs portables à leurs mains.

J’avais là la réponse à ma question… La nouvelle s’était propagée à la quasi-totalité de l’établissement. Mais je ne perdais pas espoir, j’avais encore peu être une chance de m’en tirer. J’attrapais Moon par le col et Pearl par le bras, et les entraînais tout deux dans la cabine que la sorcière avait laissé ouverte en m’assommant. J’avais consciente que mon allure de momie sauteuse était très comique, mais ce n’était pas se qui m’importait le plus. Je refermais la porte à la verrouilla. J’entendis le troupeau rentrer dans la pièce…
Moon et moi, perché sur la cuvette, portions Pearl qui n’avait pas assez de place pour en faire de même. Un bras et une jambe chacun, pas de jaloux… Quoi que j’aurais bien laissé Moon s’en charger entièrement. Sauf que c’était ma réputation déjà bien entamé qui était en jeu.
Je menaçais Moon du regard pour qu’il ne fasse aucun bruit, et plaqua ma main sur la bouche de Pearl pour qu’elle se taise.

[PS : Quand il "insulte" Pearl, c'est comme quand on se dispute avec sa soeur. xD Il est énervé mais il ne la déteste pas, c'est euh... *cherche le mot* taquin !]