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Bienvenue à Konoha High School !
Depuis les événements dramatiques de 2011, beaucoup de choses ont changées... Une étrange bactérie du fond des océans vint semer la zizanie et les humains ne sont plus vraiment pareils... La ville de konoha, 25 ans plus tard, sous le signe du chaos et d'un régime totalitaire, venez vivre l'aventure !
Oserez-vous vivre dans un monde où la normalité n'existe plus ?
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 Garde à vue ... [PV : Badou Nails]

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MessageSujet: Garde à vue ... [PV : Badou Nails]   Garde à vue ... [PV : Badou Nails] Icon_minitimeJeu 8 Juil - 16:01

Il est 4 heures et demie du matin, nous devrions êtres libérés à 10 heures, disais-je en regardant ma montre.

En prison, rien n'est pire que tout ce qu'on a pu traverser comme expérience, surtout avec le « Gun Smoker » … Badou était recroquevillé par terre sur lui-même en train de gémir, le bras tendu vers le haut passant à travers les barreaux de la cellule, espérant qu'on lui donnerait de quoi calmer son envie … Mais c'était inutile … Cela devait bien faire cinq heures qu'on était dans cette cellule.

Aux premières heures de la garde à vue, Badou était totalement en train de criser pour sa cigarette, là il était devenu à court d'énergie et n'osait plus réclamer son dû aussi puissamment qu'il y a quelques heures … Cela me brisait de le voir comme ça pour une clope … Mais bon je considère que c'est dans sa nature et même si c'est un ami que j'aime profondément, le voir comme ça me rend tout confus … On allait bientôt être libérés … Je décidai alors d'appeler mon frère Koshô pour l'informer de la situation ...

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*** Flash back ***

Kureha Shinogi … Elève en 1ère année de médecine à Konoha Daigaku, s'était dit qu'il allait, comme chaque fois, s'ennuyer à mort. Enfin, ça c'était ce qu'il pensait au début de l'année par pure expérience du lycée … Mais il s'était bel et bien trompé, à moitié : il rencontrait chaque jour tous ceux qu'il avait connu depuis le lycée et qu'il évitait sans trop réussir à totalement les semer, mais également de nouvelles personnes. Jusque-là, une seule d'entre elles, l'avait profondément marqué, son nom : Badou Nails. Un type qui fut un rival plutôt diabolique au départ pour Kureha, se révéla finalement être un ami de grand envergure : un type d'une taille
considérable, cheveux de couleur rousse extra-longs, un cache-œil (Kureha se demandait si c'était fait exprès d'ailleurs), un goût vestimentaire plutôt bien fourni. Tout ce que Kureha avait entendu à son sujet, c'est qu'il était originaire de Russie et qu'il se surnommait lui-même le « Gun Smoker » ... La rencontre se fit totalement par hasard dans l'un des couloirs de la section médecine. Dans ce même couloir qu'il traverse depuis le début de l'année, Kureha venait de trouver un paquet de cigarettes à moitié fini … Il soupirait de voir combien la propreté était nulle ici … Il fut tiré de son soupir par une sensation olfactive qui lui emplit les
narines. Il reconnut cette odeur : c'était celle de la cigarette. De là où il était posté, il vit alors alors une personne au loin dont la silhouette se dessinait sur le sol grâce aux rayons de lumière qui baignait le couloir d'une clarté vive, et devina aisément qui c'était … Badou Nails !

Le rouquin était à l'accoutumée en train de fumer, accroupi derrière un casier scolaire. Kureha s'étonna,cela devait être la énième cigarette qu'il se farcissait aujourd'hui. Cela n'est pas bon pour la santé se disait Kureha, mais après tout il s'en fichait, ce n'était pas à lui de protéger les gens du tabac … Badou, ayant eu marre de de rester en position accroupi se releva brusquement en n'ayant pas vu arriver le colosse, passant pourtant inaperçu, qu'est Kureha. De l'autre côté, le géant bouscula Badou par surprise et cette bousculade provoqua la surprise du rouquin qui laissa tomber sa cigarette encore brûlante et inachevée sur le sol. Le « Gun Smoker » écarquilla les yeux, voir cette cigarette tomber sous ses yeux, c'était comme si plus rien autour de lui n'importait et même sa vie. Il essaya le plus rapidement de la récupérer mais dès qu'il la vit toucher le sol, c'était fini … Kureha vit cette expression dans ces yeux au moment de la chute … Pathétique, pensait-il, tout ça pour une cigarette. Le colosse détestait voir les gens fumer, au plus haut point, il généralisait en pensant que tous ceux qui avaient commencés à fumer voulaient faire ça pour faire genre … Et il détestait encore plus les gens qui en étaient accro … Mais même lui trouvait sa pensée comme paradoxale : il avait fumée une cigarette entière en seconde année de lycée mais il jurait que ce serait la première et la dernière ... L'odeur de la cigarette exprimait en lui un sentiment de dégoût si énorme qu'il avait des visions d'horreurs et des élucubrations projetées dans son cerveau : dès qu'un fumeur accro poussait sa gueulante, il sortait un gun et lui logeait une balle entre les deux yeux … Bien sûr cette vision n'était que dans son imagination, la réalité était tout autre, et bien déplaisante …

Badou frappa avec colère un casier scolaire. Le bruit du fracassement et le hurlement du métal du casier qui était maintenant dans un sale état, fit chasser cette vision de l'esprit de Kureha et le fit revenir sur terre, mais étant sous le choc du bruit, il n'eut pas le temps de riposter le crochet de Badou et sentit bien le contact entre sa joue et l'ossature du poing de celui qu'on surnommait le « Gun Smoker ». Kureha retomba sur le sol violemment et de tout son corps, ce qui eut pour effet de déstabiliser un peu le rouquin d'en face. Kureha aurait bien pu répondre, mais il n'en a rien fait. Avec le plus grand calme, et malgré sa blessure, il s'assit en tailleur devant Badou qui ne s'attendait probablement pas a ce que son adversaire ne riposte pas …

« Intéressant ce crochet du droit … Quel est ton nom ? » demanda Kureha avec le plus grand calme

Le « Gun Smoker » répondit : « Je suis Badou Nails et tu as fait tomber ma dernière cigarette par terre !!! »

Kureha voyait le rouquin bouillir de rage, tellement qu'il commençait à perdre sa respiration.

« Si c'est uniquement une cigarette qu'il te faut … »

Kureha en sort une du paquet et Badou se précipite dessus comme un félin sur la viande qu'on lui jette, pousse un cri de joie,
puis l'allume et commence la première bouffée …

« Hmm … ça soulage ... »

Après un long silence, Kureha rétorqua.

« La fumée de cigarette est aussi importante que l'air que tu respires … ? »

Sans attendre une quelconque réponse, Kureha se leva, puis tournait les talons. Badou vit avec étonnement, le géant s'en aller vers la sortie. Kureha souriait.

A cet instant précis, tout ce que Kureha avait pu penser, dire ou même sous-entendre à propos des élèves, du système scolaire, des enseignants, du rectorat, tout ça, il l'avait oublié, il ne pensait plus désormais qu'a une chose : Badou Nails. Ce type avait réussi à devenir son rival en à peine quelques minutes et pour une chose aussi simple qu'une cigarette. Tout ce qui intéressait Kureha maintenant, c'était le « Gun Smoker ». A chaque fois qu'il y repensait, un flot d'images macabres de poumons brûlés, de cigarettes carbonisées et de fumée abondante circulait dans son esprit … Tout ça tant qu'il n'aurait pas rendu son poing à Badou Nails …

C'était ainsi la guerre entre les deux rouquins, à chaque fois qu'ils se voyaient ils se tapaient sur la gueule, se faisaient des grimaces etc. Et en classe c'était bien pire, surtout que c'était Badou qui se prenait tout sur la face, étant donné qu'il était devant et Kureha au fond de l'amphithéâtre... Mais rien n'est éphémère et la rivalité entre Kureha/Badou allait bientôt s'achever. Et une rivalité acharnée donne souvent à des liens qui se créent et ces liens se transforment le plus souvent en lien d'amitié … Après la pluie vient le beau temps comme on dit généralement.

*** Fin flash-back ***

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Quel flash-back me disais-je … Que de bons souvenirs j'avais vécu avec Badou même si ça faisait très peu de temps qu'on se connaissait … Enfin trêve de nostalgie, je commençait a taper le numéro de mon frère pour l'informer de la situation chiante dans laquelle je me trouvait …

Ça sonnait … Ça sonnait … Ça tombe sur le répondeur … Et mince !

« Bon je le rappelle plus tard c'est pas grave », disais-je en
soupirant.


A la fenêtre de la cellule je m'appuyais et alors je voyais. Un clair de lune si blanc qu'on aurait pu penser que Dieu lui-même l'enviait. Cette lune me renvoyait à mes souvenirs de cette nuit, de pourquoi je suis en prison … Badou m'avait entraîné la dedans mais je ne lui ferais certainement pas payer pour ça … Cet homme, le « Gun Smoker » avait quelque chose de spécial, une force mystique. Peut-être que cette rencontre n'était pas le fruit du hasard, et la couleur de nos cheveux … Je pense que c'était tracé. Des ronflements me sortirent de cette réflexion, ces ronflements c'était justement Badou qui les produisait. Il avait dû s'assoupir en ayant trop forcé sur son envie de nicotine. C'était la première fois que je le voyais dormir …

Mon portable commence alors à vibrer, je reconnais le numéro de mon frère, je décroche !

Il répondit avant moi

« Mais enfin Kureha ! Ou es-tu ?! ça fait des heures que tu disais que tu allais rentrer !! »

Je répondis en chuchotant, mais la voix de Kosho se fit entendre tellement fort que cela réveilla Badou … Il devait probablement être au stade de sommeil léger ...

« Oui, Koshô, là je suis dans une situation un peu délicate, je sais que je dirais que je rentrerais tôt mais vois-tu j'ai pas pu empêcher ça d'arriver, je suis en prison. »


Il y eut un instant de silence : cette nouvelle avait probablement dû choquer Kosho, mais il répondit plutôt calmement. Mon frère a une bonne faculté d'adaptation tout comme moi d'ailleurs.

« Bon. Et qu'est-ce que je dois faire ? »

« Prends ma carte bancaire, retire la somme de 120,000 yens et apporte là à 10h, lors de l'ouverture du commissariat. Le code je te l'envoie par messagerie. »

Il suffisait alors d'attendre …

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µµµµ Flashback n°2 µµµµ

Avec Badou tout allait bien depuis un certain jour où on a décidé de devenir gentils l'un envers l'autre. On allait partout ou on pouvait, en clair, on s'éclatait. On jouait dans les arcades, on lisait des mangas etc. Un soir on décidait d'aller en boîte, mais le videur avait été très mécontent de notre dernière visite dans son club. Il refusait de nous laisser entrer. Je ne connaissais Badou que depuis quelques semaines mais j'imagine bien la réaction qu'il allait avoir vis-à-vis du videur et ce n'était certainement pas une réaction de sagesse …

µµµµ Fin flashback n°2 µµµµ


Dernière édition par Kureha Shinogi le Sam 17 Juil - 13:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Garde à vue ... [PV : Badou Nails]   Garde à vue ... [PV : Badou Nails] Icon_minitimeJeu 8 Juil - 18:45

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Il n'avait jamais penser pouvoir être ne serait-ce qu'ami avec lui ... Ce type l'intimidait et le mettait mal à l'aise ... Du moins, c'est ce qu'il avait ressentit à la première impression. Leur rencontre avait été mouvementée, trop mouvementée. Il ne s'était pas soucié de qui pouvait bien-être la personne contre qui il se frottait, comme à son habitude, il faut l'avouer, il avait directement riposté afin de lui montrer qu'il ne se laisserait pas faire à un affront, si minime pour les autres, mais tellement significatif pour lui. Cependant les jours passaient, et la rancœur qu'il avait pour son rival s'atténuait, pour devenir de l'indifférence, puis leurs petites taquineries, au départ plutôt méchantes, tournaient en de petites farces aux traits amicaux, comme celles de bons vieux copains. Aussitôt, après cela ils se rapprochèrent, se cherchant, s'amusant à découvrir les réactions de l'autre face à quelques petites surprise ... Comme le bon nombres de fois où le russe avait caché des mégots dans le casier du jeune homme prénommé Kureha.
Tout ce qui avait pût se passer ensuite en 2 ou 3 semaines n'étaient que des sorties entre amis, quelques petites veillées, et quelques journées passées à faire les quatre-cent coups afin de s'occuper. jusqu'à la veille.

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22h, le 3 juillet.

Je regarde ma montre ... Il est en retard de 20 minutes, quelque part cela ne m'étonne pas, il a un frère ... A ce que j'ai pu comprendre, peut-être qu'il a des problèmes dans une quelconque matière et qu'il ne parvient pas à faire ses exos ? .. Idiote proposition ... C'est les vacances pour tout le monde ... J'en ai tout de même marre d'attendre ... j'ai rien pour m'occuper mise à part tirer quelque lattes, j'ai déjà fumé 3 clopes en 20 minutes ... Il ne m'en reste plus qu'une. Plus loin quelques filles s'amusent à danser au son de la musique puissante audible depuis l'extérieur du bâtiment. C'est bon ... Elle m'énervent déjà a rigoler comme trois baleines ... Je soupire, allume ma dernière cigarette. Au bout de quelques taffs, je suis obligé de la finir en raison de l'arrivée de Kureha. Il ne semblait pas vraiment affolé, ni trop pressé d'ailleurs, bref le genre de mec qui se fiche un peu d'avoir une demie heure de retard.

- T'es en ..

- Je sais je suis en retard ! Désolé ...

- Tu m'ôtes les mots de la bouche dis donc ...

Je souriait niaisement pour le taquiner, quelque part, je savais que ça le mettait légèrement en furie. C'était le type de mec sociable mais facile à taquiner. N'étant pas un curieux, je préférais garder mes questions pour moi et, afin de ne pas mettre la soirée en l'air, garder mes réflexions ironiques, certes mise à part d'arriver une demie-heure après le moment convenu, il n'avait rien fait de mal ?

22:45h, 3 juillet

Après avoir simplement parlé de tout et de rien, sujets tellement intéressants que je préfère terre pour notre réputation, nous nous dirigeons vers le vigile qui gardait la porte. Premièrement, le fait que le type m'appelle "mademoiselle" me mit déjà sur les nerfs. Je ne pouvais m'empêcher de répondre brusquement malgré le fait que mon accompagnateur ne choisissent le chemin de la diplomatie. Il s'exprimait librement avec une certaine forme de conviction ... Mais vint la demande qui foutu tout en l'air ce soir là ...

- Puis-je vérifier votre carte d'identité jeune homme ?

Bien entendu il s'adresse à la tête rousse que j'étais ... Je fouille alors les poches de mon pantalons, de ma veste jusqu'à relever la tête en un sourire forcé et quelque peu maladroit vers l'homme qui était plus grand que moi ... Mais plus petit que Kureha ... En même temps, il était difficile de trouver plus grand que lui.

- Euh ... Bad' ? Me dis pas que ...


- Et merde ... Euh je ... Je l'ai oublié chez moi ... Y a pas moyen qu'on rentre quand même ? ... Juste pour cette fois ! Et puis même ! Je suis déjà venu ici ... Vous êtes un nouvel employé c'est ça ?

- les échos à votre sujet ne sont pas rare ! la dernière fois on m'a dit que vous n'aviez fait que de mettre le souk.

Là ... Ma pensée est prise par une envie irrésistible, je le regardais avec les yeux, du moin, un oeil doux en papillonnant de celui-ci tout en me baissant légèrement et en me rapprochant de lui.

- On a changé ... S'il vous plait ?

Suite à cette moquerie, il n'allait certainement pas nous laisser passer. la soirée était foutue en l'air d'avance, je l'avais sentit dès le départ.

J'essaie de rester calme malgré ma nervosité, je cherche mon paquet de clope, j'écarte le couvercle pour glisser mon doigt à l'intérieur ... Vide. A côté de moi, le grand roux commençait lui aussi à s'énerver devant le gardien ... Il certifié que j'étais majeur et conscient de mes actes. Le gardien ne cédait pas.

23h, 3 juillet

Nous nous sommes éloignés, attendant avec impatience le changement de videur ... Mais rien n'arrivait. Un peu plus loin une bande de copines visiblement moins âgées que moi parviennent à entrer. Je deviens fou. je me redresse, plante mon ami pour aller avouer ses quatre vérités à l'homme qui nous avait posé un tel affront.

- Mais vous n'êtes qu'un sexiste ! Une enfoiré de sexiste qui font passer les gens sur leur tête ! Escroc !


- Badou ! Calme toi ! on va avoir des ennuis ! Et puis laisse, on rentre !

Je l'ignore, en attendant la réponse du videur prit en flagrant délit .. Celui-ci ne parvient pas à prononcer le moindre mot. Il finit par me répondre d'un ton qui ne m'a jamais plus comme quoi je n'avais pas à l'attaquer de cette manière. Je n'en peux plus et la même erreur que j'avais faite avec Kureha se reproduit ... Je lui assène un coup de poing dans le ventre, en plein plexus. Il s'effondre, c'est le début d'un énorme problème pour nous deux ... Dont je suis le fautif.

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4h du matin, 4 juillet.

Là je suis en train de hurler, je n'en peux plus, j'ai mal au crâne, je ne suis pas bien, je tremble légèrement. J'ai besoin d'une cigarette. C'est limite si je ne n'explose pas mon front sur le mur. A côté, Kure' est tranquille, mais assez dérangé par mes cris d'agonie, comme ceux d'un chien malade. Une lourde fatigue commence à me tomber sur les épaules, je me couche sur un petit banc de métal très inconfortable et je regarde le plafond. Les flics semblent satisfait que je me la sois fermée. J'en peux vraiment plus et je commence à me mordiller l'intérieur de la joue tandis que mes yeux se ferment de plus en plus. je finis par sombrer dans un sommeil banal. Un peu de repos me fait vraiment du bien. Je me sens partir comme si on m'avait bourré de somnifères, ce dont j'avais déjà eu le loisir de goûter.
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MessageSujet: Re: Garde à vue ... [PV : Badou Nails]   Garde à vue ... [PV : Badou Nails] Icon_minitimeSam 17 Juil - 14:21

Les heures passaient lentement mais sûrement. Après le coup de fil passé à Kosho, l'enfer allait s'achever. Je ne m'en étais pas aperçu il y a 5 minutes, mais Badou était de nouveau en train de dormir. Moi j'étais assez hyperactif pour rester éveillé pendant au moins 10 heures pleines voir plus. Il était 4h du matin, il n'en restait donc plus que 6 heures. Je décalais mon cycle de sommeil pour la simple et bonne raison que nous n'étions pas les seuls à être en cellule, d'autres taulards étaient là depuis plus longtemps que nous, sans doute des choses plus grave que ce que moi et Badou avions fait. Ils pouvaient très bien nous voler pendant que nous dormions, je devais donc m'assurer que ce ne serait pas le cas en restant éveillé, je pouvais être sur mes gardes et surveiller sagement le corps inerte de mon ami. Pour vaincre la morosité ambiante qui s'était logée depuis notre arrivée, je décidais d'engager la conversation avec nos compagnons de cellules un peu louches.

« Comment vous appelez-vous ? »

« ... »

« ... »


Dès que je leur posait cette question, ils levèrent la tête et regardèrent avec mépris celui qui leur avait parlés. Sans dire le moindre mot d'ailleurs. je trouvait cela irrespectueux, alors je me levait et marchait tout droit vers l'un deux. Ma masse imposante et mon visage démoniaque se dévoilèrent au grand jour, en pleine nuit. Ce mouvement provoqua des chutes de sueur sur la face du misérable taulard qui avait osé me manquer de respect. Des mots sortirent enfin de sa bouche toute tremblottante. L'autre, en voyant la réaction du premier, se mit à faire du même.

« Je m'appelle Nobu »

« Je suis Diigo »

Je poussait un « Hmm … » tout en riant légèrement de la trouille qu'éprouvait ces deux individus.

« Je m'appelle Kureha, enchanté »

J'enchainais directement avec une autre question


« Pourquoi êtes-vous en cellule ? »

« J'ai volé à l'étalage »

« J'ai braqué une boîte de paris mais les portes de sécurité se sont fermées j'ai pas pu sortir ... »

La deuxième réponse provoqua en moi un fou rire intérieur inégalable, histoire de ne pas rendre furieux celui qui avait foiré son braquage.

« C'est dommage de s'être fait attrapé comme ça … Moi je suis là, non pas de mon plein gré, malheureusement … Vous voyez le type étendu par terre ? C'est mon ami, il s'appelle Badou. C'est en parti à cause de lui que je suis ici. Laissez moi vous conter l'histoire, pour faire en sorte de passer le temps, vous voulez bien ? »

Les deux répondirent en chœur « Après tout, pourquoi pas … »

« Alors c'est parti. » disais-je

-----------------------------------------------------------------------------------

« Comme d'habitude je suis celui qui venait quand il se faisait attendre, il était 22h00, et dès que Badou me vit enfin arriver, il émettait un soupir, il devait être blasé mais il avait l'air de s'y être habitué. De toute façon, sa cigarette en bouche, il était parti pour rester calme et joyeux. Cette soirée allait se dérouler sans problème ni embrouilles au mieux mais peut-être ai-je parlé trop vite … ?

« T'es en ... »

Je le coupais directement pour qu'il n'ait pas à finir ce refrain désagréable.

« Je sais, je suis en retard ! Désolé … » disais-je un peu nerveusement.

« Tu m'ôtes les mots de la bouche dis-donc » répondait-il sur un ton taquin.

On devait aller en boîte ce soir-là, mais nous estimâmes qu'il était encore trop tôt pour rentrer. On aborda alors des sujets de conversations aussi variés qu'intéressants. Enfin, 45 minutes après, on se présentait à l'entrée du club. La musique était forte et s'entendait jusqu'à l'autre bout de la rue. Une personne était postée devant l'entrée, c'était le vigile du club mais il était différent de la dernière fois, ce n'était pas le même homme. Dès qu'il eut employé la demande formelle à laquelle s'attendent ceux qui entrent dans le bar, je savais d'ores et déjà qu'on serait dans la panade : Badou était en train de fouiller toutes ses poches pour retrouver la précieuse carte d'identité. En effet il n'en a pas l'air comme ça, mais il a bien 19 ans. Quand je le voyais vérifier toutes ses poches depuis au moins 5 minutes, cela me mit dans le doute

« Euh … Bad' ? Me dis pas que ... »

Il avait effectivement oublié ce bout de plastique. Malgré ça, il insistait pour rentrer dans le club mais le vigile rétorquait, en grognant, qu'il ne nous laisserait pas entrer vu les échos à notre sujet qui lui sont parvenus. Le vigile croisait alors les bras. Badou employa une autre tactique, celle du sage innocent qui fait les yeux ronds pour toucher le gardien de la boîte et avec une pathétique formule « On a changé ». Mais le videur ne sourcillait même pas. Mon pote gardait quand même tout son calme, il sentait que je commençait à m'énerver aussi, ayant certifié plusieurs fois que Badou était majeur, le vigile ne voulait rien entendre.

On a alors fait une trêve, on s'est éloignés du videur en attendant qu'il s'en aille. Mais Badou, à la vue de filles moins âgées entrant dans le bar, commença a devenir fou, il me laissa dans mon coin et alla gueuler contre le vigile. Je me relevais rapidement et lui disait de se calmer, qu'on irait ailleurs vu qu'ici ce n'est pas possible et que si on restait encore ici on aurait des ennuis … Mais le « Gun Smoker » comme il se surnommait lui-même, était tellement aveuglé par la colère qu'il donna un coup de poing dans le ventre du vigile aux lunettes noires et au crâne rasé … »

« Et ensuite ?! » disaient alors les deux taulards qui m'interrompaient mais qui s'étaient intéressés à mon histoire.

« Minute, je n'ai pas encore fini … Alors sans trop réfléchir, je décidais aussi de frapper le videur. Parce que, parfois, réfléchir ne sert à rien, il faut aussi foncer. Je n'étais pas vraiment moi-même ce soir et puisque Badou avait déjà frappé le videur, je n'allais pas le laisser tout seul, alors la seule option que j'avais c'était de puncher le videur au visage. On a continué et comme les bruits de nos coups se multipliaient et s'additionnaient aux cris d'agonie du vigile, cela a rameuté pas mal de monde dont une personne qui était en train d'appeler les flics. Mais nous étions trop focalisés sur notre victime qu'on en oubliait que nous étions en train de troubler l'ordre public. Badou riait diaboliquement ayant sorti toute sa fureur de son corps. Il n'avait plus de cigarettes alors forcément voilà ce qui arrive … La sirène de la loi hurlait au loin et ce son répétitif agissait sur ma conscience, j'étais alors devenu conscient que je frappais un type maintenant mais c'était trop tard, on ne pouvait plus s'enfuir : les voitures étaient déjà là, elles encerclaient l'entrée et aucune issue n'était possible. Badou était également revenu dans la réalité. On allait être arrêtés, c'est certain … Je n'éprouvais aucune résistance, je me fit menotter et j'entrais dans la bagnole qui s'en allait vers le poste. Je regardais par la fenêtre, l'entrée du club qui s'éloignait, avec tous ses néons lumineux qui éclairaient la rue, la musique forte qui disparaissait au fur et à mesure qu'on roulait ainsi que le vigile étendu par terre et la foule qui se pressait autour de lui, il était couvert de bleus et de sang. Une ambulance arrivait au coin de la rue pour soigner le gardien …

Comme je n'étais pas dans la même voiture que Badou, je ne l'ai recroisé que lorsqu'on arrivait au poste de police. Empoigné par 2 policiers musclés, il se débattait comme un petit diable en criant avec fureur. Moi j'étais resté stoïque et silencieux, mais je ne pouvais m'empêcher de soupirer en le voyant. La suite ? C'est fini maintenant, on est en prison. »

Au bout de quelques minutes, le silence et la morosité s'étaient ré-installés dans la cellule. Les deux autres prisonniers restaient admiratifs devant nous deux. Ils ne pouvaient songer un instant qu'une personne pouvait devenir dangereuse en l'absence de cigarette et ils n'avaient jamais vu quelqu'un d'aussi grand que moi. Ils devaient probablement s'étonner aussi de notre couleur de cheveux commune : le roux. En ayant raconté cette histoire, il s'était au moins écoulées 4 bonnes heures, il était donc 8h. Comme quoi, le temps vécu accélère vraiment le temps réel. Il ne restait donc plus que deux heures avant notre sortie de prison, il faisait d'ailleurs déjà jour dehors et je ne m'en étais pas rendu compte. Je décidais alors de sortir mon baladeur MP3 pour écouter de la musique pendant ces deux heures.
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