Je me suis lever comme à mon habitude, très tôt, mais ce matin-là c'était vraiment fort. Cinq heures et demi. Surement à cause de l'énervement de ce qui devait ce passé après. Hiroshi allait venir. Et il fallait que je fasse le ménage dans toute cette grande demeure. Mes fringues qui étaient partout, c'est sur je ne suis pas ordonné, mais ça ne m'empêche pas de vivre. Il arrivait vers neuf heures, donc je pris directement l'aspirateur pour aller plus vite, et emporta tout mes vêtements dans la petit salle qui servait qu'à ranger ce linge salle, pour le laver après. Tant qu'à être dans cette pièce, je fit une machine de linge. Ayant l'aspirateur dans les mains j'aspirais toute la poussière, même si il n'y en avait que peu. Il fallait que tous brille !

Quand l'horloge sonna huit heure, tous était nickel ! Je me regardais dans la glace tout en lui passant le chiffon dessus, et je remarquais que j'étais toujours en pyjama. J'avais complètement oublier ce point. Je montais à l'étage à toute allure. Pour m'habiller simplement, un peu comme tous les jours, un jean noir, des converses noirs, un tee-shirt simple blanc, un collier en cuir avec un cadenas et des chaines (voir : ICI ).

Quelqu'un sonna à la porte. Hiroshi ? Déjà ! En un clin d'oeil, je lui ouvris la porte. J'en était sûr ! Et il me sortit un " Bonjour mon petit frère chéri ♥ " Je tourna ma tête d'un côté et ma bouche de l'autre, tout en croissant les bras, ce qui voulais dire: " Arrête de m’embêter ! ". Il était vêtu plus normalement que d'habitude, il n'avais pas mis ses oreilles de chat que j'aimais bien et qui lui allais bien, un débardeur blanc avec écrit : " Fuck The All " avec un jean noir, et des baskets. Mais il avait peut-être bien laché ses oreilles de chat mais pas les chaines de sa ceintures qui tenaient son pantalon. Je lui demanda, si il voulait quelque chose à boire. Il ne me répondu pas mais m'emporta avec lui, par ma manche.

Il m’amena en ville, je ne sais pas exactement où, mais je m'en foutais aussi. L'aîné s'arrêta devant ce marchant de glace qui le dévisageait, Hiroshi s'en foutait. Il pris deux glaces, une Praliné et Vanille, l'autre aux fruits exotiques. Il s'était souvenu que mon parfum de glace préféré. Je le remerci, tous en sourient légèrement. Et a ce moment là il me demanda comment allais les cous. Les cours, ils vont bien. Même si j'ai pas l'impression d'avancer, mais bon.

" - Les cours ? Répondais-je étonné de cette question.
Pour moi, ils vont pas assez vite. Mais je me débrouille bien. Et toi avec ton cabinet ? "

Tous en relançant la conversation de l'autre côté, je finissais ma glace, il ne me restait plus que le chocolat à la fin. Mais je n'aimais pas ce chocolat. Je ne trouvais que deux solutions, soit je la jettais, soit je demande si Hiro le veut. Si il ne veux pas, je revient à la première solution.

" - Euuh.. Hiro, Tu veux ? Lui proposais-je en tendant le petit bout de cône.
J'aime pas le chocolat au fond.. "

Il avait déjà fini sa glace, quand je lui proposais la fin de la mienne. Il me fit un petit bisous vanillé sur la joue en signe de remerciement, en prennent le bout de cône peu de temps après. Il commença à fixer le ciel, je m'approchais de lui pour essayer de voir le même nuage que lui. Il fixait sans doute le plus gros qui était en forme d'oiseau, ou plutôt d'aigle. Il soupira quand j'évoquais son cabinet, a ce même moment je me suis demandé si qui n'allait pas, si j'ai bien fait de lui en parler. Sa main dans ses cheveux, réfléchissant et pour enfin me répondre qu'il avait connu mieux. Qu'il avait des problèmes avec Itachi et Emilie. En voulant me rassurer, il compléta qu'au cabinet ça se passait bien, qu'il a toujours beaucoup de travail, et c'est pour ça qu'il passe peu à la maison.

Après ce qu'il venait de me dire, ce me sentait obliger de faire quelque chose à propos de l'histoire d'Emilie, et d'en tirer quelques mots avec elle. Sans que Hiro le sache bien sûr. Mais soudain envahie par mes pensées, une main passa dans mes cheveux, celle-ci était froide, et je me rendis vite compte que c'était celle Hiroshi. Je me crispais, en lui remémorant qu'il avait encore froid aux mains. Je lui pris ses mains entre les miennes et je souffle comme pour faire de la buée sur une vitre froide.

" - Tu as plus chaud au mains maintenant ? Lui murmurais-je.

Les différentes animations qu'on était allé voir depuis tout petit étaient presque toujours les mêmes. Mais je ne me préoccupais peu des animations, je préférais regarder par exemple Hiroshi, les regarder les yeux pétillants et la bouche grandes ouvertes. Il était toujours admiré après la cinquième fois consécutive. Et comme par son habitude, il continuait toujours à n'embêter à propos de mon collier. Il n'arrêtait pas de me demander à qui j'avais donné la clé du cadenas qui était sur ce collier. Mon regard se tourna vers le sol, et ma main vers le cadenas. Sans que je l'aperçus mon demi-frère préféré me mordillait l'oreille, et partit en courant vu qu'il savait que j'allais le poursuivre. Mais je ne réagissais pas. Je continuais à marcher normalement arrivé à côté du mordeur, et puis la ma tête se tournait immédiatement de son côté. Je sautais sur lui, à califourchon.

" - J'ai un petit mordeur comme prisonnier. Je n'ai même plus besoin de courir pour t'avoir ♥ Lui Confiais-je.

Dès que je lui sautais dessus, Hiroshi avait les yeux ronds, étonné par ce que j'avais fait ? Surement ! Mais ce n'était pas la première fois ! Il bougea un peu, et m'embrassa le front. Et me demanda si j'allais bien, oui je vais toujours bien. Il insistait pourtant. Il avait l'impression que j'avais pas le moral. En ajoutant qu'il n'aime pas me voir comme ça. Je ne voulais pas lui répondre. Lui ne me dit plus rien, pourquoi je lui dirais ? Il me fit un long câlin, et comme à son habitude, il me mordilla l'oreille. Je lui donna un petit coup de tête, et pour en même temps enlevé mon oreille de sa bouche et pour lui dire d'arrêter. Il passa sa main dans mon dos, pour m'emmener dans une rue plus étroite, et moins populaire. Il fixa mes yeux inexpressifs, et joua avec quelques mèches. Il soupira et mis sa tête dans le creux de mon cou. Il respira mon odeur, et en même temps je pris le cadenas dans ma main. Hiro me demanda ce qu'il n'allait pas. Cette fois-ci j'allais lui répondre.

" - Je te l'ai déjà dit, à qui je l'ai donné la clé. Tu ne te rappelles peut-être plus.
Mais moi si. Lui Confiais-je en sanglotant. Je ...

Je n'avais plus la force de finir ma phrase. Et je mis ma tête juste à côté de celle de mon aîné, mes bras l'entouraient le cou. Mes larmes finissaient de couler pour atterrir sur le sol caillouté. Mon regard toujours aussi vide, regardait le rouge des cheveux de son frère.

*Excuse moi, s'il te plais. Mais surtout, confis-toi.. *

Mes larmes s'arrêtaient de couler. Elles n'atterrissait plus sur ce sol. Vu que mes manches les essuyaient au fur et à mesure qu'elles apparaissent. Il était toujours là pour moi. Comparé à Shin, il était plus présent. Nos liens sont vraiment plus fort. Il l'aimait toujours plus que Shin. Mais le problème avec Hiro, c'est que depuis quelques temps, il ne se confit plus comme avant. C'est vraiment dommage.

Il s'excusa, et m'avoua qu'il ne voulait pas me faire pleurer. Et qu'avec tous ce qu'il lui arrive dernièrement. Il n'a pas la tête à ça. Hiro, frotta ses mains contre mon dos, tout en me chantant l'une des berceuses qu'il avait crée avec Shin. Vu que mes larmes ne cessent pas il me fit encore un bisou sur la joue. Il continuais à me demande ce qu'il n'allait pas. tout en suppliant de ne pas devenir comme lui : Distant. Mais je n'aimais pas qu'il le soit. C'était pour moi, comme ci il n'avais pas confiance. Il passa sa main sur mon visage pour effacer mes larmes. Et me demanda comment il doit faire pour que je retrouve mon sourire de petit enfant. Je lui répondis que si il faisait comme avant ça marcherai. C'est-à-dire tous me dire à moi aussi. Toute tes peurs, tes ennuis, tes coups de coeurs, tes journées, tes états d'âmes, ect. Je finis ma phrase par un " Je t'aime Onii-san ! ".

Je sortais des bras de Hiro et me retournais pour enlever tous le reste des larmes restant. Je pris une grande bouffé d'air fraîche, pour reprendre du courage. Et me remettais en face de Hiroshi, tu viens je vais te montré quelque chose. Après quelques kilomètres, en courant, on était arrivé sur une colline. Sans aucune agglomération. Deux cerisiers chinois était là. Entre les deux arbres, il y avait une tombe, la tombe de ma mère. On s'approchait et je brisais le silence qui s'était installer depuis qu'on était partit:

" - Regard derrière la tombe, s'il te plais. demandais-je simplement à Hiroshi.
Elle est là la clé !

Je savais que Hiro ne comprendrait pas et qu'il ne sentirait sûrement très mal. Ce n'était pas mon but, mais il fallait qu'il sache que je n'ai jamais vraiment souffert du passé qu'ils m'avaient construit, Shin et Hiro, vous êtes vraiment des frères exceptionnels. C'était peut être pas le bon moment pour montré ça à Hiro. Mais il le fallait. Le cimetière où même les tombes étaient les signes du passé. Des signes de bouleversements, de chagrins, de tristesses, mais aussi de courages, de forces.. C'est pour ça que depuis tous petit, je voulais tant vous ressembler. Me mailler dans le paysage comme vous le faîte, je n'y arrivais jamais. Mais je le sais que au font de moi que j'étais un fardeau pour eux.

Depuis quelques temps, Hiro ne venait plus à la maison, il restait dormir " Je-ne-sais-où ". Quant à Shin, lui, restait dormir le trois quart du temps chez ses potes. Je me rappelle, quand papa était encore là. Il y avait toujours du bruit, maintenant il n'y a plus que le vent quand il est fort. Je me retrouvais souvent seul, que ça sois petit ou grand. Il faut vraiment que j'essaye d'être comme eux, des hommes courageux et la plus part du temps heureux.

Le grand vétérinaire me faisait sortir de mes rêveries, en me demandant pourquoi il faut qu'il cherche la clé derrière cette grande pierre tombale. Si c'était pour lui dire que personne pourrait ravir mon coeur. En avouant que pour lui c'était vexant. Et aussi, pourquoi lui dire à lui est pas a quelqu'un d'autre. Et me dit qu'il n'était plus le grand-frère que j'avais connu, Un vent de désespoir me souffla dessus. Il n'avait toujours pas compris que je parlait pas de moi depuis minimum deux ans.

" - J'avais découvert une petite boite à bijoux, celle-ci lui appartenait. Dedans une lettre adressant à Akira, avec ce collier. J'avais ouvert cette lettre, à la place de notre père.
Il y avait écrit qu'elle rêvait d'avoir un enfant avec lui, et qu'elle ne voulait plus se réveiller de ce rêve, si beau. Et qu'elle voulais me donné le collier, qui symbolisait son coeur, et elle garder la clé pour enlevé toute ses souffrances de ce monde de brutes.
Expliquais-je à mon aîné.
Et justement, je t'explique cela maintenant, pour te prouvé que je ne pleure plus sur le passé. J'ai appris à vivre avec mes défauts et que je t'en suis reconnaissant.

Je fermais les yeux, sans vouloir voir sa réaction. Ma mère aimait énormément notre père, même je pense, si il y aurai écrit l'inverse. J'aurai été effondré! Mon regard se dirigeait vers le ciel, qui était de plus en plus bleu azur, de plus en plus beau. Et un sourire s'afficha sur mes lèvres asséchées par la chaleur de cette journée magnifique. Elle serait encore plus magnifique, si Hiro, se reconfirait à moi. Je lui demandais d'un voix sincère, si je pouvais faire quelque chose pour qu'il se reconfit à moi, son petit frère.