Miharu, marchait sans but, le regard perdu dans le vide. Elle ne pensait qu’à une seule chose,rentrer chez elle et ainsi revoir son frère. Les couloirs étaient remplis de lycéens et lycéennes. Avant Miharu se montrait sociable mais depuis qu’elle a été inscrite, elle refusait toujours sa situation actuelle et de ce fait n’avait pas la réelle envie de se mélanger aux autres. La jeune fille aux yeux gris argentés, s’arrêta au bout d’une longue marche. Elle releva sa tête et ne vit plus personne. Se serait-elle perdue ? Miharu s’inquiéta. Elle ne connaissait pas l’heure et voulait au plus vite sortir d’ici. Quelques instants passèrent, ou peut-être des minutes…elle ne le savait pas. Finalement elle continua sa traversée ne sachant où elle allait atterrir. Elle arriva devant une porte.
De sa main fine, elle ouvrit cette porte en espérant qu’il s’y trouverait une personne capable de lui indiquer le chemin…puis avec réflexion ne préféra pas. En effet elle ne voulait pas donner l’impression d’être une fille « sans tête ».
La poignée tourna, et le visage de Miharu apparut dans l’ouverture. Elle jeta un coup d’œil. Personne. Elle poussa la porte entièrement et entra dans la pièce. Incroyable ! C’était une cuisine !
Elle pensa alors :
*C’est sûrement l’endroit où se déroule le club de cuisi…*
Voyant ce plan de travail, elle s’approcha rapidement et chercha des casseroles. Ses yeux brillèrent de joie. Cuisiner, voilà ce qui lui permettrait d’oublier son malheur !
Une fois tous les ustensiles rassemblés, elle commença la préparation. Elle sifflotait. Une odeur alléchante se répandit et Saitou déclara à voix haute tout en souriant :
« Vive la cuisne!! »
Elle échappa un léger rire cristallin, montrant toute sa joie. Puis, elle s’assit sur une chaise en attendant la cuisson. Elle repensa alors aux soupers qu’elle offrait à son Onii-san quand il rentrait éreinter de son travail. Sur ce, ses paupières devinrent lourdes et finit par s’endormir, le sourire aux lèvres, les bras croisés et la tête dessus sur une table. A ce moment là elle ne se doutait pas qu’une personne l’observait et… que la marmite était à ébullition.