Konoha Gakuen [Next Gen] 2.1
Bienvenue à Konoha High School !
Depuis les événements dramatiques de 2011, beaucoup de choses ont changées... Une étrange bactérie du fond des océans vint semer la zizanie et les humains ne sont plus vraiment pareils... La ville de konoha, 25 ans plus tard, sous le signe du chaos et d'un régime totalitaire, venez vivre l'aventure !
Oserez-vous vivre dans un monde où la normalité n'existe plus ?
Konoha Gakuen [Next Gen] 2.1
Bienvenue à Konoha High School !
Depuis les événements dramatiques de 2011, beaucoup de choses ont changées... Une étrange bactérie du fond des océans vint semer la zizanie et les humains ne sont plus vraiment pareils... La ville de konoha, 25 ans plus tard, sous le signe du chaos et d'un régime totalitaire, venez vivre l'aventure !
Oserez-vous vivre dans un monde où la normalité n'existe plus ?



 
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Les entrailles de l'enfer...{PV}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeMer 30 Mar - 3:08

Encore ce goût. Un goût de sperme. Juste là, sur ma langue. J'avais beau essayer de le faire partir à coup de whisky, rien n'y avait fait. A croire que le sexe était la plus forte des drogues de ce monde. Celui qui nous perdra tous. Le sexe de Benni imprégnait encore ma gorge. Il avait eu l'air tellement ailleurs ce soir, comme si l'inquiétude de quelque chose le rongeait. J'avais essayé de savoir, mais rien. Il n'avait rien voulut dire qu'un bref et très net ordre: Suce moi. Après, je m'étais exécuté. Je n'allais jamais à l'encontre de ce que me demandais Benni. Il était tout pour moi. Il est...tout pour moi. Ce géant aux yeux verts. Il avait jouit. Dans ma bouche. Il savait que j'avais horreur de cela. Que se soit de lui ou d'un autre. Seule les femmes avaient un goût agréable à ma langue. Un bref passage par les chiottes du bar et j'étais partit après un au-revoir à moitié éteint, remplit de reproche silencieuse dont il n'aura jamais connaissance. Il avait fermé derrière moi et m'avait proposé de passer la nuit chez lui. J'avais refusé, la boule au ventre. Ouais. Pour une fois, je disais non à ce géant. Ce n'était pas contre lui, mais je n'étais pas d'humeur à m'en prendre toute la nuit, dans tous les sens. Je n'en avais pas la force et pas l'envie. Là, je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi. Mon chez moi qui m'attendait, encore en chantier, mais tellement agréable, avec ses odeurs de détergeant et de peinture. De sueur et de sang. Car cela faisait près d'un mois que je bossais non-stop pour redonner gueule humaine à cette usine. En attendant, je créchais chez Mayem et Mamiya. J'aurais pu aller chez Benni ou Kyle, mais non. Car des deux, je n'aurais eût droit à aucun répit. C'était et ç'avait toujours été ainsi. Alors autant aller vivre temporairement chez le couple le plus normal de la terre. Mamiya avait préparé la chambre d'ami afin que je me sente chez moi. Je l'aidais pour son jardin en échange et chacun y trouvait son compte. Mes journées se ressemblent atrocement depuis que je suis ici, au Japon. J'espère et je pense fortement que cela changera. Car les nuits sans sommeil, agité par les grincements du lit du couple et par le tictac incessant de l'horloge du salon, mes nausées dues à l'alcool que je devrais arrêter et les miaulements du chat des voisin...sans parler de ces heures de transports publiques pour me rendre à l'usine afin de terminer le chantier, mes soirées au bar qui se termine en orgie...avant de reprendre la route et le métro, pour retourner dans mon lit après avoir brièvement parlé avec Mamiya et Mayem...une conversation courte qui partait souvent en conseil pour ses plantes. Une sorte de train train métro-boulot-dodo qui allait finir par me rendre fou.

Et ce soir, c'est pareil que tous les autres soir. Un type louche, à la station de métro qui attend, mains dans les poches de son putain de slim qui à vécut. Mains près de son sexe qui lui aussi...en a vu. Posé contre le mur, près d'une lignée de banc vide. Les gens n'osent pas l'approcher, ce type décharné. On dirait que je fais peur. Là, à remettre mes piercings en place, clope au bec. Certains se disent incommodé par la fumée. Alors que je sais que ma seule présence rend mal à l'aise et maladroit. Les petites vieilles se pressent entre elles, cachant leur sac à main tandis que les petits jeunes me regardent avec un air de béatitude. je ne suis pas japonais. Je suis grand. Je suis maigre. Je suis torse nu, dévoilant la totalité de mes piercings, mon sweet sur mon épaule, mon débardeur blanc immaculé, plus que mon âme, enfilé dans la poche arrière de mon futal usé. Les yeux rivés sur la pointe de mes docks encore taché de sang, sang d'un autre temps, je patiente,fredonnant une chanson rock des années septante. Je ne connais plus le titre. Mais putain ce qu'elle est bonne. Je dodeline légèrement de la tête en tirant de temps à autre sur ma cigarette, histoire de lui montrer que je ne l'oublie pas, collée à la commissure de mes lèvres percées. Je ne peux pas l'oublier cette drogue-ci. Sa jumelle attend le second round de derrière mon oreille. Je ne peux plus l'enfiler comme avant dans mes écarteurs, ils sont bien trop grand maintenant.

Le metro entre en station. Les gens sont lents, bien que parfois, ils accélèrent en me voyant. Ils m'évitent, entrant dans le wagon qui n'accueillera pas mon corps. Je prend le premier moi. Toujours. Une bande de Junki qui me dévisage, des pseudos yankees qui font les rebelles me regardent avec du défi dans les yeux. Comme si je n'avais que ça à foutre, remettre en place une bande de gamin sortit d'une maison de bourge qui font genre "Hé mec j'ai vécu la rue t'vois !" tss même moi je n'ai pas cette prétention. Je suis juste Jed. J'ai vécut la taule, mais dans le fond je suis toujours le fils à maman, le petit fermier texan. Des racines que je garderai toujours ancrés en moi. Saloperie de jeunes qui se croient des caïds. Allez donc vivre pendant une semaine dans le Bronx. Allez survivre avec Un Kyle en pleine nature. Vous aurez vite fait de retourner chialer dans les jupons de vos mères.

Ouep. Posé dans le wagon, adossé contre une barre, je les regarde sans les voir. Pathétique petit dealer dans un pathétique petit métro. Le Japon et les revers de la médaille. A trop visé la perfection et l'honneur, on se retrouve avec des petits dégénérés sur les bras. Les rats d'égout de Broooklyn sont plus gros que la plupart de ses miss qui se droguent au lieu de se nourrir. Et ils sont plus hargneux que ces petits mecs percés et tatoués de partout qui aiment jouer les caïds dans les rues. Terrorisé les vieilles dames et clamer haut et fort à qui veut l'entendre qu'ils sont les rois. Mon cul ouais. Enfin. Saleté de vie. Mais je l'aime ma vie. La bande me fait survivre. Je continue inlassablement de fredonner ma musique, tranquillement, lorsque j'entends des cris. Je relève vivement la tête. Tout le monde s'est avancé vers les fenêtres. Au loin, la station que l'on vient de passer. Une jeune femme se fait agressée. Personne ne bougera, car c'est ces putains de yankees sans sourcils qui l'attaquent. Bordel. Je veux pas faire mon héro. Je n'aime pas la violence. Mais qu'on la défende. Je tapote, je fulmine. Le métro s'arrête, les gens descendent. Je bouscule tout le monde. Je sors.

L'air frais me fou une claque. Je m'en tape. Je cours aussi vite que mes jambes squelettiques me le permettent. Mes poumons me brûlent. Je ne suis pas habitué à piquer de pareil sprint. MA clope attendra pour le second round. Je devrais même penser à arrêter. C'est dangereux pour la santé ? A qui le dites-vous ! Me voilà en nage devant l'entrée de la station de métro. Fatigué petit squelette. J'aimerais faire une pause, me poser et rester assis dans l'escalier qui mène dans les entrailles du Japon. Je fulmine. Je ne peux pas m'arrêter. Si ça se trouve, ils l'ont tués. Je dévale les marches quatre à quatre et me retrouve dans le dédale de couloir. La misère. Je ne m'attendais pas à ça. Des cris encore. Preuve que la pauvre âme esseulée est encore en vie. Je m'appuie l'espace de quelques secondes, histoire d'enfiler mon débardeur et mon sweet. J'ai trop chaud, mais les vêtements sont mieux si je devais me battre. Je prie pour que ce ne soit pas le cas. Je ne suis pas d'humeur à écraser des têtes et exploser des couilles.

Mon oreille me fait suivre une route toute tracée. Les cris se rapproches et des sons de coups et des rire aussi. Bordel. Il y a des miss dans le groupe. Merde...

Je suis Jed. Un mètre nonante-trois...un putain d'américain qui tente de fuir les problèmes, mais que ces derniers finissent toujours par rattraper...
Revenir en haut Aller en bas
Sora Nohana
@ Kaiki niveau 2 -
Membre des Sleeping Forest

@ Kaiki niveau 2  - Membre des Sleeping Forest
Sora Nohana


Féminin Cancer Coq
Messages : 146
Age : 30
Humeur : Joueur ♥~

Fiche d'identité
Pouvoir:
RP en cours:

Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeVen 22 Avr - 16:28

Comme chaque matin, il était six heures du matin quand le réveille de Yoru sonna. Elle releva sa tête fatiguée de ses mains pour fixer l’objet qui sonnait à plusieurs mètres d’elle. Elle soupira, puis se leva pour aller l’éteindre. Un « bip » de plus et elle le balançait par la fenêtre.
La jeune étudiante était assez de mauvaise humeur en ce moment, sûrement parce que même si elle était fatiguée, elle n’arrivait plus à dormir. Elle pouvait bien tenter des truc de grand-mère, mais sans sucés. D’un côté c’était pas plus mal, elle pouvait passer ses nuits à réviser, même si elle n’en avait pas très envie. Mais maintenant qu’elle ne travaillait plus, sa famille n’attendait plus à ce qu’elle soit « moyenne », elle devait être la meilleure. C’est pour cela, qu’elle était devenue ce zombie. Avant les cours, elle révisait, entre les cours, elle révisait, après les cours elle révisait. Et d’ailleurs, ses efforts étaient entrains de payés, car elle avait était une des premières à son dernier examen blanc. Elle pouvait bien être cinquième, troisième, ou même deuxième, pourquoi avait-elle de moins bon résultat que le premier ? Même si cela se jouait à peu. Elle pensa, que c’était dut au retard qu’elle avait pris.

Après s’être douché, habillé, elle se coiffa d’un simple chignon fait à la va-vite, elle prit sa sacoche, mit ses affaires dedans, et une bouteille d’eau, puis partit. Elle sauta l’étape du petit déjeuner car elle n’avait pas faim, mais par conte, sa fatigue lui pesait. Alors, elle prit vite un caché très vitaminé, pour lui donner du « pep’s », elle en profita pour voir combien il lui restait. Ah.. Plus que deux, c’était peu.

Les cours du matin passa vite, à la pause de midi elle resta là-bas et en profita pour relire et améliorer les cours qu’elle venait de prendre, elle souligna les mots importants, mit quelques pense-bête, et attaqua les cours de l’après-midi. Eux aussi passa très vite. Un peu trop à son goût…
Puis quand elle sortit de cours, elle alla chez elle un moment. Elle mit dans son petit réfrigérateur, sa bouteille d’eau quasiment intacte. Elle prit une autre vitamine, puis travailla. Elle se dit, que comme cela, elle éviterait toute la foule dans le métro, ainsi qu’en ville.
Deux heures avant que la pharmacie ferme, elle prit son sac, remit ses bottines, et prit une veste légère, qu’elle ferma tout de suite.


A l’aller le métro était quasiment vide, ce qui lui donna un petit sourire. Avec sa tête livide, ses cernes sous les yeux, elle avait tout d’une tête de quelqu’un de malade, alors, autant éviter les regards étranges des autres personnes. Au centre ville, la jeune étudiante descendue, elle marcha presque automatiquement vers la pharmacie. Elle avait encore du temps, avant que la pharmacie ferme, et son ventre commençait à montré que cela faisait plusieurs jours qu’a part de l’eau, une biscotte de temps en temps, c’était trop peu pour lui. Mais elle ne s’arrêta pas devant la boulangerie, ou épicerie qui était là. Yoru entra enfin dans le magasin à la croix verte, elle prit trois boîtes pour dormir, et deux autres pour avoir pleins d’énergie, et donc de stimuler au maximum son cerveau. Le pharmacien qui l’encaissa la regarda avec un regard inquiet, et hésitant, mais elle repartit quand même avec ce qu’elle voulait tant. En sortant, elle les mit dans sa sacoche, et soupira de soulagement. Elle allait enfin pouvoir dormir. C’était formidable !
Et la nouvelle Tsukiyo, repartie chez elle, enfin elle prit le chemin pour rentrer.
Ah, je dois vous préciser quelques choses. Yoru est la fille à qui, tous les problèmes du monde les plus bizarres et étranges lui tombent dessus. Je suis sûre, que si elle avait eu un chien, il aurait mangé son devoir. Ou si elle avait eu un bébé chez elle, il aurait colorier sa copie…
Bref, tout ça pour dire que.. Quand Yoru prit le métro, sa tête se mit soudain à tourner. Sûrement dut à ses repas loupés. Sa vue commençait à être flou, et elle ne vue qu’une foule arrivait sure elle, et sans le faire exprès elle bouscula une de ces personnes. Elle se tourna et s’inclina légèrement, comme tout japonais civilisé, pour s’excuser. Mais, sans savoir comment, elle reçue un coup violent dans le dos, qui bloqua sa respiration pendant un moment, et qui la propulsa sur le sol.


« Plus bas ! Quand tu veux demander pardon au Chef ! »

C’était la voix, d’un garçon, sûrement plus jeune qu’elle. Hein ? Chef ? … Oh non, c’était sûrement une bande de voyous. Elle releva sa tête pour regarder autours d’elle, mais ne vit que des ombres, et entendu les rires d’une dizaine de personne.
Yoru se dit que le mieux a faire dans ses cas là, c’était de faire ce qu’il voulait et partir discrètement. Elle fit oui de la tête, et se mit à genoux.


« …Ah… P… »

La jeune étudiante avait beau bouger ses lèvres aucun son en voulait en sortir. C’était à cause de la peur ? .. Oui. Elle avait était élevé dans une famille, où la violence n’existait pas, c’était pour les idiots, ceux qui en savaient pas utiliser la parole, les mots, pour convaincre l’autre. Pour elle c’était synonyme de stupidités.
Une main agrippa ses cheveux, et les tira vers le plafond, pour relever sa tête.


« Hey.. On t’a pas entendue… »

Ce n’était plus la même voix, cette fois-ci c’était une fille. Et honnêtement elle avait une force ! Yoru plissa ses sourcils sous la douleur : les cheveux c’était sensible chez les filles. Elle tenta une nouvelle fois de dire « pardon », sans grand sucés.


« Salope ! Tu crois qu’on va te laisser partir comme ça ? »

Puis sans vraiment comprendre, elle commença à recevoir des coups e pieds dans le ventre, des coups de poings au visage.
Yoru sentait la fatigue engourdir tous les membres de son corps, la laissant comme cela, recevoir des coups violent partout. Elle ne pouvait compter que sur son ouïe, elle savait qu’il y avait des passants derrières ces rires malsains, mais personne ne venait l’aider ? Elle allait se faire massacrer sous les yeux de passant ?
Et même si elle n’arrivait plus à parler à cause de la peur, des cris «instinctives » sortaient à chaque coups qu’un des voyous lui donnait.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeVen 22 Avr - 22:34

Poumons brûlant, corps en sueur. Mon cadavre me cri de stopper, de laisser faire. Mais ma conscience, foutue conasse, m'ordonne de sauver le petit amas de chaire recroquevillé sur le sol. Je me traine au mieux, me laissant tomber sur un des mec, celui qui se trouve être le plus proche de moi. Il tombe sous mon poids, surpris et probablement blessé dans son égo. Mon action n'aura servit qu'a détourner l'attention. Une attention portée sur leur victime. Je reste allongé sur un des agresseurs, tentant de reprendre mon souffle perdu. Un bâtard me prend par les cheveux. Une chose à ne jamais faire. Je le balaie d'une de mes longues jambes et sent un os craquer. Putain de rotule. Je roule et évite un pied entre les jambes. Hey là ho ! J'ai besoin de ma queue ! J'ai pas envie de me battre, mais apparemment, ces petits enfoirés le désirent ardemment. Et ma taille ne les effraie pas. Moi qui comptait dessus. Je me lève, dos contre le mur, évitant une attaque de dos. Le premier poing brise une mâchoire, le deuxième, c'est ma lèvre qui se fend. Longtemps que je ne m'étais pas battu bordel de merde. C'est plus de mon âge. Je tente de voire...de percevoir un mouvement de la poupée sur le sol. Pauvre être brisé en mille morceau. Mais rien à faire. Une greluche m'arrive dessus, toute griffe dehors. Que fais-je ? Un gentleman ne frappe pas les femmes. Je suis Jed. Ma main saisit sa touffe blonde et sa tête émet un son atroce en s'écrasant contre le mur. Répugnant. Juste le temps de la voir s'écrouler qu'un pied me tend l'estomac. Fuck. Pas ça. Sur le coup, je ne respire plus. Je vois rouge. Je crache du sang. Mon foie se réveil. Douleur atroce qui me donne une envie de meurtre. Ma docks se macule du sang d'un des types, tandis que j'entends au loin le cri assourdissant d'une sirène. Tout le monde se barre. Laissant un Jed essoufflé, plein de sang mêlé. Le mien et celui de ces pourritures.

Je posa ma main aux jointures explosées sur le mur, me relevant comme je peux. Je m'approche en titubant du corps de la jeune femme, voulant m'assurer que tout va bien.

-Les flics' arri...

Pas le temps de terminer ma phrase qu'une douleur me prend dans le milieu du dos. Je tombe en avant et entends des cris en japonais. Mon cerveau ne veut pas comprendre. Il ne comprend rien. Il fonctionne en anglais.

-Putain Lâchez moi ! Aidez-là MERDE bordel !

Et ce japonais qui ne vient pas. Je hurle en anglais. La pagaille. Je sens que quelqu'un me tord les bras. Un flic est en train d'aider la jeune femme par terre. A les entendre hurler, on dirait que c'est moi qui lui ait fait ça.

-Bordel lâchez-moi jvous dit !


Japonais. Enfin. Me voilà menotté, face écrasée contre le mur. J'aperçois du coin de l'oil la fille que j'ai éclatée contre ce dernier. Elle parle avec un des flics. Il jette des regards vers moi. JE ne bouge pas. De toute manière, la matraque d'un des keuf me rentre dans le milieu du dos. Un mouvement et je risque d'y passer. Je déglutit, la bouche pâteuse. Désagréable sensation, je crois que je vais faire dans mon froc. Haleine fétide.

-T'es Jed Spencer ?

Bor...
Je ne répond pas. Sur qu'ils me connaissent avec un casier judiciaire comme le mien, c'est peine perdue que de clamer son innocence. Et puis...je ne suis pas un putain de nippon à la vie calme et posée.

-Répond.

Je pensais que les flics ici étaient respectueux. A croire que je suis de toute manière un putain d'americanos qui ne mérite pas de vivre. Mes poignets me font mal. Un liquide chaud coule doucement. Ils ont trop serrés. Je jette un regard vers la jeune femme qui se fait emmenée dans une ambulance. Elle va devoir faire une déposition. Je n'ai rien fait. Moi je me retrouve dans un panier à salade. Une salade mêlée entre nippon et connard. Une salade de keuf et de merde. Je suis dedans jusqu'au cou. Mon sang macule mon débardeur. Ma lèvre explosée, une chance que mes piercings ne se soient pas arrachés. La caisse freine, me voilà au poste. Je vois la victime de l'autre côté du commissariat. Une poupée fragilisée qui n'aurait pas du sortir de chez elle. Sur le coup, je la déteste. Pourquoi t'es pas restée dans ta boîte à chaussure au fond de l'armoire dolly. Pourquoi ? Et pourquoi est-ce que je me suis sentit forcé de la sauver ?

On me jette des regards de temps en temps. J'entends les mots viol, drogue, américain, prison. Je baisse la tête. Elle est belle la vie au Japon. La pute de tout à l'heure discute avec un des flics. Merde. C'est sa fille...les mains menottées dans le dos, je ne peux même pas chopper une clope. J'en ai besoin. Vraiment besoin. Un besoin vital qui me fait mal au bide. Comme lorsque vous avez l'envie de baiser, mais que rien ne viens.

Maintenant, je serais en train de prendre mon repas avec Mayem et sa ptite femme, dans leur petite maison...je serais allé me doucher, me masturber. J'aurais jouis, dormi et j'aurais pu reprendre ma journée comme aujourd'hui...
Alors que me voilà au poste, faible, en sang, menotté et regarder comme si j'avais violé la jeune femme au visage blême...

Revenir en haut Aller en bas
Sora Nohana
@ Kaiki niveau 2 -
Membre des Sleeping Forest

@ Kaiki niveau 2  - Membre des Sleeping Forest
Sora Nohana


Féminin Cancer Coq
Messages : 146
Age : 30
Humeur : Joueur ♥~

Fiche d'identité
Pouvoir:
RP en cours:

Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeSam 23 Avr - 2:12

Spoiler:


Yoru était là, couché sur le sol a recevoir des coups sur tout le corps. Déjà qu’elle avait une tête de zombie, à quoi avait-elle l’air maintenant ? Ah un pauvre déchet peut-être.
Elle était entrains de se dire, qu’elle allait mourir sur place, et le regret s’empara d’elle. Elle avait tellement de choses à faire, elle avait tellement de choses à découvrir. Elle ne pouvait pas mourir là, maintenant.
Puis quand elle avait perdu espoir, qu’une personne alerte la police au moins. Elle entendit une personne se battre juste à côté d’elle. Puis les coups qu’elle recevait devenaient de moins en moins fréquent, jusqu’à ne plus en recevoir du tout. La jeune fille resta un moment comme cela, elle ouvrit les yeux, pour voir autours d’elle. Sa vision trouble ne l’aida pas, mais elle sentit un corps s’approcher d’elle. Et elle ferma de nouveau les yeux. C’est à ce moment qu’elle entendue une voix grave parler, mais elle fut coupée par le hurlement des sirènes.
Après ça, tout se passa étrangement. Des voix résonnèrent, et des mains virent la toucher, puis la déposer sur un truc plus confortable que le sol, mais quand même.
Au son, elle pouvait savoir qu’il y avait la police, et les pompiers. Les mains étaient sûrement ceux des hommes aux uniformes rouges, car elle sentit de la glace sur une partie de son visage, et qu’on pratiquer quelques soins. Dans l’ambulance, enfin c’est ce qu’elle pensa, car elle entendit un moteur démarrer, et que ca commençait à bouger. Ils ne lui posa pas la question de «vous êtes consciente ? » car elle tentait d’ouvrir les yeux à chaque fois.


« Ne vous inquiétez pas… Vous n’avez que des blessures superficielles… »

La jeune fille hocha de la tête. En pensant à comment, était-elle arriva là ? Si.. Si et seulement si, elle n’avait pas acheter de médicament, rien en se serait passer comme ça. Mais c’était trop tard de toute façon, puis, elle aurait pu aller en acheter juste après les cours…

Une dizaine de minute après, elle sortait en boitant de la camionnette, avec des pansements sur le visage et des bandages au bras droit, au genou et au torse. Ils lui conseilla d’aller voir un médecin au cas où. C’est vrai on sait jamais… Mais à peine elle prit son sac, et remercier les ambulanciers, des policiers l’attendaient de pieds ferme, et la guida à un petit bureau, avec une énorme vitre, dont elle sentait quelques regards noirs. Elle avala sa salive puis s’assit sur une de ses chaises qui font mal aux fesses après quelques minutes. A peine assise, le policier demanda une carte d’identité, puis lui posa quelques questions. Sur l’événement qui venait de se produire.



« Ben … Je me suis.. dirigée vers le métro pour .. rentrer chez moi, au campus.. Quand j’ai bousculé un homme, il était à peine plus grand que moi, plus quand je me suis excusé… Ses amis ont commençaient à me frapper voilement et »

« Pouvez –vous me les décrire ? »

« …Euuh.. Il faisait sombre, mais c’était un groupe de yankees. Mais sinon, leur chef était à peine plus grand que moi… Puis euuh… Quelqu’un est venu à mon secours… Puis au moment où vous êtes arrivés, tout le monde est partit sauf cette personne.. »

« Vous en êtes sure ? »

« Euuh.. Oui.. Pourquoi un de mes agresseurs resterait-il avec moi ? »

« Mhm… Bien… Rien d’autre a déclaré ? »

La jeune fille fit non de la tête. Elle n’aimait pas ce policier, il n’arrêta pas de la coupé, puis il n’était même pas poli. Attend, elle venait de se faire agresser par un tas de gens, et il sous-entendait en gros, qu’elle aurait dut savoir qui la taper. Il la garda encore un moment, posant un tas de questions les plus étranges les unes que les autres. Puis, pour voir que tout tenait la route, il lui demanda plusieurs fois de redire les faits. A la fin elle avait l’impression d’être une cassette cassée. Quand elle ajouta :

« … Et avant que la police arrive, la personne qui m’a sauvé m’a dit que .. »

« Vous avez entendu sa voix ? »


« Oui.. Il avait une voix grave… »

« Vous pourriez la reconnaître ? »

Elle hocha la tête positivement. Quand on a des sens en moins, les autres sont beaucoup plus éveillés. Alors, oui, son ouïe avait était très utile. Puis il emmena la jeune fille devant un autre bureau où, un garçon très grand et très baraqué était assis et menotté. Elle regarda les policiers, et regarda ensuite ce type un peu louche. Elle resta debout un instant, en se demandant bien ce qu’elle faisait là.

« Cet homme se trouvait à côté de vous, quand on est arrivé…. Jed Spencer, cette fille dit, qu’elle peut vous reconnaître grâce à votre voix… Alors, même ce n’est qu’une preuve minimine.. Elle pourra au moins ne pas alourdir encore plus votre dossier. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeMar 3 Mai - 23:48

Je ne sais pas combien de temps cela a pris. Un flic est passé près de moi, mais il ne m'a pas adressé la parole. Devant mes yeux vides défiles des putes. Des putes et des mac. Des macs et des dealers. Parfois un petit délinquant. Bas résilles et grosses poitrines, bling-bling et costard. Je me croirais au pays, sauf que je n'y suis pas. Les yeux à nouveau sur le sol, j'entends mon cœur battre. Putain de cœur qui n'en peux plus et qui m'en veux encore probablement d'avoir couru ainsi et aussi...de m'être battu. Mais je n'y peux rien moi. J'aurais peut-être du la laisser se faire exploser, peut-être que j'aurais du les laisser prendre leur pied avec son corps sans vie...j'aurais du...je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas eu les couilles de jouer au lâche. Je n'aurais probablement pas dormi pendant un sacré moment si jamais je l'avais laissée se dépatouiller ainsi. Je suis un connard de héros ? A qui le dites vous. Un putain de con sans cervelle. Je m'attire toujours des ennuis, et même quand je ne provoque pas. Merde quoi.
Lorsque le flic qui m'avait maltraité revient, j'ai toujours les yeux baissés. Je reconnais le son de ses grolles, suivit d'un son plus fin, plus discret. Je relève alors la tête, les fixant tous d'un œil éteint. Mes pupilles azurs les dévisagent l'un après l'autre et se pose sur la jeune femme. J'esquisse un sourire. Heureux qu'elle n'ait rien.

-Jt'emmerde.

J'avais parlé en anglais. Il voulait entendre ma voix, il l'avait là. Je le voyais me fusiller du regard. Si j'avais été un oiseau de cours et lui un chasseur, je serais mort sur le champ.

-T'as dis quoi ?
-Va te faire foutre...
-Tu es au Japon ici !

Je reprend alors en japonais. Après tout, mon comportement n'amenait rien. Je savais que je n'avais rien fait que sauver la jeune femme. Rien de plus, rien de moins.

-Tu veux qu'jdise quoi ?
-Est-ce lui ?

Pff. Qu'ils aillent tous se faire voir. J'ai les poignets en sang. Je sens la brûlure que cela occasionne sur ma peau. C'est mordant. J'aurais put trouver cela bandant dans une autre situation et ptetre pas avec des flics par contre. La jeune femme à l'air d'aller. Probablement mieux que mes mains en tout cas. Alors que j'allais rétorquer quelque chose, j'entends des cris. En japonais. Bientôt une furie me tombe dessus, me serrant par la tête en me caressant les cheveux, hurlant en nippon des choses que je n'arrive à comprendre qu'à moitié.

-Vous allez avoir des nouvelles de mon mari vous ! De sérieux ennuis. Franchement !!! Un pauvre et honnête citoyen et vous !

Et ça hurlait, hurlait hurlait. Entre les bras de Mamiya, la femme de Mayem, je fixe la jeune femme que j'ai sauvé. Elle n'a pas l'air de tout comprendre. Et elle n'est pas la seule. Car moi, je suis totalement perdu. Puis après tout ça, j'entend une grosse voix, un géant. Une ombre énorme, juste derrière la jeune fille au visage de poupée. Benny.

-Hey mec. Are you okey ?

-I..think

Je suis las. Mamiya m'a laché pour saisir le flic par le bras et aller papoter plus loin, Mayem en costard...bordel. Que c'est étrange comme sensation que de le voir ainsi. Mes yeux se posent sur Benny qui a posé une main se voulant réconfortante sur la victime.

-Jed. On scasse.
-Kyle ?

Il sort de derrière le distributeur de boisson. A peine plus petit que Benny, à peine plus grand que moi. sa crête rouge sur la tête, il me regarde. Je lis de l'inquiétude et un besoin de sang que je n'aime pas lui voir. Il s'avance et me retire mes menottes à l'aide d'un vieux morceaux de métal qu'il a toujours dans ses poches et me relève sans douceur. Benny sourit a la jeune femme et s'en va. En fond, Mayem parle avec le flic et sa femme. Je vois le policier blêmir. Je fronce les sourcils. Lorsque Kyle me tire pour m'emmener, je retire mon poignet en sang de sa main et rétorque d'une voix forte.

-Vas-y déjà. Jviendrai plus tard.
-Jed...

Il fronce les sourcils. Désapprouvant.

-C't'a cause d'elle que t'es là mec. Laisse là.
-Non. Casse toi. Je vais rester un peu jte dis.

Nous parlons en anglais entre nous. Car si on maitrise assez bien le japonais, la langue d'anglophone reste celle que l'on préfère. Kyle soupire, me regarde. Il est fâché, je vais payé. Mais plus tard. Ils se cassent tous. Seul restent Mayem et sa femme, qui sont toujours en train de parler. Je me laisse tomber sur le siège que je venais de quitter, me massant les poignet, essuyant le sang avec le bas de mon débardeur qui de toute manière, à déjà bien ramassé.

-Drôle de soirée...

Je ne regarde pas la miss, mais elle devinera aisément que c'est à elle que je parle. C'est à elle, car elle est la seule ici, la seule pour qui je me suis ainsi mouillé, que j'ai parcouru toute une station de métro en courant et DIEU sait que je ne suis pas sportif. Pour elle aussi que j'ai bousculé. Pour elle que j'ai éclater des dents, une mâchoire et me retrouve avec la lèvre fendue. Mes vêtements pleins de sang et un casier judiciaire qui sera rallonger. Peut-être pas pour avoir frapper, mais pour avoir osé répondre et résister aux flics. Pour moi, un peu plus un peu moins dans mon palmarès, cela ne change rien du tout. Dire que la soirée n'est pas finie. Je vais probablement devoir passer encore quelques heures au poste à remplir des trucs, de la paperasse, donner mes empruntes, renouveler ma photo. Je vais probablement devoir...et devoir...et devoir. J'en ai la tête qui tourne. J'ai envie d'une clope, mais on est dans un lieu publique. Je fixe la jeune femme, de ce même regard vide que tout à l'heure, mais avec une forme de tendresse dans le regard. Pauvre fille. Elle n'avait probablement rien demander. Elle était surement au mauvais endroit au mauvais moment, un peu comme moi j'ai envie de dire. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je lui fais signe de venir s'asseoir un peu.

HRP: t'inquiète, c'est parfait ^ ^
Revenir en haut Aller en bas
Sora Nohana
@ Kaiki niveau 2 -
Membre des Sleeping Forest

@ Kaiki niveau 2  - Membre des Sleeping Forest
Sora Nohana


Féminin Cancer Coq
Messages : 146
Age : 30
Humeur : Joueur ♥~

Fiche d'identité
Pouvoir:
RP en cours:

Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeLun 16 Mai - 22:40


La jeune étudiante voyait de mieux en mieux. Elle pouvait bien distinguer à présent, le bureau, où se trouvait un énorme dossier, elle se dit que si il appartenait au type qui l’avait sauvée, c’était bien la preuve que les gens ont tous quand même un bon fond.
Elle se demanda si c’était les soins apportés par les hommes aux uniformes rouges qui faisait ça ou non. Mais en tout cas, ca marché drôlement bien. Même si sa tête lui faisait encore mal, elle pouvait voir clairement dans un rayon de trois mètres environs, le reste, c’était encore flou. C’est pour cela qu’elle ne pouvait pas voir, les autres personnes autours d’elle, même si elle les entendaient et qu’elle sentaient leurs présences, elle ne pouvait pas voir les tissus de cinq centimètres qui servaient de jupes à certaines filles, ou les hommes aux paquet de poudre blanche, circuler derrière elle.
Même si c’était du pour égoïste de sa part, elle n’avait qu’une envie : partir d’ici. Partir loin, de toute cette agitation, de ce brouhaha incessant, de cette odeur de transpiration et de renfermé.. C’était oppressant, et ses poumons donnaient l’impression de manqué d’oxygène.
Elle faillit sursauter quand l’homme qui l’avait sauvé commençait à parler. Même si c’était brève, elle pouvait reconnaître cette voix, grave et qui l’avait enveloppé d’une chaude lumière, il y a quelques minutes dans le sombre sous-sol de la ville. Et même si elle ne parlait pas l’anglais bien, contrairement à l’allemand, ou encore au français, qu’elle dut apprendre en déménagent dans ces pays petite. Mais elle pouvait le comprendre, en tout cas elle sut que c’était tout sauf gentil. Et visiblement, l’impoli de policier ne le parler pas, vu qu’il s’énerva.
Non mais, dans quel monde vivons nous ? Les gens s’énervent, hurlent et frappent pour un rien, pour quelques choses qui ne comprennent pas ; bon d’accord elle a était élevée de façon très « la violence c’est la solution de l’animal, c’était ce que les idiot emploient et que les penseurs évites.. », c’est peut-être pour cela qu’elle semble si fragile, comme de la porcelaine. Se battre, c’était le derniers de ses choix, elle se briserait en morceaux au moindre coup, cela ne veut pas dire forcement qu’elle est faible, mais avec un peu d’entraînement, ca ne seras plus un soucis, enfin espérons.
Le policier ne la regarda même pas, fixant avec rage le garçon sur la chaise, visiblement il ne le considéré pas comme un ami. Elle déglutit, sentant l’impatience du policier.

« ..Oui… »

Tsukiyo avait parler avec sa petite voix, timide et frêle. Même après un an sous les projecteurs, sa timidité maladive revenait en force petit à petit, à croire qu'elle jouait des rôles. Celui de la star, puis celle de la jeune adulte timide… Ce n’était pas plus mal pour une fille qui veux devenir actrice.

Puis la suite se passa très.. étrangement. Enfaîte elle ne comprit rien : le garçon fut relâché, une fille l’agrippa par derrière et cria, puis des hommes arrivèrent et parlèrent anglais avec le jeune homme sur la chaise. Elle sentait de trop, mais quelques choses l’empêcha de bouger ses jambes, de partir. Elle bougea ses lentilles bleus pour chercher, dans le flou un point vert.
Et sans rendre comptes, les amis anglais étaient partit, la laissant toute seule avec le garçon aux poignets en sang. Elle ne le remarqua que maintenant, et elle ressentit une sorte de culpabilité. Grâce à lui, elle était encore en vie, et quasiment pas blessait.. Qui sait dans quel état on l’aurait trouvait sans son aide ? Elle lui devait quelques choses…. Puis il dit quelques choses dans le vide, c’était sûrement adressait à elle, vu qu’il n’était que deux devant ce bureau.


« .. A qui le dites vous…. »


La jeune fille soupira en pensant à cette soirée. Elle était sortit, puis s’était faites attaqués, juste parce qu’elle avait croisé la mauvaise personne. C’était un scénario digne de certaines séries ou même film… Peut-être un message du destin sur sa future carrière.
Yoru racla sa gorge, de une parce qu’elle avait soif, puis ensuite pour de nouveau attirer l’attention du jeune homme.


« Euuh… Pour vous remerciez, laissez-moi vous invitez à boire ou mangez quelques choses…. »


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeMar 5 Juil - 23:40

Une connerie que la vie quand on n'y pense. Je ne suis pas suicidaire, loin de là et je dirais même que je croque dans la vie comme dans une pomme. Mais cette pomme s'avère avoir deux faces. Une reluisante, verte, juteuse, sucrée. L'autre l'est carrément moins. En état de décomposition avancée et rongé par les vers. Alors vous avez le choix. Chaque personne en somme, à sa propre pomme, son propre fruit du jardin d'Eden. Ses propre vers. Personnellement, mon fruit est rongé par ceux de la justice. Les flics. Ces créatures rampants devant l’État, le gouverneur et tout son concert d'hypocrite en costard cravate. Ils rampent et acceptent de se nourrir de leur défécation orale pour paraître mieux, ne pas se faire écraser ou utiliser comme appât pour la pêche au gros. Ils me font rire. Ils ont toujours voulu que j'entre dans leur système, leur sens de la hiérarchie. Mais Jed ne fais jamais rien de "comme il faut", car Jed c'est un putain d'ex taulard, Jed c'est un putain d'ex camé et dans une société bouffé par les vers de la justice, argent, drogue et sexe, il n'y a pas de rédemption. Pas de seconde chance. Pourtant, il me semble bien que ma présence ici soit la preuve d'une seconde chance. Si je n'avais pas vu cette jeune femme se faire tabasser, je n'aurais pas pu parcourir autant de surface en si peu de temps. Je n'aurais pas pu. de cette course, j'en ai encore les poumons brûlant. Ou alors est-ce le fait de m'être énervé, couplez à cela la lourdeur des environs, les odeurs de spermes, de transpirations et d'alcool. entre ivrognes, putains et mac'. Je garde mes yeux azurs sur le fond du commissariat. Je dois avoir une putain de sale gueule. J'ai un goût de sang dans la bouche et je sens la fatigue des nuits sans réels sommeils me peser.C'est la voix totalement en désaccord avec mon monde pourri qui me fait relever les yeux vers ce corps frêle de poupée.

-Ha...

Je suis pris de court. Par spécialement parce que je suis surpris qu'elle daigne me parler alors que je passe aux yeux des nippons pour un enfoiré d'ovni, un putain d'étranger. Mais bien parce que sa voix est tellement différente. Elle me bercerait presque dans ce monde de brute. Et puis elle m'a prise de court, car elle vient de me foutre une gifle au sens littérale du terme. Japon. Jed, t'es au Japon. Tu dois parler japonais. Il me faut un temps...un long moment de réflexion pour que mes idées n'affluent en japonais. Ma langue se délie enfin et j'espère que ce japonais que je maitrise depuis peu, mais grâce à Hiro, ne sera pas trop mauvais.

-Ne te sens pas obligée parce que je t'ai tiré de là. N'importe qui d'autre aurait fait pareil

Mensonge. Je ne mens jamais normalement. Je déteste cela. Vraiment. Mais je ne peux pas m'empêcher, ne serait-ce que d'en parler, pour y croire. Personne n'avait bougé. J'avais vu des gens tourné la tête de dégoût lorsque nous étions passé devant cette scène. Des gens...des japonais. Merde. Et la solidarité ? Le courage ? La force...l'honneur ? Où sont passé tous ces termes ? Les bouquins d'histoire relatent sans cesse des faits sur le courage et la bravoure des samouraïs. A la télé on nous bombarde d'émissions culturelles pour nous prouver que les japonais sont fort. Alors quoi ? On veux montrer combien la télévision ment ? Je ne sais pas trop quoi penser. D'ailleurs, je devrais arrêter de le faire. Je fini par me lever, les étours, je retombe lamentablement,me tenant la tête entre les mains, coudes sur mes genoux. J'aurais pas du me lever si vite. Il me faut un temps. Mes tempes battent, j'ai les yeux vitreux. Je me sens nauséeux. Je respire un bon coup et retente de déplier ma carcasse, faisant craquer mes os, ma nuque. Tout va bien. Je prend contenance et esquisse un sourire. Vous savez, celui du "Ne vous inquiétez pas. Je vais juste crever, mais tout va pour le mieux".

-Bon...j'accepte avec plaisir.

Je souris. Un sourire se voulant sympathique, bien que je ne sache pas réellement ce que cela donne avec ma mâchoire douloureuse et mes piercings. Je suis d'ailleurs étonnée qu'aucun de mes bijoux ne se soient barré dans la bagarre. Une chance en somme et je ne vais pas m'en plaindre. Je regarde plus loin, Mayem et sa femme sont encore en train de parler avec le flic. Il est blanc comme un linge. Ils lui serrent la main et reviennent vers nous. J'allais proposer quelque chose à la jeune femme, mais je n'ai pas eu le temps, car une Mamiya me sautait au cou. La douleur ressentie fut insupportable, mais je serrai les dents et la serre contre moi, mettant du sang sur son chemisier.

-Oh Jed...quelle histoire...tu vas bien ? Mon poussin...

Je n'ai jamais vu une Mamiya aussi inquiète. Je la rassure au mieux, dans un japonais approximatif. C'est que j'ai appris les rudiments, pas les mots complexes pour rassurer un être humain. Merde quoi. Je lui embrasse le côté de la tête, avant de lui caresser les cheveux tandis qu'elle me relâche et prend les mains de la jeune victime du destin.

-Ma pauvre fille. J'espère que cette catin va être remise à la justice. Bien que j'en doute...

Elle lui fit un sourire rassurant et gardant une des mains de la jeune femme, elle se tourna vers moi.

-Tu veux venir avec nous Jed ? On rentre. Nous sommes fatigué. As-tu besoin de quelque chose ?

Mayem gardait plus ou moins le silence. Comme à son habitude. Mais son regard compatissant, je le savais qu'il était avec moi. Mais Mayem avait toujours été très discret et taciturne. Il en fallait bien un dans notre bande.

-Non merci. Je vais passer la nuit à l'Usine. J'ai besoin de..enfin...tu vois.

Ma voix est encore plus enraillée que d'habitude. Sans un mot, je sens ses lèvres sur ma joue tuméfiée et Mayem en fait de même. Si les japonais peinent avec les effusions sentimentales, nous autres, texans, nous n'avons aucune soucis avec cela. Le couple repard après avoir saluer et souhaiter pleins de bonnes choses à la jeune femme, dont certaines que je ne saisis pas. Ce doit être purement culturelle. Mais je n'ai pas la force de réfléchir plus. Je Soupir, un soupir douloureux qui embrase mes poumons et me font légèrement tousser. Je peux enfin parler à ma jeune poupée.

-Écoute. Pour le verre...et tout. Je ne me sens pas de me retrouver coincé dans un endroit emplit de gens. Tu ne m'en voudras pas, j'espère, mais là, maintenant, je n'ai qu'une envie, prendre une bonne douche et rester au calme...

C'était la première fois que je formulait une si longue phrase en sa présence. Je repris.

-Je ne vis pas trop loin. C'est encore un peu en chantier...mais...


Je pensais aller chez moi, me doucher, lui proposer la douche, me changer, retirer ses vêtements de sang et de nuit. J'en avais réellement besoin. Encore plus que de dormir.

-Je comprendrais que tu te méfie et ne veuille pas...alors tu as le choix.


Je souris a nouveau, un sourire probablement mieux réussi que le précédent. Je ne pourrais en somme que comprendre si elle ne désire pas venir. Elle me connait à peine, voir pas. J'ai un casier judiciaire plus long que le bras, j'ai un look franchement approximatif et je suis en sang. Après un traumatisme tel qu'a été le sien, je comprend même limite pourquoi elle n'est pas déjà rentrée en pleurant après sa maman. Je ne parle pas de cela spécialement pour elle, mais la plupart des victimes ne prennent pas le temps de parler avec leur sauveur. Enfin. Je me contente de me taire, la fixant en attendant une réponse de sa part.

{Merde je suis désolé. Je suis tellement désolé >< j'ai pas d'excuse. Je t'ai fait attendre. J'espère que cela n'a pas tuer ta motivation et j'espère que ma réponse sera à la hauteur de mes excuses}
Revenir en haut Aller en bas
Sora Nohana
@ Kaiki niveau 2 -
Membre des Sleeping Forest

@ Kaiki niveau 2  - Membre des Sleeping Forest
Sora Nohana


Féminin Cancer Coq
Messages : 146
Age : 30
Humeur : Joueur ♥~

Fiche d'identité
Pouvoir:
RP en cours:

Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitimeJeu 7 Juil - 21:02

Spoiler:


A peine qu'elle eut prononcé ces mots, qu'elle se sentit gênée. Bien sûr, sa conscience serait soulagé de l'inviter quelque part, pour le remercier, mais aussi, cela la gênait terriblement. Parler aux garçons, c'était pas vraiment son truc enfaîte. Elle n'avait pas eu, quasiment pas eus d'aventure avec qui que se soit. Et le faite d'avoir fait pendant de longs mois, un travail plaisant, mais fatigant, qui la coupait du reste du monde, cela n'avait rien arrangeait.
Yoru fut surprise quand le jeune homme devant elle dit un mot. Mhm, c'était plus qu'un son qu'un mot, mais cela avait-il un sens ? C'était un «oui » ou un «non » ? « Ha »pouvait avoir plusieurs sens diffèrent, c'était pas une réponse vraiment ça.

Et il eut une pause, un silence, un blanc. Aucun des deux ne parlaient. Et le son d'une personne tapant sur un clavier, le bruit de la machine à café, l'imprimante, la discussion de deux personnes plus loin, ainsi que le bruit infernal des néons, montrer une certaine tension.
Il fallait dire que cet endroit hostile, remplit de cette odeur de transpiration n en était peut-être la cause.
Ou sinon on pouvait peut-être lire sur le front de la jeune fille «je suis hyper stressée, mais j'essaye de la cacher». Bon, c'est une image, une si longue phrase était impossible à lire d'une distance de plus de 50 centimètres. Elle ne savait pas si elle devait partir, rester, attendre une autre réponse ou non. Ce fut la délivrance, quand il lui répondit.
Alors qu'elle devait être sur de la réponse, et pouvoir enfin savoir que faire, elle resta planté là sans bouger d'un poil. Elle devrait allé voir un médecin, elle avait bien entendue?
C'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un de si modeste, un super-héros quoi. Comme si le seul mec capable de faire un truc digue disait «Tout le monde peut le faire.» Yoru savait très bien que si il n'était pas passé par là, si il ne l'avait pas vu, si il n'était pas intervenu, elle n'aurait pas eut que quelques blessures, comme maintenant. Elle aurait eue des dents, des cottes, des phalanges, et d'autres trucs cassés. Il faut dire que ce genre d’animaux, en profite bien quand ils sont en si grands nombres, bande de lâche va.
Il accepta.
Bon, c'est sur qu'après la tête qu'elle avait dût faire, n'importe personne «normal » aurait fait une réponse clair, et sa réponse dessina sur son visage un petit sourire.

La jeune Tsukiyo ne savait pas vraiment qui il était, mais il devait avoir une carte mémoire surpuissante pour avoir tout les numéros des gens qu'il connaissait, car une femme venue. Il n'y avait pas une seconde où, il pouvait être tranquille... Bon.. Si.. Enfaîte même si c'était gênant, c'était bien que comblé les longues secondes de blancs qu'il y aurait eut.
Alors qu'elle ne s'y attendait pas du tout, qu'elle commençait à tentée de se souvenir quel était le nom de ce médicament qui donner tellement la forme, elle revenue à la réalité quand ont lui prit ses mains.
Plus qu'étonné, elle regarda la jeune femme, puis le jeune homme, et la jeune femme. Elle se força de sourire un peu. C'était sympathique de la part d'une étrangère de tenter de la rassurer comme cela.

«..Espérons..»

C'était vrai qu'étrangement que ce genre de personne qui devait normalement avoir un dossier lourd, n'était quasiment jamais attrapé. Pff.. C'est vrai qu'en général la police préfère le genre d'affaire digne des plus grands romans policiers, ce n'était qu'un cracha sur un trottoir ce qu'elle venait de vivre. Le genre de truc, inintéressant, inutile, lassant.
Puis la femme changea de discussion, comme elle en avait commençait. C'était impressionnent comment une personne pouvait être aussi à l'aise oralement ?
Oui, bon, vous allez me dire, que normalement après avoir enchaînés, disques, interview, émissions, Yoru aurait dût être capable, de parler aux gens naturellement, qu'elle était habituée : faux.
A chaque fois, elle s’entraînait, elle prenait des cours, mais cela n'était pas totalement guérit. Elle semblait plus à l'aise, c'est tout.
La jeune femme était déjà partit, les laissant seuls de nouveau.
Puis le jeune homme, prit la parole alors qu'il n'y eut qu'un simple silence. Elle l'écouta attentivement, et ne voyait pas d'inconvénient. Non pas qu'elle ait des idées, loin de là. Ah oui, Yoru à une manière très spécial de penser.
Par exemple ici, elle ne va jamais penser, que le soir, deux inconnus seul, dans un appartement, entrains de boire un verre, pourrait avoir certaines conséquences.
Non, là elle pense juste, qu'ils vont être plus au calme, que ça va lui revenir moins chère.

La jeune fille lui sourit gaiement, et remit son sac sur l'épaule.


«Ça ne me dérange pas du tout... Tu me montres ? »

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Les entrailles de l'enfer...{PV} Empty
MessageSujet: Re: Les entrailles de l'enfer...{PV}   Les entrailles de l'enfer...{PV} Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Les entrailles de l'enfer...{PV}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Les entrailles de la Terre. [Shin N.]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Konoha Gakuen [Next Gen] 2.1 :: Corbeille :: Corbeille :: Corbeille V.3/V.4-