Konoha Gakuen [Next Gen] 2.1
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Oserez-vous vivre dans un monde où la normalité n'existe plus ?
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 †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]

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MessageSujet: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeVen 21 Mai - 17:43

†- Baiser Mortel
Techno Disco!†

Je ne sais pour quelle raison ce soir-là Ruby avait décidé de se rendre dans une boite. Elle n’y allait pas pour danser cela était chose sûr, Kitsu l’avait fait démissionner ce n’était pas pour qu’elle recommence. Mais alors pourquoi y allez ? J’avais hâte de savoir pourquoi … Elle était habillée en tenue de civil. A vrai dire, pas vraiment, elle portait des bottes, un pantalon et un blouson en cuir. Son haut était un petit top qui laisser découvrir son ventre plat et lise, pour moi, ce n’était pas une tenue correct pour une jeune femme, mais Ruby se passait très bien de mon avis une fois de plus. Quand je découvrir la boite, je fus surprise de ne pas voir celle habituelle. Celle-ci était plus moderne, plus riche au niveau des décorations. Pour une fois, Ruby n’avait pas les cheveux lâchés, ils étaient attachés en une queue de cheval relativement longue. A ses lèvres cet éternel sourire maléfique qui me laissai à chaque fois me dire que j’allais encore passer une soirée forte en émotion. D’une démarche plus d’assurait Ruby entra dans l’étrange bâtiment après avoir doublé une queue entière de jeunes. J’étais choquée, temps de monde dans une boite de strip tease ? Le garde du corps l’arrêta, posant sa main sur mon épaule. D’un geste vif elle lui tordit le poignet et glissa dans la poche de celui-ci de l’argent sale avec un petit sourire dont elle avait le secret. Le gros gorille ne broncha pas, mais on put voir sur son visage un léger pincement de lèvres et un froncement de sourcils sous ses lunettes noires. Quelle classe elle avait dans de tel moment, j’aurais pu croire qu’elle sortait directement d’un film de science-fiction. L’armoire à glace la laissa passer après un petit entretient avec elle, je ne serais pas capable de vous dire quel était le sujet de la conversation car tous deux c’était mis à parler en Roumain. Ce n’était pas la première fois que je l’entendais parler en roumain, mais c’était si rare en même temps que je trouver cela étrange.

A ma grande surprise je découvrir que l’intérieur n’avait rien à voir avec une boite de strip tease, c’était en vérité une discothèque. Mes craintes et mes peurs disparurent alors un peu, il n’y avait rien de mal à danser avec d’autre personne. Je trouver le lieu plutôt conviviale dans un sens, des gens s’amusaient, écoutaient de la musique, dansaient, riaient, parlaient… Rien d’alarmant, rien de morbide, juste des jeunes en train de faire la fête. La musique comportait peut de parole pour le moment mais semblait mignonne, on pouvait distinguer de temps en temps un « Techno Disco ». Tout cela me semblait parfait pour passer une bonne soirée, Ruby alla s’assoir au bar et commanda un Rhum-Caramel. Sa petite boisson favorite. Elle sirotait alors sa boisson tout en regardant les gens danser, pour elle il n’y avait pas encore assez de monde, alors patiemment elle attendait que la salle se remplisse. Plus le temps passait, plus Ruby enchainait les verres, les allés et les venue des toilettes et plus la musique semblait prendre de la vitesse et de la puissance. Je ne savais absolument pas quel heure il pouvait être mais les jeunes venaient en masse. De plus en plus nombreux à se trémousser sur la piste de dance, de plus en plus à rire et à boire. Etait-il bien prudent qu’ils boivent autant ? Comment allaient-ils rentrer chez eux après ? Pourquoi buvaient-ils autant ? Très vite l’ambiance festive que j’avais vue à la base dégénéré. Dans un coin, une jeune fille venait de vomir tout l’alcool qu’elle avait bu, elle était à quatre pattes au sol et personne n’avaient l’air de se soucier d’elle. On lui marcha dessus, on ria d’elle, mais personne ne l’aida à se relever.

Enfin Ruby leva ses fesses du tabouret pour non pas allez au toilettes, mais pour danser. J’avais l’impression que la musique aussi avait changée, elle n’était plus aussi douce qu’au début, elle était plus forte et mon cœur semblait faire des bons dans ma poitrine. Le rythme de la musique me donnait l’impression que mon sang circulait beaucoup plus vite dans mes veines et en un instant mon corps se mettait à danser au fils du son. Je ne voyais rien, je ne voyais que des ombres, de temps en temps le visage d’un homme qui m’approchait pour danser de plus en plus proche de moi avant que Ruby ne change de sens ou de direction, refusant de danser un instant de plus avec lui. Les lumières multicolores m’éblouissaient, la musique était forte et j’avais l’impression de devenir sourde et aveugle. Plus la nuit avancée, plus je commençais à moins apprécier cette soirée. Les gens autour de moi sautaient, criaient, hurlaient, je ne savais plus où donner de la tête. Finalement épuiser de danser, Ruby alla s’assoir sur un canapé, près d’un inconnu. Là, elle alluma une cigarette et commença à la fumer tranquillement en observant les gens et en reprenant son souffle. Reprendre son souffle avec une cigarette, voilà une chose bien étrange… Elle avait à peine allumé sa cigarette et commencé à fumer que l’inconnu l’aborda en faisant des petits sous-entendu. Très vite, je ne sais comment, Ruby atterrit sur les genoux de celui-ci, à califourchon presque complètement collé à lui. N’était donc-t-elle pas folle ?! Se frotter ainsi à un inconnu ?! J’eux la désagréable sensation de sentir entre mes jambes une bosse provenant du pantalon de l’inconnu. Alors que celui-ci cherchait à aller plus loin, Ruby lui écrasa sa cigarette à moitié entamée au milieu du front avant de disparaitre en un éclair dans la foule de danseurs infatigable.

Un hurlement se fit entendre, l’homme fou de rage cherchait Ruby pour régler ses comptes, mais elle apparemment avait déjà mieux à faire. D’un basculement, d’un battement de cil et hop, la voilà qu’elle dansait déjà au beau milieu de la salle avec un autre homme. Quel était son but ? Je n’en avais aucune idée mais tout cela commençait à me faire peur. Autour de moi des gens vomissaient et commençaient à se bagarrer à cause de l’alcool. Les danseurs étaient devenus des démons dansant à un Saba de sorcière. Très vite je retrouvai des mains sur mes hanches et mes bras autour d’un cou. Mais de qui ?! D’une fille ? D’un garçon ? Je n’en avais aucune idée. La seule chose que je savais c’était que cette personne avait les mains sur mes hanches et était très proche de moi. A cause de l’obscurité je n’arrivais pas à savoir qui c’était. Kitsu aurait il apprécier un tel moment ? Ne serait-il pas un peu trop violant s’il apprenait ça ? Je ne préférais, au fond, ne pas le savoir. Ruby glissait ses doigts dans la chevelure de cette personne inconnue, elle semblait jouer un jeu très serré contre le corps de cet autre individu. Je me demandais alors si Ruby avait encore toute sa tête ou si elle était complétement bourrée comme les autres autours d’elle. Je ne l’espérais pas, je n’osais imaginer ce qui pourrait se passer si elle était saoule dans un tel lieu. Je croisais donc les doigts pour que ce ne soit qu’un jeu qu’elle arrêterait bientôt. Les mains de l’inconnu suivaient les roulements du bassin de Ruby, ses mains avaient donc prient la liberté de descendre un peu sur mon pauvre corps sans même mon autorisation. Quel culot il avait là !

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Arata Aya Kitsako
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Arata Aya Kitsako


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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeMar 25 Mai - 16:45


Pyromania
Cuz' I'm burning out -

 







Frustré… Totalement frustré. Et pourquoi me diriez-vous ? Le goût amer de la défaite encore encré en lui. Alors qu’il avait progressivement gagné confiance en ses capacités d’attaque et de défense au fil des ans, voilà qu’il s’était prit une tannée lui faisant comprendre que son niveau était loin d’être bon et qu’Itachi pouvait être au même niveau que Kitsako, voir pire. Après tout, c’était joué d’avance, il n’était que ceinture marron et Kitsako déjà noire ; et pourtant il avait espérer pouvoir le battre grâce à la confiance qu’il plaçait en ses capacités. En plus de vouloir lui piquer sa sœur, il lui volait la vedette du plus fort. Après s’être tiré du club de Karate sans même entendre le son de Sachiko lui demandant de revenir, et sans même rester pour leur cours de Karate du soir, il était rentré directement chez lui. Il avait quasiment tout essayé pour se calmer : s’enfiler un paquet entier de clope, jouer du synthé puis de la gratte, se défouler sur un punching-ball… Mais rien n’y faisait. Ce goût amer ne voulait pas quitter son être, cette sensation d’être totalement inutile… Il se sentait comme souillé par l'incapacité.
Comment le décrire ? Comme un rêve que beaucoup de personne font, une personne cours devant nous et une force invisible qui nous empêche d’avancer plus afin de la rattraper ; la même. Son utopie vieille de cinq années venaient de s’enfuir face à lui avant même qu’il n’ait eu le temps de s’en rendre compte. Il se surestimait, voilà où avait résidé toute sa faiblesse. Tout était là pour le mettre en garde, mais il n’avait fait aucun effort d’interprétation envers ce qui l’entourait. Lui qui se pensait fort, venait de découvrir qu’il n’était rien au final et que peut être était-il encore bien loin du niveau d’Itachi. Ses membres en tremblaient encore, un picotement désagréable et l’impression de ne plus avoir de force du tout dans les bras, comme si ils n’étaient même plus capables de porter un moindre poids. Lorsqu’elle était rentrée, Sachiko l’avait même engueulé sur son comportement, et son entêtement à vouloir atteindre un objectif complètement insensé. Elle n’était pas si bête que ça, elle avait très bien comprit pourquoi il s’était enfui.
Il avait donc attendu sagement que leur tuteur et sa sœur s’endorme avant de prendre la poudre d’escampette en ville pour trouver par n’importe quel moyen un truc qui lui changerait les idées. La disparition ne fut pas bien difficile et fait avec discrétion. En premier lieu, il trainait le pied, les mains dans les poches, ne sachant vraiment que faire. Mais quelque chose attira son attention dans les sombres environs ; un brouhaha constant de cri et de boumboum assourdissants. Une fête ? Non, pas réellement. Il vit alors en néon clignotant le nom « KillerKo » et il se souvint alors qu’il s’agissait de la célèbre boite de nuit de Konoha, où chaque soir se déroulait un thème de musique différent. En l’occurrence, à ouïr dire, la soirée se déroulait sous le thème de la techno. Sans même qu’il ne s’en rende compte, ses jambes s’étaient déjà mises en direction de ce lieu dans lequel il n’avait mit les pieds que cinq fois jusqu’à présent. Et puis il faut dire que l’accès n’est autorisé qu’aux 17 ans et plus et que les gardes contrôlent facilement les cartes d’identité. A peine fut-il arrivé qu’une bande de fille possédant du monde au balcon se pointa vers lui en gloussant. Encore des écervelées se disait-il, comme il avait l’habitude d’en côtoyer. Pourquoi aucune fille bien ne pouvait être attirée par lui ? Il tombait toujours sur ce genre de meuf et ça l’exaspérait. Mais dans un autre sens, ça l’occupait. Il aimait se moquer intérieurement de ces filles toutes aussi risibles les unes que les autres. Les manipuler pour son propre plaisir faisait parti de ses loisirs favoris.
Les six filles le suivirent et il entra dans la boîte de nuit accompagné d’elles sous l’œil étonné du gérant de l’accueil. Le jeune Uchiwa n’était alors plus le même. Il montrait sa deuxième personnalité, celle qu’il s’était crée de toute pièce comme carapace.

Oui, c'est mon vice. Déplaire est mon plaisir. J'aime qu'on me haïsse.


Lorsqu’il entra, la musique résonnait déjà à fond, et il s’installa au comptoir histoire de jouer le galant séducteur et de payer sa tournée aux demoiselles. Il inspecta un peu mieux son nouveau harem, et aucune ne semblait être vraiment à son goût. Soit trop fausse, soit trop superficielle, soit elle avait un pot de fond de teint entier sur le visage. Après avoir avalé cul-sec son premier verre, Sasuke ne se sentait toujours pas mieux dans ses sentiments. Il alla s’assoir sur un des fauteuils-poufs qui se trouvaient dans un coin de la salle et en sorti un nouveau paquet de clope qui le ne satisfaisait pas lui-non plus. Les filles de tout à l’heure revinrent en surnombre, au tel point que Sasuke se demandait si il n’aurait pas mieux fait d’investir dans des bouchons pour oreilles plutôt que des clopes… Mais quelque chose attira son attention… Elles avaient su se rendre utiles au moins, un bon point qu’elles marquaient chez l’adolescent. Cinq bouteilles d’alcools en tout genre, de quoi ravir les papilles. L’ambiance se passa ensuite dans une osmose torride. Le jeune Uchiwa dû à lui tout seul se descendre un peu plus de la moitié d’une bouteille, et cette soif d’oublier, cette soif de ne plus être soi l’enivrer tellement, que cette quantité là semblait ne pas lui suffire. Encore plus, toujours plus il lui en fallait ! Les filles étaient quasiment toutes parties danser ou plutôt se déhancher des fesses, sur la piste de danse. Les deux autres restées auprès de lui s’était aussi mise à danser, ou plutôt à se qu’on pourrait plus appeler ‘’chauffer’’. Dansant sur lui ou même jusqu’à contre lui, Sasuke n’y ressentait aucun plaisir et s’ennuyait même à fumer sur son canapé trop mou. Alors qu’il se sentait vaguer vers le monde de la douce Morphée, il se releva, renversant une des filles au passage et cela sans scrupule. Il se dirigea à nouveau vers le comptoir et bu deux autres petits verres cul-sec. Il observa la salle.

The temperature is rising up

Le bruit résonnait lourdement dans ses oreilles, les lumières semblaient lui faire perdre tout ses moyens, et surtout ses repères ; qu’il n’avait effectivement plus. Le monde externe n’était alors plus qu’un rêve, un très lointain souvenir. La boîte de nuit était devenue son berceau, sa bulle, il n’y avait plus que ce monde étrange dans sa tête. Tout bougeait si vite, trop vite. Son esprit se sentait proche de ce son, de ces mouvements que tous enchainaient au fur et à mesure. Son corps ne répondant plus qu’à l’état d’ébriété totale, se mouvait alors jusqu’au milieu de la pièce où tous étaient réunit pour se déchainer comme des animaux en cages.
Au rythme de la musique changeante et entrainante, ses membres bougeaient tous seuls, formant en harmonie une sorte de danse en accord avec les personnes se trouvant autour. La chaleur était devenue fournaise, au point que la chemise blanche de Sasuke se retrouvait quasiment collée à son corps en sueur. Celui-ci ondulait par ailleurs au rythme des balancements sourds, suivant le mouvement d’autres corps dansant au même tempo. Et que ce soit filles ou bien garçons, tant qu’il dansait, il s’en fichait. Même si la chaleur semblait être étouffante, rien n’y faisait, les corps se déhanchaient quasiment collés les uns au autres.
Alors que ses partenaires de danse semblaient tous aussi inintéressant, quelque chose vint attirer son attention. Une fille plus particulièrement, de taille moyenne, svelte. Elle se déhanchait harmonieusement au son de la musique, accompagnée par sa longue chevelure noire de jais encadrant deux grands yeux sombrement bleus. Instinctivement, Sasuke s'en approcha, il ne voyait plus qu'elle. C'est cette fille qui était la plus importante pour lui, qui partageait tout de lui Cette fille attirait son attention comme un aimant sur du fer ou une abeille sur son pollen. Il trouvait bizarre quand même, qu'elle se soit posée des lentilles de couleurs bleues et mit des rajouts dans les cheveux... Jamais il n'avait pu auparavant danser avec elle, et il trouvait que c'était l'occasion rêvée de partager ce moment avec elle. D'ailleurs une question lui traversa vivement l'esprit pour en repartir aussi sec : Pourquoi était-elle là ? Tant pis, il pouvait profiter de passer du bon temps avec elle, et surtout de surveiller les mecs qui s'en approcherait. Une fille aussi belle, aussi sexy, ça attire forcément les plus mal attentionnés.
Leurs corps au fur et à mesure de la danse se rapprochaient pour quasiment se coller l'un à l'autre par moment. Elle avait passé une main dans ses cheveux, il reconnu bien ce geste, c'était bien elle, elle le faisait toujours lorsqu'il se sentait pas très bien. Ses bras passèrent outre son cou, et les mains du jeune homme descendirent suivre le mouvement parcourir les côtes puis les hanches de sa partenaire de danse. La chaleur fit un bon phénoménal au sein de la pièce, au tel point que le peu de jugeote qu'il restait encore en Sasuke vint à disparaître. Une sorte d'excitation (pas celle que vous croyez xD) montait en lui au fil de la danse et des chansons défilant. Son bassin roulait, comme pour provoquer le pauvre jeune homme en rythme. Il ne la savait pas si taquine, tant mieux, voilà un nouvel aspect qu'il découvrait chez elle et qui en plus n'était pas pour lui déplaire. Il taquina à son tour, jouant le jeu dans lequel s'était emportée cette pauvre brebis égarée qui ne savait pas dans quoi elle s'était embarquée. A son tour, son bassin se déhancha au même temps que l'autre, resserrant encore plus le contacte entre les deux. Ses mains glissèrent emportées par l'ambiance jusqu'au niveau des fesses de la jeune femme. Son cœur s'emballa, c'était la première fois qu'il la touchait ainsi, et ce contacte là semblait quand même étrange, comme si cette partie là ce son corps était celui d'une inconnue et non plus celle de cette femme qu'il admirait tant. Il en fit outre, et continua la danse.

I can't stop and you can't stop me

Plus aucune conscience de l'environnement, de l'espace temps, des heures et des heures qui défilaient au rythme des musiques changeantes. Plus aucune notion de rien. Voilà en quoi pouvait se résumer ce milieu de soirée. Sasuke se collait de plus en plus au corps de cette femme, ignorant totalement les autres meufs essayant d'avoir une ouverture pour danser avec lui. Se laissant aller à l'incapacité totale de contrôle de lui-même, son visage se rapprocha dangereusement de celui de sa partenaire. Il avait envier d'essayer quelque chose, et ce soir elle semblait être plutôt d'accord ce soir dans l'ambiance entrainante et surtout de plus en plus chaude. Il titilla ses lèvres en premier lieu, profitant de ce petit jeu entre eux, en le savourant. Jusqu'à en avoir assez de mordre et se survoler ces deux douceurs, il s'en empara dans une fougue jamais atteinte pour lui jusque là. Tout les baisers qu'il avait pu donner autrefois n'étaient que plats et mornes. Le toucher doux de ses lèvres lui semblait être un régal que rien ne comblerait. Une autre excitation semblait monter en lui, le rendant toute chose et deux fois plus enjoué. Il ne voulait pas que ça s'arrête, mais plutôt que tout continue encore et encore. Il ressentait tout à coup une envie qui le consumait, une envie de ce corps se déambulant contre lui, une pulsion de pouvoir laisser libre court à ses mains qui se feraient de plus en plus baladeuses. Une seule question traversa alors son esprit : Est-ce réellement correcte d'avoir de telles envies sur sa sœur ?


Dernière édition par Sachiko / Sasuke U. le Sam 25 Sep - 23:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeJeu 10 Juin - 22:02

Piégé ! Tel un lapin devant une belle carotte, le jeune homme avait jetait à présent son dévolu. Plus aucunes filles ne pouvaient attirer son attention, plus aucunes filles ne pourraient voler à Ruby cette proie. Vilaine Sorcière, te voir ainsi me rappelais alors un poème que j’avais lu dans mon enfance. Tu étais Le Serpent qui danse, aussi souple et froid que celui-ci et pourtant de ta beauté tu arrivais à toucher astres et poètes. Le Serpent, reptile qui te ressemblait parfaitement … Aussi tentateur que ton cousin qui fit croquer le fruit sacré à Adam et à Eve, les bannissant du jardin d’Eden. Avoues ! Avoues, sale vipère, que tes buts sont tous les mêmes, nuire à ton prochain en n’y tirant le plus de plaisir de leur malheur. Toi, d’ont parle les poètes, Serpent cosmique, toi a qui l'on tente de t’attribuer cette image maléfique. Toi, qui incarne aussi l'immortalité, l'infini, et les forces sous-jacentes menant à la création de la Vie. Qui es-tu vraiment ? Es-tu bonne ou mauvaise ? Ton frère Ouroboros, le fameux serpent qui se mord la queue, es-tu de si bonne augure que lui ? Ou bien encore, serait tu aussi bon que ton frère Quetzalcóatl, le serpent à plumes, qui serait allé dans le monde souterrain pour y créer le cinquième monde de l'humanité. Serais tu plutôt comme ton frère, le Serpent Arc-en-Ciel, qui joue un rôle important dans le Temps des Rêves ? Ou serais tu plutôt comme ton frère Nidhögg, celui qui ronge les racines d’Yggdrasil, dit l’Arbre du monde ? Ou es-tu plutôt comme ton frère Samaël, le serpent démoniaque du jardin d’Eden ? Aurais tu ce rôle de protectrice comme en Égypte où le cobra, l’uræus sacré, protégeait les pharaons. Serais-tu comme le cobra géant protège Bouddha en méditation ? Serais tu aussi sage que ta sœur La Kundalini représentée comme un serpent endormi ? Où serais-tu tous simplement maudite par les dieux comme le fut ta magnifique sœur Méduse ? Tant de signification contradictoire qui pourtant, dans n’importe quels mythes ou légendes te vont si bien…

A en juger par le sourire malsain qu’elle avait sur le visage, Ruby était plutôt plus proche de son frère Samaël ce soir… Tentatrice jusqu’au bout des ongles. Elle se délecterait bientôt d’avoir poussé le fils d’Adam dans les feux brûlants de l’enfer. J’avais peur qu’il ne fasse l’irréparable, il était encore temps pour lui de fuir cette succube, cette concubine du Diable. Je suppliais alors au plus profond de moi, qu’une femme autre que Ruby n’attire son attention pour l’éloigner de ce serpent tentateur qu’était maintenant Ruby. Plus ils dansèrent, plus j’eu l’impression que cette danse les menait dans les profondeurs de la terre à cause de cette chaleur étouffante qui montait peut à peut dans l’atmosphère. Ruby avait le don de plonger ses pauvres hommes dans cette chaleur qui leurs faisaient perdre tout leur bon sens. Que se soit avec Kitsu, ou maintenant avec ce jeune homme, la situation était la même, l’enfer était sous leurs pas endiablés. Une seule nuance pouvait alors différencier ses deux moments que j’avais vécus en très peu de temps. Avec Kitsu, pour la première fois je l’a vit perdre sa domination et montrer ses sentiments, alors qu’ici elle régnait en maitre et semblait totalement dépourvu de sentiments sauf celui de la victoire. Mais la chose que je redouter le plus arriva, Voici qu’ils s’étaient pris d’un petit jeu qui n’amusait qu’eux. Ruby le laissait approcher et jouer avec ses lèvres, allant parfois jusqu’à faire d’eux même pour entretenir ce feu qui le consumait doucement. Bien évidement, très vite, il finit par s’en lasser et bondit de fureur comme un diable qui sort de sa boite pour l’empoigner et l’embrasser avec passion. Maintenant, il ne pouvait plus retourner en arrière, par ce baiser, il venait de signer son arrêt de mort. Son âme allait être torturé et consommé dans les torpeurs de l’enfer par la concubine du Diable en personne. Malheur à lui si maintenant le Diable en personne venait se joindre à leur petite fête. Sa mort ne serait plus d’un soir, mais surement éternelle. Le jeune homme ne semblait pas se rendre compte de la graviter de la situation. Vu la passion qui avait lié le diable et sa diablesse, il fallait s’attendre à tout par la suite, et si par malheur Kitsu l’apprenait … S’en était finit du bel amant d’un soir. A cette idée, je su que c’était exactement se que désirait Ruby.

Peut à peut je sentis se baladait sur mon corps brûlant les mains baladeuses de l’inconnu. Quand Ruby les sentit elle aussi elle se prit alors à un jeu qui l’amusa encore un peu plus que le petit jeu des lèvres. Elle fit un petit tour sur elle-même et alla plaquer son dos contre le torse du jeune homme, a partir de la je me doutais déjà de la suite… Lentement elle joignit ses mains à celles de l’homme et les guida plus sensiblement, sans aucune retenue sur ses courbes et formes avantageuses. Les vêtements qui faisaient office de mur à ne pas franchir furent bientôt des vêtements qui servaient à cacher les mauvaises intentions de ces mains diaboliques. Elles étaient maintenant complètement en contacts avec ma peau sous mes vetements, elles profitaient de l’obscurité et de la foule dansante pour discrètement s’emparer de ce corps inconnu qui était le mien. Je voulais qu’il me lâche ! Déjà que je n’appréciais pas les mains baladeuses de Kitsu, il était inamissible qu’en plus je du supporter les siennes ou celles d’un autre homme encore ! C’était d’un répugnant … Sentir ses mains inconnues se promener sans aucune limite sur mon corps poussées en plus par mes propres mains. Légèrement Ruby pencha sa tête sur le côté et alla nicher son visage dans le cou chaud de ce pervers. Discrètement et en toute sensualité elle alla glisser sa langue de vipère sur la peau brûlante de l’homme. Que cherchait-elle encore à faire ? Ne trouvait elle pas qu’il était déjà assez chaud ? Avait-il besoin de s’enflammer encore plus sous ses courbes ? Misère … J’espérais tant que tout s’arrête. S’ils continuaient ainsi ils iraient bientôt à copuler ensemble au beau milieu de cette piste de danse sous des centaines d’yeux qui étaient autour d’eux. Les caresses et les baisers redoublèrent d’ardeurs ma peur augmentait au compte goutte mais elle augmentait quand même. Ruby, par son jeu malsain, était en train de s’attirer toutes les foudres de ses consœurs ainsi que toutes les ardeurs de ses confrères. Mais avant tout, elle était en train d’attirer le jeune homme dans les entrailles de la Terre, l’existant et provoquant celui-ci sans aucun répit.

Alors que je croyais tous perdus, alors que j’appréhendais le moment où elle dévorerait son âme, une lueur d’espoir m’arriva enfin. L’homme qui quelques instants auparavant c’était reçu la cigarette de Ruby sur le front était maintenant à quelques mètres d’eux, il était encore en train de la chercher. Ruby le remarqua très vite malgré l’attention qu’elle portait sur sa jeune victime d’un soir. En effet, il était le seul personnage encore debout à beugler dans la salle. Son son puissant et abrutissant arrivait à percer la musique et pu arriver aux oreilles de Ruby qui se décollait alors tout aussitôt de son bel inconnu pour voir quel bestiau pouvait brayer ainsi. Une fois qu’elle l’eu reconnu, elle lâcha alors tous les liens qui pouvait la garder contre le jeune danseur. Miracle ! Le Seigneur avait entendu ma prière ! Alors sans même que les gens ne s’en rendent compte, Ruby se volatilisait une nouvelle fois dans cette foule massive. Rapidement elle s’extirpa de la piste de danse pour rejoindre le perchoir. C’était un lieu en hauteur d’où on pouvait voir la salle entière, l’ambiance y était un peu plus calme que sur la piste de danse et plus sombre. Perchée alors du haut de son balcon, Ruby observait amusée la scène qui se déroulait quelques mètres plus bas. Le gorille avait remarqué le jeune danseur ainsi que l’étrange danse qu’il s’était amusé à danser avec elle. Cela fut assez pour lui donner envie de donner un bon coup de poing dans la mâchoire du jeune garçon. Du haut de son perchoir, la sorcière se délecter de ce spectacle qu’elle avait provoqué. Le grossier personnage était décidé à passer ses nerfs sur le frêle danseur. Alors tout en guettant la scène, Ruby se permit de prendre le cocktail d’un homme et de le boire tranquillement. J’avais l’impression d’être dans une fosse aux lions. Des hommes étaient partout, autour d’elle il n’y avait que ça et Mademoiselle n’avait pas l’air gênée, bien au contraire elle s’autorisait déjà quelques rapprochement tout en gardant un œil sur la scène plus bas.
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Arata Aya Kitsako
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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeSam 25 Sep - 23:03


Caught in
BAD ROMANCE -





C'était un brusque changement... Fort agréable, certes. Un tumulte dangereux et confus se tramait alors en son sein. Comment résister, surtout lorsque l'on n'est plus maître de soi, à cet appel de désir et de tentation sulfurant ? De cette tentatrice du diable, attisant le feu au plus profond de ses entrailles. De cette passion secrète enfouie, de ce désir ardent et étouffé depuis si longtemps... De ces envies maintenant révélées au grand jour.
Depuis quand avait-elle changé à ce point ? Depuis quand ce désir de longue date était-il, apparemment, réciproque ? Et depuis quand adoptait-elle des formes aussi féminines ? Il n'avait rien remarqué. Comment cela se faisait-il, par ailleurs, alors qu'il la fréquentée tous les jours ! Tout semblait à la fois si logique mais si confus, sa perception de la réalité n'était plus qu'illusions et faux-semblants. En un rien de temps, laissant le vice et le désir prendre total contrôle de ses mouvements, ses mains baladeuses et avides de cette terre promise et tant convoitée, parcoururent en se glissant sous le tissu, la douceur pâle de sa peau. Accédant alors à des endroits secrets, défendus dans une intention sobre. Le corps de la fille s'était retourné et était maintenant dos à lui. Elle s'amusait de son corps, roulant du bassin et remontant son fessier vers l'entre-jambe du jeune homme, l'accompagnant dans sa danse et s'amusant de le faire titiller sa poitrine s'offrant généreusement à ces jeux interdits. L'excitation, le plaisir et le désir, montaient graduellement au plaisir de son corps. Son membre inférieur commençait à se durcir de ces jeux de mutuelles provocations, ressentant un drôle de mélange, comme un bien être le gênant, un désir ne demandant qu’à être assouvit en plaisir. Il avait envie d’elle.

Want your bad romance !

Brutalement, le jeu s’interrompit. Elle s’était détachée de lui et mise sur la pointe des pieds, aux aguets. L’œil scrutant attentivement quelque chose qui semblait être caché au sein de la foule grouillante. L’objet de sa quête trouvé, elle se fraya un chemin en poussant les autres danseurs, avant de se fondre totalement à eux, disparaissant ainsi de la vue du jeune homme. Il n’analysa pas la situation immédiatement et à vrai dire il n’avait pas vraiment l’esprit pour. Il se contenta d’avoir le regard toujours planté à l’endroit où sa dulcinée se tenait auparavant. Mais son esprit devint vide, il ne pensait plus à rien, il n’entendait presque plus rien également. Comme si on l’avait enfermé dans une bulle. Sa vision se troubla, défailli, puis trembla. Les images semblaient défiler encore plus vite qu’à l’accoutume, puis, aussi soudainement, elles s’arrêtèrent. Les gens l’entourant étaient devenus subitement immenses, quelques uns d’ailleurs se penchèrent, surement pour être à sa hauteur. L’un, largement plus grands que les autres, semblait répéter des pas de danses étranges. Tous les sons étaient sourds, lourds, et très désagréables. Cet homme à la danse étrange approcha son visage, et celui du jeune Uchiwa sembla, comme un aimant attiré par un autre, se soulever dans un mouvement uniforme au sien. Une douleur nouvelle le traversa, le prenant sur le côté droit ; partant de la mâchoire et faisant de l’oreille son point culminant. Il comprit alors les raisons de cette soudaine farandole, la jeune fille s’était enfuie à la vue de son poursuivant, une sorte de gorille déjà bien entamé. A perdre son attention sur le fait qu’elle ait disparue, le gorille l’ayant vu l’accompagnée, le prit pour cible de prédilection, tous deux visant très certainement le même gibier. Le géant avait donc tout bonnement décidé de calmer ses nerfs sur le jeune homme en lui administrant un coup dans l’oreille. Ce coup était si inattendu, et l’avait tellement abasourdi, qu’il ne s’était rendu compte de rien. Alors que Gorille-san continuait à jurer en lui postillonnant dessus, il passa une main sur la partie endolorie et constata que son oreille était en sang. Gorille-san, voyant son interlocuteur plus préoccupé par sa petite personne que par le nombre de postillons qu’il pouvait cracher en une phrase, commença à le secouer tel un prunier afin d’être sûr de captiver l’attention de son auditoire. Décidément, aujourd’hui, entre Kitsako et Gorille-san, il se faisait malmener par les géants. Son attention revint soudainement vers son bourreau, le toisant d’un air totalement blasé, voir septique. Les images se déformèrent, et petit à petit, les yeux aubrun de Gorille-san devinrent bleu pervenche. Ses cheveux poussèrent et un sourire narquois transcenda son visage. Lui, ici !? A croire qu’il cherchait réellement la provocation ! Lui mettre la honte devant sa propre sœur et le nouveau petit merdeux ne lui avait pas suffit ? Il fallait croire que non… Une soudaine colère sembla l’envahir, une fureur telle un volcan prêt à exploser. Ses pieds regagnèrent alors le sol et son seul objectif ne fut plus que lui, lui et lui seul. Les danseurs s’écartèrent, formant une sorte de ring d’encouragement au combat. Peu à peu, le décor se changea en dojo, revivant alors la scène de l’après midi même, de sa défaite cuisante contre Kitsako. Ce soir, elle avait enfin répondu à ses appels, il ne perdrait plus l’affront ! Elle lui appartenait. D’un geste vif, le corps légèrement tanguant, il s’avança vers le géant lui administrant un coup en dessous de la mâchoire. Tant pis s’il ne respectait plus les règles sacrées du karate, sa seule chance de le battre était d’user du combat de rue. En définitive, il venait tout juste de comprendre ce que pouvait ressentir Elio. Gorille-san, dérouté par la puissance de ce coup bas, se retrouva cul au sol, surpris. Prit par un élan de rage sans limite, il sauta sur le géant lui balançant de nombreux coups de poings au visage, se défoulant de toute ses frustrations dont il avait été victime. Voyant que la bagarre commençait à dégénérée, deux ou trois personnes encore sobres allèrent chercher les gardes.

You and me could write a bad romance

Sasuke dans cet état, était tout à fait capable de le tuer. Mais il comprit que les gardes n’allaient pas tarder à rappliquer et il se redressa, alerte. Il donna un dernier coup à Giant-baba dans le ventre et reparti les mains en sang à la recherche de la fille de tous ses désirs. De toute manière, il ne repartirait jamais sans elle, c’en était hors de question. Elle était ici la cible de trop de vautours. Tiens, en voilà justement un opérant son manège, ils étaient sur un des balconnets en hauteur.

#Tûlutûlutûtûlutûlutûtûlu#

- Hn, Moshiii mosh’ ?
- Ano… Sas’ke ?
- Killer ko’ en folie ce soiiiiiiiiiir les amis ! Nous passons a l…

Un tel vacarme, impossible d’établir une communication dans ces conditions la. Elle finit donc par raccrocher. Mais au moins, elle savait où il se trouvait maintenant…

- Je me demande dans quel état je vais le retrouver…

Elle soupira. S’étant réveillée en sursaut, pour x ou y raisons, et elle avait finir par découvrir qu’elle était seule dans l’appartement. Plusieurs fois, elle avait tenté de l’appeler mais sans aucun succès. Ce n’est donc qu’à partir du dixième essai qu’il entendit la sonnerie et décrocha. Une réponse assez brève, mais suivit du micro du DJ lui indiquant alors précisément où il se trouvait. Elle chercha en vitesse l’endroit où elle se trouvait et remarqua qu’elle était à dix minutes à pied environs. Tout en se rhabillant, elle songea au fait que c’était peut-être à cause d’elle tout ça, elle s’en voulait de ne pas avoir pu lui fournir un soutien nécessaire, qu’il n’ait pas à commettre d’imprudence. D’un geste décidé, elle prit les clés de la maison, en direction de la boite de nuit, bien décidée à le ramener à la maison.

Sa proie était dans son collimateur, elle ne pouvait plus s’échapper, il la tenait. D’un geste brusque et totalement désinvolte, il vira le vautour lui tournant autour, l’assassinant de son regard de sang. Une fois qu’ils furent seuls dans ce coin sombre du balcon, un fin sourire narquois fendit ses lèvres. Il s’approcha à pas lents, se sentant fier de sa capture, fier de sa victoire et du sang coulant de son oreille et de ses mains, comme étant trophée de guerre. Tel un chevalier venant rejoindre sa belle princesse du haut de sa tour après avoir terrassé vaillamment le vilain dragon.

- Hun hun, te voilà enfin~

Marchant tel un félin, il s’approcha d’elle, sourire ravi cette fois là. Il se pencha au dessus d’elle, l’empêchant ainsi de s’enfuir, approchant son visage du sien. Il ne fit rien, il se contenta de plonger son regard dans ces yeux étrangement bleus. Sur son visage, Sasuke pouvait sentir le souffle de sa chère et tendre.

Son souffle s’accéléra, tant elle marchait d’un pas vif et rapide. Dehors, la nuit, elle ne se sentait pas vraiment à l’aise bien qu’elle sache les rudiments de l’auto-défense. Car effectivement, on peut facilement trouver de toute la nuit. En passant dans une ruelle, un souvenir lui revint. Le combini où elle avait l’habitude de faire ses courses avant, avait fermé ses portes. Et puis elle n’y était plus vraiment retournée depuis ce jour là… Elle était en 1ere année, durant les vacances d’été, et allant chercher seule dans la soirée des ingrédients lui manquant, un groupe d’homme pas vraiment net avait tenté de lui faire on-ne-préfère-pas-savoir-quoi. C’est à ce moment là qu’elle avait fait la rencontre d’un certain Kitsu… Dwight ? Ou du moins, si sa mémoire était encore bonne. Il l’avait aidé à se débarrasser de ces gêneurs avec une facilité déconcertante. C’est d’ailleurs après cela qu’elle s’était inscrite au club de Karate de son lycée.
A cause de ces diverses divagations, elle fut en un rien de temps devant la bâtisse de la boîte de nuit. En vu des gens qui faisaient encore la queue, sa détermination faiblissait un peu. Car à vrai dire, ce n’était pas vraiment son endroit de prédilection favori. Le plus discrètement possible, elle se rangea dans la file pour pouvoir entrer à l’intérieur et pouvoir ramener au plus vite Sasuke à la maison. L’eut-elle deviné, petite innocente, qu’un tel monde de débauche puisse exister ? Où alcool, drogues et déchéances font doux voisinage. Pendant qu’à petits pas elle avançait, un homme semblant lui, avancer un peu trop près d’elle, lui mangeant ainsi son petit espace vital. Il finit par avoir carrément le dos collé à elle, et lorsqu’elle voulut se dégager en avançant il s’avança à son tour. La jeune femme finit donc par se retrouver en sandwich entre le mec devant elle, et celui la collant derrière. On aurait dit une guêpe ayant trouvé son pot de confiture.

- S’il vous plait… Lâchez-moi !
- Ben pourquoi ? Une jeune fille comme toi… Toute seule… C’est triste ! Alleeez, reste avec moi ! Tu ne te sentiras plus toute seule…

Sachiko soupira et ferma les yeux pour intériorisé tout ça, mais aussi pour prier que la file veuille bien avancer pour semer le pot de colle. Ce dernier, ayant décidé d’interpréter à sa manière le fait qu’elle ait fermé les yeux, se ré-avança vers elle, posant ses deux mains sur sa poitrine. D’horreur, elle en frissonna et se retint de pousser un cri. Le calme l’habitant disparaissant d’un seul trait. L’air furax, ne prenant même pas la peine de se retourner, elle colla un plat de sa main –prenant sa force en poussant de son autre main sur son coude) sur le menton de ce dernier, lui faisant saigner ainsi la langue. Après tout, il n’avait pas à être aussi imprudent de passer sa tête au dessus de l’épaule de la jeune Uchiwa. Comme quoi, c’est dans le feu de l’action que Sachiko se révèle être une Uchiwa et bel et bien la sœur de Sasuke, usant tout deux de techniques similaires.

- Chfonaz’ ! (= Connasse !)

Le fixant dans les yeux et lui montrant toute l’indignation dont elle pouvait faire preuve, elle fronça les sourcils. Par chance, la file avança et elle réussit alors à se faufiler devant deux personnes, le semant. Seulement, alors qu’elle commençait à jouir de la liberté, il réussit à son tour à se faufiler et lui attrapa violemment le poignet, lui bloquant alors tout mouvement.

- Reste là ma jolie, j’en ai pas encore f’nit avec toi !

Elle pesta tout en jurant intérieurement. Ne pouvait-il donc pas la lâcher un peu !? Voilà pourquoi elle n’aimait pas sortir la nuit dans les grandes villes, c’était toujours grouillant de types dans son genre. Alors qu’elle imaginait divers plans de fuites ou d’attaques pour s’enfuir, un bras s’enroula autour de ses épaules. Non, pitié, pas encore un !? Ses yeux se levèrent vers le nouvel arrivant, un blond aux cheveux un peu long, et aux yeux d’un magnifique bleu. Son air farouche, légèrement foufou, lui fit penser à Naruto un peu… Mais tiens, pourquoi avait-il deux petites couettes derrière !?

- Cette demoiselle est avec moi mon cher…
- Eh !? Euh…Ok ! Ok ! Désolé !

Le type se retira, cherchant alors une nouvelle victime, ou peut-être une échappatoire ? La jeune femme, agréablement surprise, eut les joues tintées de rose. Elle s’attendant à tout, sauf à ça. Elle pencha la tête, légèrement septique. Un beau gosse, n’ayant apparemment pas d’idées derrière la tête et qui en plus lui porte secours ? A tous les cas, il devait être gay. Ce qui pourrait plausiblement expliquer les deux couettes. D’une légère courbette, elle le remercia vivement, se sentant à nouveau rougir. Secouant légèrement la tête, elle voulu se ressaisir. Etait-ce parce qu’il venait de l’aider et parce qu’il ressemblait physiquement à Naruto qu’elle sentait son cœur battre ainsi ? Il faut dire qu’il était plutôt son genre, mais bon, aucune chance s’il était effectivement gay.
Après observation, cet homme semblait être un étranger. Et par sa physionomie, et par son accent. Asiatique, mais pas Japonais. Arrêtant ses divagations et se souvenant de son but premier : Ramener Sasuke à la maison, elle se fit emporté à nouveau par la file qui s’engouffrait maintenant dans la pièce. Submergée par cette chaleur étouffante, elle cru en perdre haleine. Son regard scruta autour d’elle. Le jeune homme de tout à l’heure semblait être fait embarquer par un groupe de jeunes filles. Dès son entrée !? Chapeau. Elle haussa les épaules, et entrepris sa recherche de frère parmi la foule immense de cette salle.

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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeMar 28 Sep - 21:44

Vous les femmes ~

« Mais qu’est-ce que tu fais là… »
Il était près de vingt deux heures et la seule phrase qui me vint à l’esprit était celle-ci. Imaginez-mois assis sur un sofa, servant de poupée à coiffer pour une demi-douzaine de femmes en folie. Qui aurait cru, il y a deux heures encore, que je me serais retrouvé ici…

~
[19h20] J’étais affalé sur mon futon roupillant comme un vieux matou paresseux. Je flemmais rein qu’à l’idée de bouger mon bras de trois centimètres pour attraper la télécommande. Pour me retrouver dans cet état, j’avais un sacré avantage… Je n’avais ni besoin de me souler, ni besoin de piocher dans ma réserve de « substance illicites ». J’étais déjà programmé pour glander comme un professionnel.
Je roulais sur le dos et fixais le plafond défraichis. Mon immeuble était au bord de l’écroulement… Mais qu’est-ce que j’aimais ma « maison » ! Je suis d’accord, la plus part des gens normaux prendraient leurs jambes à leurs coups en voyant ma douche fuir, mon plafond lézardé de fissures, mes murs moisis et mon planché grinçant. Mais franchement, il n’y a pas à se plaindre ! Mon loyer est minuscule, je suis à cinq minutes à pied de l’Université et la vue qu’offrent mes deux seuls fenestrons est magnifique. Le seul point que je peux lui reprocher, c’est qu’il n’y a pas d’ascenseurs et que j’habite au huitième étage…
Je fermais les yeux et profitait du « presque » silence que m’offrait mes fenêtres simple vitrages~ Les pigeons roucoulaient tandis qu’un sal c** faisait fumer sa moto dans la rue d’en bas…
Oui, pour rien au monde je ne quitterais mon petit nid pas douillet…
C’est sur cette petite anecdote que je m’endormis…
~

[20h30]
- Han ! Muuuuh…. Oh oui ! […]

J’ouvris les yeux, complètement abasourdi.

- *TAC TAC TAC BRRR BRRR TAC TAC […]*

Je me redressais et regardais mon reflet décomposé dans le miroir d’en face. Un sourcil levé et les yeux plissés, je tendais l’oreille d’un air perplexe.

- Muuuhwaa…. Continue….

Curieux, je me retrouvais carrément le visage collé à la cloison branlante. Les murs étaient tellement fins que je pouvais entendre les moindres gestes des voisins… Waaaah…. Ils doivent tourner un filme X, c’pas possible autrement… Je courais me chercher des chips et revenais me coller à la tapisserie ! Pas question d’en rater une miette !

Une heure plus tard, ils en étaient toujours au même stade, et moi je n’avais plus de chips. Tandis que Momo était au garde à vous, j’avançais vers ma pseudo cuisine équipé d’un simple évier et d’un mimi réfrigérateur (j’ai du mettre le micro-onde sur une étagère au dessus des chiottes, j’avais plus de place) pour pouvoir me rafraichir le visage.
Au départ, je dois l’avouer, je trouvais la situation amusante. Mais maintenant, j’avais juste cette envie de les étrangler ! Moi qui avait prévu de passer une soirée « télé/pipi/dodo », j’étais servit !
Si j’avais eu une chaine stéréo… Je leurs aurait mis du Roi Lion à fond, pour bien leur couper l’envie ! J’attrapais mon téléphone et essayais quand même de mettre le son au max, pour au moins couvrir leurs ébats.


- Ce mot signifit ♪HAAAAN ! Que tu vivras ta ♪ OH OUI ! Sans aucun ♪GROUUUUA !

Le portable s’écrasa au mur avec une telle brutalité que pendant une minute je pensais que le ciel allait me tomber sur la tête…

- Muuuuh !

Se qui apparemment n’avait pas l’air de les déranger ! Je fourrais ma tête dans mon oreiller et criais. Ca en devenait insupportable ! Plus le temps passait et plus je pensais à Lin… Nos nuits, nos caresses… ses mots… RAH ! C’pas plus possible !
Je courais me prendre une douche froide. De toute façon, à cette heure-ci je n’avais pas d’autre choix… Eh oui, je ne vous ai pas tout dit ! La chaudière ne se met en marche que de 2h à 9h du matin.
Fin bref, passons. L’excitation ne fit pas long feu, mais j’étais à peu près certain qu’en ressortant de ma salle de bain, elle ressurgirait comme une claque. Je laissais l’eau couler sur mon dos pendant que j’élaborais un plan pour sortir sans que Momo ai le temps de se remettre en route ! Respirant un bon coup, je me remémorais se que je devais faire à voix haute. « Se sécher, se coiffer, enfiler un boxer (j’aurais le temps de mettre le reste dans les escaliers), attraper mon porte feuille, les clefs et fermer la porte ». Après avoir pris de nouveau une bonne grande inspiration j’attrapais la serviette et mis mon plan à exécution.
En une minute j’étais dehors !


[21h45] Me voilà donc à airer dans la rue, mais je ne m’en faisais pas quand à mon emploi du temps. J’étais un habitué de la vie nocturne, il ne me restait qu’à choisir l’établissement dans le quel aller. Je sortais une carte de visite qu’une de mes amies avait malicieusement glissée dans la poche arrière de mon jeans… Un bar à hôtesse ? Pourquoi pas ! On m’y fera certainement une réduction… En plus, le bar se trouvait à deux pas de chez moi.

A peine avais-je mis un pied dans l’établissement qu’une rafale de femme accoururent vers moi. L’entré me fut offerte… Et heureusement ! Sans quoi, je me serais certainement plaint à la direction !


[22h00] Comment aurais-je pu m’imaginer assis au milieu d’un bar avec une dizaine de couettes sur la tête et une palette de maquillage ambulante…

- Wow ! Où tu vas avec ça ?
- Reste là mon chou, tes yeux iraient parfaitement avec cette couleur ! ♥
- Mais c’est du Rose ! Les couettes ne suffisent pas ?
- Allé, s’il te plaiiiiit ♥ Après nous te ferons se que tu voudras !
- J’me ferais pas rouler deux fois ! Vous m’aviez déjà dit ça tout à l’heure !


Elles n’attendirent pas plus longtemps et s’avancèrent dangereusement, chacune un morceau de corde à la main. A croire qu’elles voulaient m’immobiliser, mais elles sont toutes barges ses femmes ! Pas questions qu’elles me maquillent ! Je renversais la table en travers de leur chemin pour les ralentir et détalais vers la sortie en m’arrachant les chouchous que j’avais sur la tête. Une fois dehors, je n’arrêtais pas ma course… L’idée de ressembler à l’un de ses travestit à la voix grave me terrifiait !
Quelques minutes plus tard, je me retrouvais devant la boîte de nuit. Brrr, pour se soir, je n’avais aucune envie de me d’aller dans se genre d’endroit bourré de femme folle furieuse ! J’allumais une cloppe et aspirais nerveusement la nicotine en shootant dans une canette vide. J’entendais la musique tambouriner sur les parois des bâtiments, j’en concluais donc que la boîte de nuit n’était plus très loin… Aller danser à cette heure-ci ne me disais rien. Ce soir, j’étais plutôt en mode « Papi ». Mais je ne pouvais pas retourner au studio, alors, comme un bon valeureux grand père, j’irais me saouler la poire le temps de quelques heures.
Je restais quelques minutes devant l’entrée en attendant que ma cigarette soit totalement consumée. Il faisait un froid de canard et je n’avais rien trouvé de mieux que de sautiller sur moi-même comme un pauvre demeuré. En plus, cette tactique ignoble que tous les humains ont au moins pratiquée une fois dans leur vie ne sert strictement à rien !
Je relevais la tête et observait un couple de jeunes gens, pas très loin de moi. Je reluquais le dos de la jeune femme (fin pas que le dos d’ailleurs…. >_>) quand comme pour casser mon rêve, elle donna un violent coup dans le menton du Monsieur. Je me levais, prêt à sauver le pauv’ mec des griffes de la p’tite ! Non mais à croire que c’est la pleine lune ! Elles se sont toutes transformé en femelle démoniaques ou quoi ?!
En m’avançant d’un pas ferme, j’entrevu le mec prononcer quelque chose… Ah ben quand même, il se rebè...

- Reste là ma jolie, j’en ai pas encore f’nit avec toi !

Je m’arrêtais net. Ce n’était pas tout à fait ce à quoi je m’étais attendu. Je sifflais inutilement, comme si je voulais faire croire mon innocence. Finalement, sans réfléchir -comme à mon habitude d’ailleurs- je passais mon bras autour des épaules de la jeune demoiselle. C’était la première femme « gentille » que j’avais pu voir de toute la soirée, et je voulais contribuer à la sauvegarde de cette espèce là.
Et puis, étant donné que je suis un beau gosse (les fleurs c’est pas cher), pourquoi ne pas en profiter.

- Cette demoiselle est avec moi mon cher…

Je tirais une dernière fois sur ma clope et la jeta au sol avant de l’écraser d’un air menaçant. Le mec ne s’attarda pas et partit sans chipoter.
Je descendis les yeux vers la demoiselle. Pas mal la gentille fille… dommage qu’elle soit aussi plate que moi… A non, y a quand même deux bosses. Fin ouais… Ca reste plat X_x
Bah de toute façon, elle semblait trop sage pour que je puisse lui faire quoi que ce soit… Je l’attirais contre moi et passait devant les videurs. J’étais à peu près certain qu’ils ne l’auraient pas laissé entrer seule de toute façon.


- Si t’as un problème, appelle « Jinou », et je viendrais.

Ah…. La bonne vieille phrase du lover. A peine j’avais mis un pied dans l’établissement que des filles venues de nul part m’enlevèrent (eh ouais… Encore >_> la vie d’un play boy n’est décidément pas facile)

- Ha Jin, combien de temps ça fait que tu ne m’as pas appelé ?
- Et moi alors ? La dernière fois tu t’es cassé avant même que je ne sois réveillé ?
- Quoi ? T’étais avec cette péta*** ?
- Mais tu ne t’es pas regardé pauvre dégénérée ?
- Euh les filles, calmez….
- Ta ***** toi, on ne t’a pas sonné ! (en cœur)


Ok, je ne pouvais pas rêver mieux de toute façon. Je profitais de leurs disputes pour m’éclipser quand…. Oh non pas elle !

- Ha jiiiiiin ! Mon amour ! Tu es venu pour moi ?
- Saki ! Mais euh… Bien sur !
- C’est qui Saki ?!
- Saki ? Mais personne… Ah ! C’est vrai ! Toi t’es Sonia !
//SBAFF//


Punaise ! La faute de débutant ! Bah ouais, que voulez-vous, j’peux pas avoir la tête partout ! Faudrait que je réduise le nombre de filles de passage, à force je m’y perds ! A peine m’avait-elle foutu une gifle que toutes les autres filles se ruèrent sur moi. Ha Jin, c’est pas ton soir…
Sans même me poser de question, je courais dans le sens inverse. Enfin, courir, c’est vite dit… Il y avait tellement de monde qu’à un moment j’ai été obligé de passer entre les jambes des danseurs (à mon plus grand plaisir).
Un peu plus en retrait, j’apercevais la jeune fille de tout à l’heure. Je lui sautais dessus et me cachais derrière elle. Elle était tellement plus mince et plus petite que moi, que j’avais du me baisser en rentrant mon ventre.


- Pssss ! Mamzelle, sauvez moi !
- HA JIIIIIN !!!! ON TA VU !
- Eh mince !


Je me redressais en souriant de toutes mes dents. J’essuyais mon front en sueur et passais ma main sur la taille de la jeune inconnue.

- Désolé Mesdames, je me suis rangé… C’est ma nouvelle copine.

A peine avais-je prononcé le mot « copine » que le groupe de filles, les unes après les autres m’avaient giflé. Bah… de toute façon c’est bon pour la circulation du sang parait ‘il ! Après cinq bonnes minutes (et ouais, c’est qu’il y en avait beaucoup des filles xD), le troupeau de femelles enragées s’en allèrent. Je frottais ma mâchoire en lâchant la jeune fille.
Pauvre de moi, je devais avoir baissé d’un coup dans son estime. Bah, c’est que j’avais l’habitude de toute façon.


- Ce sont les risques du métier… Faudrait que je pense à prendre une retraite anticipé… Euh… Permettez que je reste un peu avec vous ? C’est qu’il y a beaucoup de mec étrange ici~

Et j’en faisais partit… Je soupirais. De toute façon, même si elle refusait, je resterais assez près d’elle pour pouvoir me… la protéger.

[HRPG : Il ne s’est pas encore aperçu qu’il avait oublié deux couettes xD]
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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeMer 6 Oct - 22:24

A 19h27 la musique le réveilla. Elle tambourinait contre ses murs et faisait trembler son oreiller. Il ouvrit doucement un œil, puis grogna ; son petit lit mal fait était vide. Le « I did it my way ! » de Sid Vicious le réveillait peu à peu, et tout en empoignant son coussin, il lui adressa :

« - Désolé Sid, j’aime pas te dire ça, mais ta gueule. »

Il lança avec violence son traversin sur sa chaîne hi-fi, et la musique se tut ; enfin. En un soupir, il se releva, position assise, sur sa bordure de lit, une migraine horrible dans sa cervelle. Le jeune homme avait encore séché les cours cet après-midi ; la veille, il avait préféré s’aligner un rail pour faire sortir des pensées sa belle muse aux cheveux noirs. La blanche l’avait transporté ailleurs.. Mais le revoilà sur Terre.
Pendant un moment il resta ainsi sans bouger, puis se leva, remarquant ainsi qu’il était nu. Il enfila un caleçon et un jean déchiré de part en part, puis s’approcha de son lecteur vinyle, un de ses petits trésors. Il saisit un des grands 45 tours noirs, le caressant rêveusement, puis entama le petit morceau de jazz, un nouveau verre de whisky à la main. « Moanin’ » l’emportait peu à peu, il revenait chez lui en Louisiane, et les sons intenses et doux à la fois du saxophone lui donnaient comme des frissons. Il hésita un instant, mais se dirigea vers son armoire, ouvrit une mallette et prit sa belle trompette dorée. Il la porta à sa bouche, puis commença à jouer avec tout le Charles Mingus Orchestra ces notes effrénées au goût prononcé de swing, glissant dans les oreilles et dans tout le corps comme une décharge de mélodie. Il joua ainsi jusqu’à la fin du morceau, puis en entendant ses voisins du dessous donner des coups contre le plafond, il posa à contrecœur son bel instrument et s’alluma une cigarette, un sourire aux lèvres. Des gouttes de sueurs perlaient sur son torse tant il avait été pris par son improvisation. Laissant le vinyle tourner, il fila sous la douche froide et après un bon moment dessous, il récupéra totalement ses esprits et s’habilla. Il enfila un t-shirt propre et une chemise traînant par-là et ajouta son sempiternel manteau en cuir par-dessus. Il ouvrit son portefeuille, y prit une liasse de billets écornés qu’il ficha dans sa poche, attrapa ses clés et ferma la porte de chez lui pour sortir un peu. Il était 20h04.
En passant par le rez-de-chaussée de son immeuble, il s’arrêta devant la porte de la concierge Mme.Saotome, alias Suzu-baba. La vieille femme vint ouvrir la porte d’un air guilleret et l’invita à prendre une tasse de thé avec elle ; mais alors qu’elle lui parlait, les deux canins bondirent de la porte et sautèrent sur Kitsu en l’accablant de tendresses. Il câlina ses deux compagnons, Bonnie sa petite renarde et Clyde son chien. La grand-mère, attendrie, les laissa quelques instants et revint avec quelques petits gâteaux encore chauds. Le jeune homme les accepta avec plaisir, et lui demanda si elle pouvait ce soir encore garder ses deux petits voyous. Elle acquiesça avec un sourire, et il embrassa ses deux compères avec tristesse, en direction du petit hangar, à quelques stations de métro. Ce soir, il remettait ça.

Il arriva près du lieu désaffecté, et ici l’attendait son dealer, Noxy, un grand homme au manteau noir, aux baskets défoncés et au chapeau de paille effrité. Il approcha discrètement, et celui-ci vint à son encontre. Il lui serra chaleureusement la main et lui dit :

« Tiens tiens, je m’attendais pas à te revoir si tôt ! T’as déjà tout fini ? Tu me ruines en coco toi ! La même pour ce soir ?

- S’il te plaît oui.

- Ah tiens j’ai pensé à toi tout à l’heure, j’ai vu ton amie, la jolie brune aux yeux bleus. »


Il lui coupa la parole, leva son regard perçant vers lui et lui dit :

« - Où elle est partie ?

- Je l’ai vu aller par là-bas, vers la discothèque KillerKo, une boîte de nuit de mauviette plutôt branchée en ce moment. »


Il glissa à Noxy son pochon dans sa manche aux milles surprises, tourna le pas et avança vers la boîte, déterminé.

« - Hé mais attends, tu voulais pas toper alors ?

- Je reviendrai Noxy, t’inquiètes. »


Il arriva enfin devant le gros bâtiment. Il y avait une file d’attente impressionnante devant ; tant de monde l’effrayait presque un peu. Il grimaça, puis s’approcha de l’entrée. Un type costaud l’arrêta de son gros bras. Kitsu le toisa, repoussa sa main et lui demanda de le laisser passer. Le gros balourd refusa en lui parlant d’un japonais teinté d’un sale accent qu’il ne connaissait pas. Il essaya de négocier avec lui, allant jusqu’à sortir un petit billet, mais il refusa net et l’ignora. Le jeune homme commença à s’énerver et passa outre le gorille. Ce dernier se retourna, lui empoigna avec force le bras. Presque d’instinct, le punk se retourna et lui envoya un coup de poing sec dans l’arcade ; il fut sonné et le lâcha, mais derrière un autre videur accourra vers lui. Il se mit en garde, sourcils froncés, mais il sentit tout à coup un bras autour du sien qui le tira gentiment en avant. Un jolie jeune femme intervint et calma les deux videurs ; elle était assez petite, un sourire magnifique, une poitrine exubérante, des courbes bien faites et un joli petit minois. Elle leur dit :

« - Désolé les gars, il est avec moi, il est pas méchant, juste un peu rustre vous inquiétez pas. Il se fera tout petit, hein ? »

Un petit silence, et le jeune homme opina du chef. Les deux gardes le dévisagèrent méchamment, mais la fille le tira jusque dans la boîte. Entrés à l’intérieur, elle lui attrapa tendrement la main et leva un regard apaisant vers lui.

« - Mayuri, tu m’as sauvé la mise. Ca me fait plaisir de te revoir ma belle.

- Moi aussi mon tout beau. »


Ils s’enlacèrent, puis allèrent s’asseoir au bar. Il lui offrit un verre et ils discutèrent rapidement. Elle lui demanda s’il exerçait encore sur le trottoir, il lui répondit que non, il lui demanda ce qu’elle faisait ici, elle répondit qu’elle avait un rencard et que maintenant elle avait décidé de se caser. Puis un type arriva, le salua d’une froide poignée de main, glissa un baiser contrarié à Mayuri et l'emporta avec lui. Sans avoir pu lui dire au revoir, elle se retourna et lui adressa un clin d’œil, auquel Kitsu répondit par un sourire. Puis ils s'évaporèrent tous deux. Il recommanda un whisky au barman, toujours assis sur sa chaise, puis examina la salle. Il vit un type jouer des coudes dans la foule en criant comme un fou en cherchant désespérément du regard quelqu'un, et puis les danseurs.
Enfin il la trouva. Elle dansait de son déhanché diabolique qui assouvit les hommes un à un, elle les envoûtait puis disparaissait en un éclair ; ça l’amusait beaucoup. Tout à coup, il vit un beau jeune homme aux allures ténébreuses s’approcher d’elle et danser une danse très sensuelle. Peut-être un peu trop. Il recommanda un autre whisky et le but cul-sec, puis demanda encore la même chose. Les deux joueurs s’étaient rapprochés. Ça devenait dangereux. Alors, il s’approcha d’elle et l’embrassa. Bang Bang. My baby shot me down.
Il se tourna côté bar et dit au patron :

« - Donne moi un alcool fort. »

Il le regarda d’un air étonné, puis lui servit un grand verre d’alcool dilué. Il l’enquilla d’une traite, et d’un ton inquiétant lui dit :

« - Non, donne ton alcool le plus fort. »


Il lui versa un shooter à la vue étrange, comme si c’était un genre de lait plutôt concentré. Il ingurgita le contenu du verre et le reposa, puis ajouta d’un ton presque menaçant en déposant les billets pour payer le tout :

« - Tu m’as pas bien compris là je crois : Verse-moi ce que tu as de PLUS FORT. »

Il resta un moment hésitant, se saisit des billets, fuya jusqu’à une bouteille et lui versa un grand verre d’une mixture fort douteuse, à l’apparence repoussante. Il la but, puis expira un grand coup, empêchant un toussotement. Il remercia l’homme d’un sourire, puis se retourna en faisant craquer son cou au passage. Il vit sa belle s’enfuir, et le garçon avec qui elle rester sur la piste de danse, comme un pauvre oiseau tombé du nid, sans sa mère pour le sauver. Il était raide bourré, il ne comprenait plus rien. Soudain, il vola et tomba à terre. Le fou de tout à l’heure l’avait cogné dans le visage. Il allait se faire massacrer. Il se releva péniblement en regardant le sang coulant de son oreille d’un œil vide, et le grand gaillard l’empoigna par les épaules et le secoua en lui crachant dessus. Alors, le gamin leva la tête vers son agresseur, le fusilla du regard et lui envoya un puissant uppercut qui fit tomber le titan à terre. Il se battait bien pour un gosse. Et commença une étonnante bagarre, un gros bonhomme tabassé par un jeune freluquet. Mais la sécurité arrivait, et le ténébreux s’enfuit en courant, se dirigeant vers les balcons, où se trouvait Dorothy. Il allait la rejoindre. Le temps qu’il se sauve, les gardes l’avaient perdu et retournaient à leurs postes, laissant la puissante armoire en sang au beau milieu des gens. Kitsu se leva, puis traversa la piste de danse en direction des escaliers. Alors que trois types aidaient le lascar à se mettre sur pied, ils le virent et lui demandèrent de l’aide. Il accepta, et dès que le gros lard fut sur pied, il se recula et lui balança un coup de poing dans le foie ; il tomba sur les rotules en se tordant de douleur, mais le punk était déjà en train de monter les marches quand ses acolytes le cherchèrent dans la salle. Il ne fallait pas boire, ça lui aurait fait moins mal.
Arrivé en haut, il les attrapa tous deux, seuls dans la petite loge, leurs visages se rapprochant.
* Imbécile. Recommence et tu es fini. Tu ne comprends pas ?*
Il se précipita sur le garçon et lui donna un grand coup dans la mâchoire avec la paume de sa main. Il s’écrasa contre la rambarde du balcon, tanguant dangereusement. Dorothy ouvrit les yeux et l’observa, stupéfaite. Il lui lança de ses yeux vairons un regard des plus noirs. On ne plaisantait plus. A côté l’autre gamin crachait des paroles incompréhensibles, puis se rua sur lui et envoya un punch de karaté. Il connaissait bien ce style de combat depuis le temps qu’il était au Japon ; c’était puissant, rapide, efficace, mais aussi idiot et trop loyal. Kitsu esquiva le coup, balança son genou dans le thorax de son assaillant puis se saisit de son bras et lui fit une clé douloureuse en le maintenant à terre. Il lui chuchota à l’oreille :

« - Chais pas qui t’es, mais t’es un sacré idiot. T’es raide, et elle elle se joue de toi. Tu ne l’auras pas, c’est comme une araignée, elle te prend dans ses filets, elle joue avec toi, elle te fout dans un cocon, et après elle te bouffe. Sois pas si bête et reprend tes esprits au lieu de t’la jouer charmeur, suis mon conseil petit, c’est pas contre toi, c’est pour t’sortir de là. »


Au fur et à mesure qu’il lui parlait, il desserrait son étreinte au sol mais maintenait sa prise. Il sentait le souffle de l’autre se calmer un peu. Pourvu qu’il soit assez sobre pour ne pas continuer la baston. Il avait beau faire du karaté bien académique, il était doué, ça serait pas joli…
Kitsu se tourna vers Dorothy, et d’un air sincèrement triste il baissa les yeux et soupira. C’était trop beau de rêver de l’avoir pour lui. Pour lui seul et pour toujours, au creux de ses bras.
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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeVen 8 Oct - 20:51

Pendant que plus bas la petite soirée tournée en véritable bagarre de taverne, Ruby partagée déjà verres et cigarettes de messieurs qui nous étaient totalement inconnus. Très vite, sans que je ne puisse faire quelque chose, un homme frêle mais plus âgé s’était rapproché pour faire la conversation. Petit à petit, Ruby le laissa poser ses mains sur mes hanches et ainsi de suite commencer des prolongations dans mon cou de cygne. La chair de poule me parcourrait entièrement, ce n’était pas à cause de l’ambiance ni même de ses gestes sensuelles, j’étais tout simplement dégoutée des hommes qui sans même réfléchir plus que ça se jetaient sur la sorcière qu’était Ruby. Le visage légèrement penché vers la scène plus bas, je sentis un sourire grandir sur mon visage au fur et à mesure que le jeune blanc-bec plus bas se prenait des coups, mon sourire fut plus grand et plus cruelle quand il commença à rendre au gorille ses coups. Je trouvais tout ceci primaire, sauvage et mesquin. Comment en l’espace de quelques heures, Ruby avait réussi à s’attirer les foudres de trois hommes, le gorille, le blanc-bec et l’inconnu aux mains baladeuses. J’avais la nette impression qu’elle usait d’un charme étrange sur eux, certes elle avait du charisme, mais comment faisait elle pour mettre tout ceci en marche alors que moi-même je n’étais même pas capable d’attirer un de ces porcs sur pattes.

Je n’eus pas à supporter longtemps les agissements de l’inconnu, car aussitôt que la petite bagarre plus bas était terminé, Ruby ne se gêna pas pour pousser le pervers par-dessus le balcon, le laissant tomber lourdement sur la table plus bas. Elle avait fini de jouer avec lui. Lentement elle s’éloignait du balcon disparaissant dans l’obscurité la plus sombre pour rejoindre le jeune blanc-bec. Je remarquais alors sa démarche, il était bien sûr de lui et semblait jouer le jeune lion qui vient de prouver sa bravoure. Pensait-il un seul instant gagné face à Ruby ? Elle qui aimait tant se jouer des hommes et de mon pauvre cœur. D’après ses paroles, oui, il pensait l’avoir complètement pour lui seul. Pauvre fou ! Elle jouerait avec lui un instant puis ferait comme les deux autres. Le seul homme qui avait pu pour le moment la remettre à sa place, le seul qui n’avait pas encore cédé à ses caprices de geisha n’était autre que ce rusé, fou et idiot Kitsu qui me sortait des yeux ! Ah ! Je le hais cet idiot ! Je le hais d’une telle force ! Comment cet être aussi ridicule pouvait avoir un pouvoir aussi grand sur elle ? Jamais elle n’aurait pu lui écraser sa cigarette sur le front ou le faire passer de l’autre côté du balcon et c’était bien dommage ! J’aurais donné chère pour voir sa dépouille sans vie dans un caniveau ! Hélas, je peux encore rêver, attendre et espérer pour qu’un jour il termine ainsi… J’étais déjà bien heureuse de ne pas l’avoir vu depuis un petit moment. Bon bonheur fut bien court, car pendant que Ruby se jouait d’un pauvre garçon, je crus apercevoir sa silhouette. Le pauvre idiot qu’était le jeune homme mit sa tête en face de mes yeux avant que je ne puisse vérifier mon hypothèse.

Alors que le petit jeu de séduction avait reprit tout en sautant cette fois ci les premières étapes, il dut tout aussitôt se terminer, j’avais vu juste, Kitsu était bien là. Ce n’était pas une hallucination, en même temps ci je rêvais de lui… c’est que je devais plus alors toute ma tête. D’un côté j’étais ravi de le voir ici, après tout il venait de prendre Ruby sur le fait, ce qui pourrait entrainer une embrouille entre les deux et peut être même une belle rupture ! Ah ! Si seulement c’était le cas ! Vous ne pouvez pas savoir comme j’en serais réjoui ! Ruby serait enfin entièrement à moi et à moi seule ! Je l’enfermerais dans une petite cage, mon bel oiseau noir. Oui, dans une petite cage en la menaçant de me soigner si elle recommençait à voler. Oh ! Qu’elle idée merveilleuse ! Il me fallait me débarrasser de Kitsu et du blanc-bec au plus vite ! Mais pendant que j’étais en train de réfléchir à tout ça, Ruby était à la première place pour voir la belle raclée que le jeune blanc-bec, beau lion vainqueur quelques minutes plus tôt, était en train de se prendre par un ridicule renard. Le coup fut violant, en un seul celui-ci était déjà contre la rambarde, prêt à tomber lui aussi de l’autre côté. Je pu alors sentir la surprise et l’effroi de Ruby tellement ses sentiments étaient forts. Alors, comme ça mademoiselle Butterfly venait d’avoir peur ? Hum… J’attendais la suite avec impatience. La dispute de couple, je voulais voir les assiettes en porcelaine qui volent, je voulais entendre les injures et les reproches couvrir la musique ! Mais à la place de tous ça, je n’eus le droit qu’à un regard noir, lourd et mauvais venait du sale renard. Une fois ce regard jeté, je me sentis reculer lentement. Ruby avait décidé de se dissimuler loin de toutes lumières pour ne plus sentir le regard de Kitsu surement. Ah ! Que je n’aimais pas ça ! Ils n’étaient pas drôles ! Ils ne lavaient même pas leurs linges salent en publique ! Si je devais compter le nombre de fois où Ruby a parlé à Kitsu, je pense qu’ils ne dépasseraient pas les vingt fois ! Comment, par un simple regard, un simple geste, comment pouvaient ils se comprendre ?! Ils avaient un code secret ? Ils parlaient un nouveau langage des signes ?! Maudit soient ils !

Pendant que je les maudissais à cause de leur manque de communication, Ruby s’était plaquée contre le mur froid de l’établissement. Lentement je la sentis glisser tel un serpent le long du mur pour enfin arriver à s’assoir sur le sol. Accroupie, je pouvais sentir sur mes doigts une étrange couche de poussière. Cela n’avait pas l’air d’inquiéter Ruby qui sans un mot, gardait les yeux rivés sur l’homme avec qui elle était sensé être. Ce regard noir, je ne compris que un peu plus tard, qu’il était très important pour ma pauvre Ruby. De l’état de tigresse il venait de la changer en petit chaton inoffensif. Sans cligner des yeux un seul instant, elle le regarda se battre une fois de plus. Cette violence n’était pas comme celle qu’elle regardait quelques minutes plus tôt. J’avais l’impression de sentir d’étranges sensations, ce n’était pas les miennes, non… Comme ci, Ruby était en train d’être submerger par tout un tas d’émotion. Je n’arrivais plus à sentir les miennes, comme tout à l’heure où j’avais la chair de poule. Ses émotions venaient et restaient, elles étaient beaucoup plus présentes que les miennes qui maintenant s’effaçaient avec moi. Tout comme moi, elle vit Kitsu se pencher vers le jeune homme, il lui murmurait quelques paroles que je ne pu comprendre ni même entendre à cause de notre distance et de la musique bien trop forte. La seule chose dont j’étais certaine en revanche c’était que ma chère Ruby, tout à l’heure si joyeuse, était en train de basculer dans un flot d’émotions étranges que je n’avais encore jamais ressentis.

Pour la première fois, je découvrais un côté qui jusqu’à là était encore bien caché. C’était un mélange de peur, d’inquiétude, d’amour, de tromperie, de rancune, d’angoisse et de tant d’autres choses que si je poursuivais, ma langue tomberait au sol tellement il y avait de chose à dire dessus. Elle me touchait, elle semblait à cette instant si humaine, si douce et si fragile que j’aurais bien aimé la serrer dans mes bras en lui disant : « Tu ne vas pas pleurer, hein ? » Son propre jeu ne l’amusait plus, j’avais l’impression qu’elle essaie de se faire aussi petite qu’une souris. Elle me faisait peine. Si elle n’avait pas était ainsi, il ne lui aurait pas fait un tel regard. Tout était de sa faute ! Et je me régalais déjà d’entendre au loin une éventuelle rupture. La liberté n’était plus très loin, bientôt elle serait de nouveau à moi, rien qu’à moi, ma petite précieuse et enfin je ne l’aurais plus dans mes pattes ce sale renard. Ruby me rapportait beaucoup, il était normal que je ne veuille pas qu’elle frisotte avec cet hurluberlu. Je me demandais d’ailleurs ce qu’il avait pu dire au jeune blanc-bec pour que celui-ci se calme doucement, par fatigue ou par peur. Qu’importe, il n’était plus entre Ruby et Kitsu à mon grand bonheur. Une nouvelle fois, le vil renard posa ses yeux sur Ruby. Cette fois ci, son regard n’était plus aussi noir que précédemment, il était triste et fut d’ailleurs très court poursuivit d’un soupir qui en disait long. Je sentais alors mon cœur battre à tout rompre, ma gorge se serrer d’une telle façon qu’il m’était dur de respirer et mes tripes semblaient s’emmêler entre elles. Tout un joyeux bazar qui me faisait me sentir mal. Ruby devait être encore plus mal alors, je me demandais à quel degré sa tristesse était et je ne pu pas en savoir plus hélas.

Sans même que je m’y attende, elle se leva d’un bond et dans un élan qui me surpris elle voulu s’avancer vers le seul être qui semblait lui rendre sa sensibilité quand un coup venu de je ne sais où me tapa en plein dans les côtes, m’envoyant brutalement contre le mur que je venais de quitter. Je ne sais pas ce qu’elle avait voulu faire. Voulait elle sauter au cou du drogué pour lui demander pardon ou bien alors fuir par la seule sortie qui se trouvait derrière lui sans qu’il ne l’attrape pour autant. En tout cas, elle ne pu faire ni l’un ni l’autre, un coup bien fourbe venait de m’envoyer au tapis. Ruby n’avait rien vu venir tellement les émotions nouvelles venaient perturber son champ de vision. Etourdie par le coup, je perdis l’équilibre et je ne pu rien faire si ce n’est de me laisser tomber, la tête la première contre la table en verre. Par réflexe je mis mon bras devant le visage pendant que mon autre main appuyait sur mes côtes, mes yeux fermés. J’entendis très clairement le bruit du verre se briser, je sentis parfaitement le coup à la tête. Après ça, je me retrouvais en contact contre ce sol poussiéreux et faiblement j’ouvris les yeux pour voir d’où venait le coup. Le gorille de tout à l’heure, tenace la bête. Il n’était pas seul maintenant, je reconnu le pendentif brillant du jeune homme que Ruby avait fait tomber du balcon. Puis petit à petit je ne fus plus capable de voir quoique ce soit. Allongée sur le sol, les cheveux recouvrant presque la totalité de mon visage, je me sentais engourdi et sans que je ne puisse faire quelques choses, je me sentis couler ou plutôt tirer par le fond. Mais le fond de quoi ? Une chose était sûre je sombrais.


~


- Ruby ?! Hey ! Ruby ! Debout ! Tu veux notre mort où quoi ?! Répond moi sale garce !
- …
- Tu les a vues non ?! Ils vont nous écraser !
- Qu’ils fassent…
- Quoi ?! Mais tu es folle !? Et s’ils nous violent ou pire, nous découpent ?!
- Qu’ils essayent …

- Mais réveille-toi ! Depuis quand tu te laisse faire comme ça ?! Allais remues toi j’ai besoin de toi ! Maintenant !

- Non…
- Tu vas m’écouter oui ?! Il t’a bouffé le cerveau cet idiot !
- Bon courage…
- Hein ? Hey ! Attendant ! Tu ne vas pas me laisser comme ça ! Je vais te conduire à l’asile tu vas voir ! Revient ici !

~


Ce fut la première fois que j’eus un contact si direct avec Ruby, c’était étrange, comme un rêve. Un rêve dans lequel j’avais eu une conversation avec elle et comme à son habitude elle m’avait envoyé balader même sous la menace. Que cela pouvait il bien vouloir signifier ? L’une de nous allait disparaitre encore plus tôt que je ne l’avais prévu ? Elle ne voulait donc plus me venir en aide ? Comment ?! Mais, toutes ces années j’avais pu réussir grâce à son aide et cette ingrate voulait me laisser en plan maintenant pour les beaux yeux vairons d’un vil renard plein de puces ?! C’était une insulte à mon rang ! Un scandale ! Comment osait-elle ?! Pourquoi mes menaces n’avaient aucun effet sur elle ? Certes jamais je ne pu la faire plier sous mes ordres, mais d’ordinaire je n’avais pas besoin de la supplier pour qu’elle aille se battre et me défendre comme une fidèle chienne qu’elle était. Pourquoi maintenant, à ce moment même refusait elle ? L’inquiétude me prenait à mon tour. J’avais beau chercher, je ne trouvais plus aucune trace de Ruby, ni sentiments. Une panique incroyable venait progressivement. Qu’allais-je devenir ?! Un frisson immense me parcouru l’intégralité de mon corps. La douleur à la tête se faisait de plus en plus sentir, j’avais mal aux côtes, demain s’était sûr je ne ferais pas sport ! Je pense que je ne pourrais même pas quitter mon lit avec de tels coups ! Mais pour le moment, le plus important était de me réveiller et de prendre mes jambes à mon cou avant que le renard ou le gorille m’attrape.

Lentement, mais surement j’essayais de sortir de mon pseudo-coma. La première chose que je fis fut de glisser ma main sur mon front et de toucher la paie qui me faisait souffrir. En second, je me demandais depuis combien de temps j’étais allongée là. La troisième, se sont mes oreilles qui l’ont entendu, à côté de moi, une nouvelle bagarre faisait rage. La quatrième, se sont mes yeux qui ont vu ce liquide chaud, rouge et vital qui s’écoulait de mon front, glissant sur ma main. Pour terminer, la cinquième ne fut autre qu’un crie perçant qui attira même l’attention du DJ qui s’arrêta un instant avant de reprendre après un court silence. Les gens plus bas ne se remirent pas à danser tout de suite, quelques curieux voulurent savoir d’où venait ce crie, mais ils ne purent voir qu’une bande de mâles se déchainer à coups de poings, pieds, genoux, coudes et tête. Moi, j’étais encore à moitié couché sur le sol, des larmes coulant sur mes joues, choquée de voir pour la première fois mon sang couler ainsi. D’ordinaire c’était Ruby qui prenait les coups et ressentait cette douleur insupportable, alors que moi je voyais et sentait qu’un quart de ce qu’elle pouvait sentir. C’était plus que choquant, jamais je n’avais étés tant en contact avec ce genre de chose. Je ne savais pas ce qu’il fallait faire ni comme il fallait faire. J’avais l’impression d’être une enfant perdue qu’on aurait jeté dans la rue. Malgré les larmes, je réussi à voir un homme qui m’avait l’air doux. Complètement déboussolée, encore assise au sol j’implorais son aide comme une gamine de cinq ans qui venait de tomber. Je trouvais son look assez étrange, il devait être gay pour avoir l’air si doux et mon intuition ne fut que plus renforcée quand je vis qu’il avait deux couettes comme les jeunes filles. Non loin de lui, une jeune fille, aussi plate qu’une planche à pain. Je supposais que s’était sa petite sœur ou son amie. Je m’en moquais en faite, je ne voulais qu’une chose qu’ils me remarquent et s’occupe de moi. Je levais alors mes bras vers eux, implorant leur aide, suppliant qu’ils fassent quelque chose pour moi. Puisque Ruby ne voulait pas m’aider, il me fallait de nouvelle arme pour combattre. Pour le moment, seul ces deux jeunes gens semblaient calmes. Des Saints parmi les démons. J’attrapais alors au plus vite la main de la brunette, mon visage pointé vers le sien qui était en hauteur. Entre femme, elle pouvait bien faire un geste pour moi.
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Arata Aya Kitsako
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MessageSujet: Re: †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu]   †- Baiser Mortel -† [Sasuke/Sachiko/HaJin/Kitsu] Icon_minitimeDim 9 Jan - 19:38

    Un tumulte dangereux s’approchant progressivement de lui et de sa proie. Alors qu’elle semblait lui échapper à chaque fois qu’il pensait l’avoir saisit, le jeu se faisait lui, de plus en plus attirant et interdit. Seulement, le cocon de méthylène se brisa à la venue d’une tempête imprévue, bien pire que le géant de tout à l’heure. Car oui, un homme amoureux est bien le plus dangereux des hommes, croyez-le. Un choc soudain, le réveilla de son doux rêve où alors tout lui était permit. Atterrissant sur le sol, plus que sonné par les acouphènes du précédent uppercut, l’alcool, et le doux poing de vengeance venant de s’abattre sur sa gueule d’ange. La seule sensation qui lui restait était celle d’un vide le soutenant sur un fil d’Ariane. Le supposé principal prétendant l’avait, après la frappe vengeresse, soulevé au dessus de la palissade du balcon où ils se trouvaient, s’arrêtant au niveau du buste. Tout ce qu’il fut en état de répliquer fut des paroles crachées, incompréhensibles. Sa vision redevint nette, d’un coup et sans aucune raison. Une rage berça alors son cœur comme une tempête ferait dériver les marins trop audacieux. Il se rua tel un animal défendant son territoire sur lui, oubliant toute part d’humanité et de civilité. Encore sur les bases du karate, rapide, puissant, efficace. Tanguant dans la tempête ivre, son coup fut maladroit et l’adversaire l’esquiva en répondant d’un coup avec autant de puissance sur son thorax, l’applaudissant à terre d’une clé de bras bien serrée. Comme un animal capturé par un chasseur, il n’eut l’idée que de se débattre endolorissant encore plus son bras. D’où cet homme, ce rustre, se permettait-il d’insinuer que sa sœur si pure et innocente n’était qu’une sorcière mangeuse d’hommes !?

    -Tu ne l’as connais même pas… Parle pas d’elle com’ça ! ‘Nard !

    La fatigue, dure lutte à laquelle les hommes modernes sont souvent confrontés, le gagna. Alors qu’il desserrait sa prise sans lâcher pour autant ; son esprit se ferma, le bourdonnement de la musique se transforma en berceuse. Sa respiration devint plus calme et plus régulière et le sommeil le prit d’assaut si bien qu’il ne remarqua même pas le raffut se formant.
    De l’autre côté de la salle, la jeune fille continuait inlassablement ses recherches, sans cesse bousculées par la foule. La personne faisant l’objet de sa quête semblait pour le même introuvable, et, il faut dire, les lumières clignotant en permanence ne l’aidait guère sur l’aspect visuel. La seule chose familière (ou du moins, la seule personne) qu’elle put voir, c’est le jeune homme blond de tout à l’heure. Apparemment il avait retrouvé pas mal d’anciennes connaissances. Le coin de sa bouche se déforma en grimace, le pauvre, avec autant de claques sa joue devait être plus qu’endolorie. Ses recherches reprirent, il ne semblait pas être tant en difficulté que ça, mais assez vite elles furent interrompues par un nouvel assaillant. Aussi tôt, elle agrippa le bras s’étant logé au creux de ses reins et le retourna en effectuant une clé de bras. Ses limites étaient atteintes et elle ne voulait plus laisser faire par un quelconque enquiquineur ce soir. Seulement, la tignasse blonde et la couette au chouchou rose lui redonna raison et elle relâcha le jeune homme. Le regard qu’il lui adressait et les précédents événements lui dirent vite comprendre sa requête, elle soupira. Légèrement, elle se déplaça vers la gauche et adressa alors un regard noir menaçant et meurtrier envers les filles n’étant apparemment pas rassasiée de leur violence précédente. Succès garantie ! Les filles s’éloignèrent en pestant et la jeune Uchiwa soupira de soulagement. Les choses n’avaient pas dégénérées au moins. A peine remise de cette adrénaline, un bruit de fracas se fit entendre plus haut, attirant l’attention de plusieurs personnes, notamment celle de nos deux jeunes personnes, se tenant encore par le bras. Sachiko vit alors la personne qu’elle cherchait tant… Son frère se faisait basculer au dessus du balcon par un homme dont elle n’arrivait pas à voir le visage dû aux projecteurs. Fronçant les sourcils, elle entreprit de se rendre au plus rapidement jusqu’à ce fameux balcon, espérant qu’il ne soit pas lâché par cet autre type. La jeune femme était tellement préoccupée par diverses pensées, qu’elle en oublia totalement qu’elle tirait le jeune homme de tout à l’heure par le bras encore. Lui ayant dit qu’il souhaitait pour le moment rester en sa compagnie pour échapper aux femmes.
    Juste à côté, un peu plus haut, Sasuke colmatait toujours au sol. Le renard étant en train de régler silencieusement ses comptes avec sa séductrice de sœur. Seulement, deux autres personnes s’invitèrent, deux autres personnes en aillant après la séductrice sans cœur apparemment. Ce qui réveilla le jeune homme ne fut même pas les bruits de table brisée par le poids du corps de la jeune femme, mais bien un cri lâché, strident. Instinctivement, il avait réagit à cet appel et avait ouvert les yeux pour n’apercevoir que la scène en flou total. Que se passait-il ?
    Elle venait d’arriver en haut. Et lorsqu’elle vit Sasuke au sol, peut-être inconscient, et une fille qui avait brisé une table en verre et semblant comater de son état, qu’elle lâcha un cri d’effroi. Il faut dire qu’elle ne s’y était pas attendue, ni préparée.


    -Sas’ke !

    Égoïstement surement, elle se jeta en première sur son frère, voyant que celui-ci bougeait toujours mais était juste… Ivre mort, elle soupira de rage et décida de s’occuper de son cas plus tard. Alors qu’elle allait tourner la tête vers la jeune femme blessée, le jeune homme Blond de tout à l’heure était déjà sur elle a essayé de voir à quel point elle était blessée. Par ailleurs, Sachiko sursauta lorsque la jeune femme s’agrippa à elle la suppliant du regard.

    -Mlle, comment vous sentez vous ? Ne bougez pas trop, on ne sait pas quelle a été la violence du coup !

    Rien n’y faisait, elle ne semblait pas apte à répondre pour le moment, se contentant de serrer de plus en plus fort la main de l’Uchiwa qui la sentait s’engourdir sans circulation sanguine. Mais une chose la tira en arrière, ou plutôt une immense main qui fit se pétrifier son corps instantanément. Gorille-san semblait ne pas en avoir finit avec la jeune femme, mais elle ne pouvait pas le laisser s’approcher d’elle vu le coup qu’elle avait dû encaisser. La pression que lui mettait le géant en lui tenant l’épaule lui fit oublier sa main engourdie, sentant sa force lui oppresser que trop l’épaule qui s’endolorissait les secondes passant. Etant coincée par la main de la jeune femme par terre, elle fit comme elle put pour envoyer un coup de pied arrière comme elle l’avait récemment apprit au Karate pour se dégager de quelqu’un s’approchant par l’arrière. Utile, seulement quand l’adversaire ne fait pas cinq fois votre poids, il bougea à peine, fronçant encore plus les sourcils de colère. Voulant répliquer, le géant lui envoya un coup de poing droit dans la figure, elle ferma les yeux ne pouvant bouger mais…
    Une main vint stopper le coup du géant juste à temps. Sasuke s’était relevé, le regard noir. S’il osait toucher un seul cheveu de sa sœur, son corps et son esprit ne répondrait plus de rien, et là c’était le cas. Il avait oublié la femme qui l’avait alcooliquement ensorcelé et avait retrouvé sa sœur, la femme de sa vie. Surement dû à l’adrénaline, il envoya un uppercut dans la tronche du géant pour le mettre au sol, s’imposant le regard noir.


    -Hey ! Toi, pas là !

    La jeune femme arqua un sourcil… Ce qu’il venait de dire n’avait aucun sens… Elle soupira à nouveau, il était simplement ivre, simplement ivre… Son regard se porta alors légèrement sur les gens l’entourant, et la personne se trouvant dressée droite, fixant d’un regard blessé la jeune femme lui écrasant la main, l’intrigua. Cet air farouche, cette carrure fine mais robuste, ce style… Mais oui ! C’était lui, le jeune homme qui, il y a deux ans, lors de sa première année, l’avait secouru de sales types dans les ruelles. Cet homme qui l’avait poussé à apprendre l’art de se battre et grâce à qui elle avait rejoint le club de Karate.

    -Kitsu-ni… ?

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