Un diner presque parfait [PV : Haruna]

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Elle lui revaudra ? Surement pas, Hisagi n’était pas ce genre de personne qui faisait les choses en en attendant d’autre, par intérêt en quelque mot. Et puis ce n’était pas tant l’argent qu’il lui manquait, il avait assez bossé avant de venir ici et ses économies, d’âpres ses calculs, lui suffirait à finir ses études voir même redoubler deux fois. Il était prévoyant en ce qui concerne ses choses là, il n’aimait pas être devant un mur.

Haruna avait l’air si vivant contrairement à Hisagi, un peu plus réservé. Enfin beaucoup même, il avait tellement passée d’année à se construire un personnage pour éviter les rejets des autres qu’il était devenu asocial et sans expression de ses sentiments que c’était naturel désormais. Il souriait de façon spontanée pour tout type de chose « normal » et cela s’arrêtait là. Pourtant derrière cette apparence se cachait son ombre, celui qui riait pour des choses insensé, celui qui pleurait, celui qui sentais la joie de vivre mais qui était condamné a resté une simple ombre. Il n’était pas devenu skyzofrene non plus, il avait juste trouvé le moyen de se protéger le plus efficacement des autres.

Hisagi, aux cotés de Haruna, se dirigeait en ville, il comptait la faire manger dans un restaurant classe, pas un fast food a trois franc si sou, elle méritait mieux tout de même et pour qui il passerait si il l’invitait dans une simple boulangerie ou sandwicherie. Il commençait un peu a anticipé ses réactions entre autre sa curiosité qui égalé presque la sienne. Elle ne tarda pas à l’interroger sur l’endroit ou ils allaient manger. Il prit un sourire tout en la regardant et lui répondit simplement

« Là ou il y a à manger »

Hisagi fut même surprise de lui-même, il faisait de l’humour, chose rare chez lui. Cette jeune fille appliquait un certain effet sur lui, cette joie de vivre malgré son handicap il aurait aimé l’avoir quand il en avait besoin au lieu de simplement se cacher, fuir devant ceci. Il espérait bien apprendre a plus la connaitre, et apprendre quel était son secret.

Une chose l’interpella, il ne connaissait pas ses gouts, il espérait qu’elle aimerait, là ou il allait été un restaurant sympathique faisait aussi bien de bon petit repas que des friandises, en passant par les sushis, que de bonne chose en soit. Si bien qu’Hisagi l’avait pris comme repère quand il voulait manger quelque part. Il avait comme ca pris des habitudes a Konoha, pour petit a petit se familiarisé avec la ville. Il réparé les endroits qui était bien et ceux à éviter.

Ils arrivèrent enfin au « Konoha Ryoutei » qui désignait simplement un restaurant japonais de luxe à Konoha. Il ouvrit la porte, faisant comprendre à Haruna d’un signe de main qu’elle pouvait passer et passa ensuite. Un serveur vint les voir pour connaitre leur désirs et intentions, ceux a quoi il répondit d’un ton sérieux

« Une table pour deux s’il vous plait »

Il leur montra une table, il regarda Haruna avec un air qui lui demandait si cela lui convenait. Hisagi était très poli et gentleman quand il voulait, il avait appris cela seul durant ses dernières années et il trouvait cela plutôt normal comme attitude dans un restaurant de ce type.

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Je peux te demander où l'on va déjeuner ?

« Là où il y a à manger. »

Il faisait donc preuve de répartie. Au final, il n'était peut-être pas mal à l'aise mais simplement peu loquace, un comportement qui n'était pas sans me rappeler celui de Sasuke lorsque nous avions passé un peu de temps ensemble au lycée, quelques semaines plus tôt. J'ébauchai un sourire, saluant son humour, et continuai de marcher jusqu'à ce que nous arrivâmes à destination, destination qui s'avéra être un restaurant de luxe. Je connaissais l'endroit, mais cela faisait longtemps que je n'y étais pas retournée : à mon arrivée à Konoha, mes parents m'avaient accompagnée, puis après avoir vérifié que mon studio paraissait en ordre, nous avions déjeuné ici ensemble avant de nous quitter, eux repartant pour ma ville natale, moi demeurant dans cette ville qu'il me faudrait apprendre à connaître, chose que je n'ai jamais faite à 100 % tellement Konoha est un endroit étendu. Bref, je m'appliquai à ne pas être nostalgique et entrai en première après qu'Hisagi m'ait invitée à le faire en m'ouvrant la porte. J'en franchis le seuil en le remerciant de sa galanterie d'un signe de tête amical accompagné d'un sourire jovial. Lorsque nous fûmes entrés, un serveur vint à notre rencontre s'enquérir de nos désirs, puis nous conduisit à une table pour deux personnes, comme l'avait demandé Hisagi. Ce dernier m'interrogea du regard, très certainement pour obtenir mon avis à propos de la table. Je me suis toujours contentée de ce que j'avais, alors celle-ci ou une autre ... Je hochai positivement de la tête et m'assis, à l'instar de ma nouvelle rencontre. Le serveur nous donna deux menus puis fila accueillir d'autres arrivants, nous plantant là en tête-à-tête. J'entrepris sans attendre de feuilleter mon menu pour voir ce que proposait le restaurant côté plats, salivant en déchiffrant les titres des repas les uns après les autres, et mon choix se porta finalement sur un Yakisoba. J'en faisais parfois quelques uns chez moi, mais les efforts ne sont pas toujours récompensés car je parvenais toujours à brûler ma viande ou mal cuire mes nouilles. Mon plat déterminé, je posai le menu à plat sur la table et questionnai Hisagi du regard quant à savoir s'il avait également fait son choix. Peu de temps après une serveuse arriva et nous demanda timidement notre choix avant de partir aussi vite qu'elle était venue. Pour éviter qu'un de ces silences que je haïssais ne s'installe, j'entamai la conversation en sortant mon clavier et y tapai quelques mots :

Dis-moi ... Ce week-end, tu as quelque chose de prévu ? Si tu es libre, je te remercierais pour ce repas à ma manière ♥

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Haruna ne fut pas impressionné par l’endroit, remarqua Hisagi, elle devait surement déjà y être venue. Il s’asseya, âpres son approbation, bien qu’elle n’avait pas l’air de quelqu’un de difficile visiblement. On leur apporta la carte et Hisagi commença ainsi à regarder un peu. Il connaissait déjà quelque peu la carte, y étant déjà venu manger, il voulait choisir quelque chose de nouveau aujourd’hui. Indécis, il vu qu’Haruna avait retenu son choix sur des Yakisoba, il prit de ce fait la même chose, âpres tout cela devait être bon. La serveuse vint en coup de vent pour prendre nos commandes, ce fut rapide mais efficace au moins.

Ils se retrouvèrent donc seuls avec un silence en prime qu’Haruna s’empressa, heureusement pour lui, de briser. Il n’avait pas l’habitude de commencer les conversations dans ses situations, de ce fait Haruna était super pour cela. Enfin silence entre guillemet étant donné que celle-ci était muette, disons plutôt une conversation.

Hisagi fut plutôt surpris, expression qu’il ne montra pas sur son visage, par ce que lui avait écris la jeune femme. Il ne pensait pas à cela quand il l’invita ici à manger au restaurant. Une telle proposition lui sembla quelque peu précoce bien qu’il aima le coté gentil et de remerciement qu’apporté cette invitation. Hisagi n’avait rien de prévu et passer du temps autre part que seul chez lui ou tout autre endroit de toute façon moins intéressant qu’a ses cotés ne pouvait que lui faire du bien.

Hisagi ne pu s’empêcher de dessiner un sourire ravie sur son visage, bien loin de ce qu’il ressentait, avant de s’emparer simplement de l’écran et y écrire a son tour. Apres tout il pouvait bien écrire, lui qui aimait restait discret cela tombait bien. Il ne voulait pas gêner Haruna en faisant cela, il espérait qu’elle le prenne plus bien que mal. Après une demi minute et quelque erreur il lui tendit a son tour l’écran

- Avec plaisir mais il ne faut pas te sentir obligé de me remercier

Plus le temps passait, plus il découvrait cette jeune femme, plus il aimait ce qu’il apprenait d’elle. Il avait rarement vu de personne si poli, bien élevé, gentille etc.… sans que ce ne soit un rôle jouer par une fille ne voulant que s’attirer les bonne grâce des autres... un vieux souvenir de lycée qu’il preferait oublier.

Les humains sont doté de mémoire pour ne pas oublier et apprendre de leur erreurs avait il lu dans un livre s’intitulant « l’évolution des races », mais qu’en était-ce de la réalité. Pour remonter dans l’histoire, la première guerre n’avait pas suffit à éviter une deuxième ni les autres moindre certes mais tout aussi meurtrière qui suivirent. Hiroshima ou Nagasaki n’a pas assez servit d’exemple pour purement et simplement abandonné l’arme nucléaire. L’espèce humaine avait malheureusement comme tout autre animal, un esprit de conquête et de pouvoir, en quelque mot : toujours plus !

Pour en revenir a la situation Hisagi pensait bien commençait là une longue histoire que seul l’avenir donnerait le ton.

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A ma grande surprise, Hisagi choisit de me répondre en communiquant à ma manière, c'est-à-dire en formant ses mots sur l'écran de mon clavier. Cette attitude se superposait totalement à celle de Sasuke qui, quelques semaines plus tôt, avait choisit de me parler en retranscrivant ses phrases sur son portable afin de s'adapter à ma manière d'échanger avec les autres. Pour ce dernier, ma réaction avait été un grand éclat de rire (silencieux), suivi d'une explication selon laquelle je lui demandais de me parler comme à n'importe qui sans se sentir obligé d'agir différemment. Pour Hisagi j'allais essayer d'éviter l'étape éclat de rire, en général c'est moins bien perçu par mes interlocuteurs, qui y voient plutôt une réaction moqueuse. Je me retins donc de rire, mais ne pus retenir un grand sourire qui s'étala sur mon visage et y resta plaqué pendant que je lus ce que ma nouvelle rencontre avait inscrit sur mon clavier, en prenant cependant quelques minutes durant lesquelles je l'avait regardé, la mine amusée, se battre avec les touches, chose normale étant donné qu'il n'y était pas habitué.

Avec plaisir mais il ne faut pas te sentir obligée de me remercier.

Je saisis le clavier à mon tour et y tapai quelques mots aussi vite que je les aurais prononcés, contrastant avec le temps qu'avait pris Hisagi afin d'écrire, malgré qu'il n'y puisse pas grand-chose :

Ne te sens pas obligé d'agir différemment, ça ne me dérange pas du tout que tu me parles comme à n'importe qui d'autre. Et tant mieux que tu puisse venir. Il faut bien que je te remercie, d'une façon ou d'une autre. Puis ça me fait plaisir de voir de nouvelles têtes, et de peut-être pouvoir m'en faire des amis.

Je remplaçai ensuite mon texte par une question :

Tu m'as dit que tu étais nouveau à l'université : si ce n'est pas indiscret, tu étais d'où avant ?

Lorsqu'Hisagi eut lu ma phrase, je posai le clavier à plat sur la table après y avoir effacé mon texte. A ce moment-là, un couple entra dans le restaurant, ils furent vite accueillis par le même serveur qui nous avait reçus, et ce dernier leur attribua une table située derrière la nôtre. Attendant la réponse de celui qui était en bonne voie de devenir un ami, selon moi, je pensai furtivement au programme que j'allais concevoir pour ce week-end. Et puis mes parents m'avaient gentiment offert une jolie somme d'argent pour me féliciter de mon entrée à l'université, je songeais à l'usage que je pourrais en faire. Depuis toute petite j'adore les sensations fortes et la vitesse, cela faisait un moment que l'idée de m'offrir une moto me trottait dans la tête. Pourquoi pas ? ...

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Hisagi avait vaguement remarqué l’attitude de Haruna quand il s’empara du clavier pour écrire dessus lui aussi. Elle ne devait pas comprendre que l’utilité était aussi la discrétion, chose qu’Hisagi appréciait grandement. Ce n’était pas quelqu’un qui aimait se donner en spectacle en public ou être mise sur le devant de la scène. Il l’avait pourtant été dans son ancien lycée mais c’était différent au sens ou c’était d’un pas vraiment lui mais un personnage qu’il s’était crée et de deux, il restait anonyme en dehors du lycée.

A ce qu’elle avait écrit Hisagi comprenait surtout une chose, lui ou n’importe qui d’autre aurait fais l’affaire. Elle l’avait clairement précisé en citant « de nouvelle tète » comme quoi que ce soit lui ou un autre, elle aurait tout de même proposé ce weekend end. Cela blessa quelque peu Hisagi, mais bon pouvait il espérait qu’on le considère comme quelqu’un de spécial, comme quelqu’un « d’irremplaçable » alors qu’il n’était qu’un personnage inventé, qu’une ombre de lui-même. Et puis il n’était pas vraiment ami encore, alors il s’attendait à quoi ? Ce qu’elle soit exclusive avec lui ? N’importe quoi…

Elle lui tapa un second texte lui demandant d’où il venait, il se demanda bien sur le moment ce que cette information pouvait lui apporter. En y réfléchissant bien il ne trouva qu’une seule solution plausible, elle cherchait surement à le connaitre un peu mieux mais bon, il ne voyait pas en quoi connaitre son origine définirait ce qu’il est aujourd’hui. Il prit alors l’écran est commença à y taper quelque chose, cette fois un peu plus rapidement.

- J’étais dans un lycée, aux états unis

Réponse simple, comme a son habitude, sans réel détail ni autre information. Son coté mystérieux en pleine action. Et puis il fallait avouer que la précédente réponse d’Haruna lui avait un peu déplu et de ce fait il s’était plutôt renfermé qu’ouvert a elle. Principe de précaution disait il… c’est comme ca qu’il marchait, il se mettait sur ses gardes pour éviter, du moins faire le moins de dégât possible. Haruna avait su, dans les débuts, passé ses « défense » assez exceptionnellement d’ailleurs par rapport a d’autre. Mais il était plus facile de reculer que d’avancer pour le connaitre…

Il observait alors Haruna, glissa le clavier de son coté, elle avait l’air pensive, comme si elle réfléchissait a quelque chose. Ce jeune couple qui était entré l’avaient-ils inspirée ? Hisagi aimait bien deviné les choses sans que l’on lui dise, il aimait l’observation puis la déduction. Mais Haruna, toujours joyeuse, était difficile a cerner, du moins il pensait qu’elle cachait une partit de son ressenti, ses émotions, pour quelle raison ? Il ne savait pas, comme il ne savait pas si c’était vraiment le cas. Il ne pensait tout de même pas qu’elle pouvait être comme lui, souriante et joyeuse d’un coté et meurtri de l’autre, du moins si elle l’était elle le cachait aussi bien que lui…

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C'est bien connu, lorsqu'il nous manque quelque chose, on développe irrémédiablement une autre capacité afin de combler ce vide. Pour moi qui suis née dans l'incapacité de parler, et donc de faire refléter mes émotions par le biais de ma voix, j'avais appris à afficher un visage totalement transparent, pour que les autres soient capable de déceler mes sentiments dans mon regard ou dans les expressions de mon visage. Cela était valable dans les deux sens, je possédais la faculté de percevoir les émotions des autres, et souvent celles qu'ils essayent de dissimuler, assez maladroitement je dois le dire, quand on ne connaît pas le principe. Les sentiments intérieurs dépassent toujours la façade que l'on essaye de se donner, par exemple une personne qui fait mine d'être sympathique avec vous mais qu'en réalité vous agacez : malgré son sourire, elle ne pourra dissimuler une lueur d'énervement dans son regard ou une ride crispée sur son front. C'est ce genre de signe que je perçus chez d'Hisagi, qui tout en conservant le même visage qu'un peu plus tôt, changea légèrement au niveau des yeux : il me sembla apercevoir une ombre dans son regard. Je me perdis alors en réflexions. L'avais-je blessé, vexé, incommodé ? Je me remémorai la phrase qui avais précédé ma question. Peut-être qu'à être trop directe j'avais fait une quelconque gaffe sans le réaliser ? Malgré mes efforts, je ne parvins pas à trouver ce qui avait bien pu lui déplaire. Peut-être n'appréciait-il pas de dévoiler trop de choses sur lui ? Je restai perplexe. On pouvait bien dire que j'étais embrouillée à présent, déceler les sentiments des autres est une chose, percer la raison desdits sentiments en était une autre. Sa réponse coupa court à mes interrogations, qui n'avaient duré qu'une poignée de secondes le temps qu'il rédige ses mots, chose qu'il avait faite en conservant son choix d'écrire sur mon clavier tactile plutôt que de me répondre oralement. Ce qui me surprenait, d'ailleurs : moi qui était bavarde, j'étais contrainte au silence, alors que lui s'en contentait malgré qu'il pouvait aisément parler. Le paradoxe m'amusa autant qu'il fit naître en moi de nouvelles interrogations : Hisagi préférait-il rester discret ?

J’étais dans un lycée aux États-Unis.

Oubliant soudainement toutes les questions qui me turlupinaient, je posai une main sur ma joue et affichai une mine admirative, quasiment les étoiles dans les yeux. Les États-Unis, le rêve de tout le monde, moi y compris ! Sans réfléchir, je tendis la main vers mon clavier pour lui demander des détails sur cette nation qui m'intéressait tant, quand sa réaction d'un peu plus tôt me revint en tête comme un flash. J'avais supposé qu'il n'aimait pas parler de lui, au cas où cette hypothèse serait vraie, mieux valait ne pas continuer sur le terrain des questions, et je retirai vivement ma main pour lui faire retrouver sa position d'avant, comme si je n'avais esquissé aucun geste. Je me contentai d'un hochement de tête souriant en guise de réponse. Tout d'un coup, mon attitude me frappa : lorsque l'on posait une question, la politesse exigeait que l'on y répondit. Ah, mais il ne m'avait pas retourné la question ! Et si je passais pour une égocentrique à tout rapporter sur moi ? Cette fois, j'étais définitivement embrouillée. Hisagi était l'un des rares capables d'une telle chose, moi qui d'habitude m'adaptait à chacun. Quelque chose en lui me troublait, mais je ne n'aurais su dire quoi pour le moment. Peut-être son attitude impassible ? ... Je fus sauvée par l'arrivée d'un serveur, qui déposa devant nous deux assiettes identiques avant de repartir. Je m'emparais des baguettes jetables, présentes aux côtés de chaque plat qui sortait de la cuisine de ce restaurant, et déchirai le haut de leur emballage pour les en extraire. Sortant un stylo de ma poche, j'attrapai le bout de papier d'où je venais de sortir les baguettes et y écrivis à la vitesse de l'éclair :

Itadakimasu !

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Hisagi observa un long moment avant qu’Haruna dirigea ca main pour répondre, ce qu’elle ne fit finalement pas ou peu âpres. Pensive, perdu dans ses pensées, certainement, ou réfléchissait elle sur Hisagi. C’est vrai que sa réponse brève n’avait pas du aider à cacher les soupçons mais plutôt les éveiller. Elle avait l’air assez doué pour remarquer ce genre de chose, contrairement a ce qu’il avait pu déjà rencontré comme fille. Intéressant, plus le repas passé, plus Haruna devenait intéressante a connaitre. Un weekend ne serrait pas de trop pour apprendre à la connaitre, enfin plutôt deviner.

Les serveurs avaient apporté le repas et elle lança « Itadakimasu ! » en signe de remerciement à celui qui avait fait le repas, une sorte de « bon appétit » en français. Il attrapa tout comme elle ses baguettes et commence a mangé. Il prit tout d’abord une petite bouchée pour gouter, avant de continuer ainsi de suite, il trouva cela plutôt bon. Il en déduisit ainsi que ses gouts étaient, du moins pour ce plat, identique. Une dernière bouché et il avait vidé son assiette, il regarde Haruna une fois de plus, comme il avait fait a chaque bouché, observant cette jeune demoiselle. Il prit alors l’écran et y note quelque mot en tout petit, de façon à ce qu’elle est du mal à les lire

- Très bon repas, bon choix de plat, un dessert ?

Le regardant le sourire aux lèvres. Pourquoi avait il fait cela, il se le demandait lui-même, un éclair de jovialité, d’amusement ? Possible, âpres tout, il avait certaine réaction bizarre aux cotés d’Haruna. Pourquoi ? Lui-même ne le savait pas et cela commençait a plutôt l’embêter de ne pouvoir se contrôler et a posteriori savoir pourquoi. Il aimait le mystère seulement quand il découvrait rapidement la vérité. Impatient ? Plus que la normal, Hisagi même si rien ne le montrait, vivait a deux cent a l’heure tout le temps. Il n’aimait pas trainer et sa conduite le prouvait, il valait mieux s’accrocher avant de lui laisser le volant.

D’ailleurs cela lui donna une idée, folle ? Assurément ! Il observa Haruna arrivant difficilement a la fin, de toute façon il pouvait emporter un dessert, il décida de demander la note, laissant le temps a Haruna de finir. Il écrivit sur son écran en caractère lisible

- Je reviens, j’ai payé ne t’en fais pas

Et il partit aussi vite que le serveur n’eut le temps de le voir disparaitre. Direction chez lui, il rentra, choppa une pair de clef accommodé d’une peluche, referma, redescendit toujours aussi vite et appuya sur celle-ci. Un bip se fit entendre en face de la rue et quelque seconde plus tard il entra dans sa voiture. Un joli cabriolet mais pas n’importe lequel, ni plus ni moins qu’une audi R8 d’un gris métallisé assez classe il faut dire. Comment se l’était il offert ? A la sueur de son front, c’était son plaisir âpres tant d’année de travail les week-ends et vacances scolaire et une petite aide de la part de certain de son ancien lycée, une longue histoire…

Avec celle-ci il ne passait évidemment pas inaperçu. Il se dépêcha de retourner devant le restaurant, un coup de volant a droite, un a gauche, oups une dame, freinage brusque et hop on accélère avant le feu rouge. Enfin arriva il se gara juste devant, pour le temps qu’il avait à y passer, cela n’attirerais pas les agents chargé du stationnement.

Il entra dans le restaurant, Haruna l’attendait, il attrapa son écran et y inscrivit ensuite

- Prêt pour l’aventure ?

Là seule chose qu’il redoutait c’est qu’elle n’apprécie pas. Il monta dans la voiture, attendant de voir Haruna arrivé, mit sa ceinture et fit ronronner ce jolie bijou juste histoire de montrer son impatience. Une envie qui venait de lui passer par la tète, une envie d’adrénaline, car c’était uniquement cela qui l’avait poussé a acheté un tel model. Et puis un radar passé 300 km/h ne flash plus, il le savait…

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Lorsqu'Hisagi eut lu les kanjis que j'avais griffonné sur l'emballage de mes baguettes, j'attaquai mon repas, sans pour autant tout engloutir : étant une gourmande affirmée, je préférais me délecter lentement de chaque bouchée de nourriture pour mieux savourer. Quelqu'en soit le domaine, aller trop vite n'apporte rien de bon. Tandis que je mâchais avec application, je risquai un coup d'œil vers Hisagi, et constatai qu'il avait pratiquement vidé son assiette. Quel appétit ! Je raffermis ma prise sur mes baguettes et forçai l'allure pour ne pas nous faire traîner. Quelques instants plus tard, je perçus du coin de l'œil le mouvement d'un main au milieu de la table, un regard furtif m'apprit qu'il s'agissait d'Hisagi qui avait saisi mon clavier tactile, que j'avais laissé au centre de notre table, et y inscrivait quelques mots. Il le fit glisser vers moi et je lus, ou plutôt tentai de lire ce qu'il avait écrit en choisissant auparavant une taille minuscule pour son texte.

Très bon repas, bon choix de plat, un dessert ?

Un dessert ? Voilà quelque chose qui me prouvait clairement qu'il n'était au Japon que depuis peu. Les desserts n'existaient pas dans les repas japonais, à part pour les fêtes et la cérémonie du thé. Manger quelque chose de sucré à la fin des repas était une coutume européenne, coutume qui n'avait jamais quitté ma mère d'ailleurs. Ayant mangé de nombreux desserts de sa composition dans l'enfance, l'idée me tentait, mais il était certain que le restaurant ne pourrait rien nous servir de tel. Je communiquai cela à Hisagi par le biais de ma tablette électronique :

Merci, c'est gentil. Tu sais, au Japon, on ne prend pas de dessert en fin de repas, c'est une chose que l'on fait uniquement pour les fêtes et la cérémonie du thé.

J'accompagnai ma phrase d'un petit sourire d'excuse et replongeai dans mon assiette après avoir reposé mon clavier sur la table. Peu de temps après Hisagi se leva et posa le clavier devant moi avant de détaler. Interloquée, j'aspirai le bout de nouille qui pendait de ma bouche et baissai les yeux vers l'écran :

Je reviens, j’ai payé ne t’en fais pas.

Ah, un oubli ? Je n'en avais pas la moindre idée. Dans tous les cas, il avait dit qu'il serait bientôt de retour, aussi je m'appliquai à terminer mon yakisoba en vitesse. Une fois chose faite, j'empilai nos deux assiettes et, délaissant mon clavier tactile que je rangeais d'habitude dans ma manche, je m'accoudai et regardai au dehors par la vitrine du restaurant, près de laquelle notre table était située. Quelques minutes s'écoulèrent durant lesquelles j'écoutai la discussion du couple derrière nous tout en observant les voitures passer. En parlant de voitures, je n'y connaissais absolument rien en automobile, mais je remarquai un beau modèle qui venait de se garer sur une place libre, devant la vitrine. Le conducteur en sortit, mais d'où j'étais, les peintures de la vitrine me dissimulaient son visage. Il s'avança, et se dirigea vers la porte. Chic, j'allais enfin pouvoir apercevoir son visage ! J'avais développé un attrait pour ce qui était d'observer les autres, lorsque l'ennui survenait je sortais dans la rue, m'asseyais et regardais les gens passer, écoutais les conversations. Le mystérieux conducteur poussa la porte du restaurant, et ma mâchoire faillit se décrocher de stupéfaction : c'était Hisagi ! Comment pouvait-il avoir en sa possession une voiture aussi luxueuse ? Je fis mine de rien pour ne pas paraître stupide, mais j'avais néanmoins la tête bouillonnante de questions. Il attrapa mon écran et y inscrivit quelques mots :

Prête pour l'aventure ?

Comme un chat qui ne dort que sur une oreille, et que l'on réveille en prononçant le nom de sa nourriture, le mot aventure me fit l'effet d'une décharge. Oubliant toutes mes interrogations sur le bolide d'Hisagi, je lui adressai un clin d'œil en signe d'approbation, et lui emboîtai le pas à l'extérieur. Je le vis monter dans cette magnifique voiture, et il fit ronronner le moteur pour m'inciter à ne faire de même. Je m'exécutai et m'installai à côté de lui, avec un sourire de remerciement.

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Haruna avait plutôt l’air enjoué de ce petit imprévu à en voir si son jolie sourire se dessiner sur son visage d’ange. Les mains sur le volant, Hisagi débrailla et hop le voilà lancé sur la route, mais pour aller ou ? Tel était bien la question que devait bien se poser Haruna. Il avait tout un programme en tète, finissant par quelque chose de spécial…

Une entrée sur l’autoroute et le voilà qui passe la 6e, de passant ainsi les 200 km/h, adressant un regard a Haruna il lui dit

« Tu n’a pas peur j’espère »

Esquissant un sourire pour la rassurer par la même occasion. Un radar commençait à se dessiner au loin, il était tant de monter assez haut pour qu’il ne puisse pas nous voir. Hisagi se cala vers 300 km/h et passa le radar comme si de rien était, il laissa échapper un petit cri de joie face a ce petit événement pourtant insignifiant d’habitude. Cependant aujourd’hui tout était différent, il se sentait plus a l’aise, du moins a ses cotés, plus vivant que jamais en fait. C’était comme ci il tenait le monde dans la pomme de sa main.

Ils quittèrent l’autoroute, un panneau affichait la destination mais difficile de la voir entre la vitesse et le style de conduite d’Hisagi, tant mieux pour lui ce serait une surprise jusqu'à la fin. Il tourna ensuite, quelque mètre et il se gara au plus prés. Il tendit la main de facon a faire comprendre a haruna de lui preter son clabier si elle voulait bien et y inscrivit maintenant assez rapidement

- Nous voilà arrivé charmante demoiselle, en espérant que votre voyage s’est bien passé

D’un ton plutôt jovial. Il sortit, faisant le tour et ouvrant la porte a Haruna. Ils étaient a Kyoto, venu contempler les cerisiers en cette fête de printemps, il était coutume chez eux de boire du saké pendant ce temps mais Hisagi préférait passer cette étape et regarder simplement ses jolie chemin de cerisier tout en fleur.

Il espérait voir une mine ravi et impressionné de la part d’Haruna, si il avait fais cela c’était bien pour elle. Hisagi serait il charmé ? Petit à petit… Il ne faut pas aller trop vite en besogne mais il était vrai qu’Haruna avait aisément passé ses « défenses » qui en général en font fuir plus d’un. Elle était si différente des autres a ses yeux, elle lui ressemblait tellement, il trouvait.

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Spoiler:

Lorsque j'eus pris place près d'Hisagi et bouclé ma ceinture, ce dernier démarra en trombe. Bien que je n'avais pas la moindre idée d'où il comptait m'emmener, je n'étais pas inquiète, il m'avait prouvé maintes fois qu'il était pourvu de bonnes manières et rien dans son attitude n'éveillait ma méfiance. Enfin, ma méfiance ... Cette dernière demeure endormie depuis bien longtemps, je fais confiance aveuglément à n'importe qui. Bref, je reportai mon attention sur la route, puis décidai après quelques instants que ce serait bien plus drôle de découvrir notre destination une fois qu'on y serait. Je cessai donc se scruter les alentours et gardai les yeux fixés sur mes genoux, en me posant mille questions quant au lieu où nous devions parvenir. Et puis, après tout, si Hisagi n'avait rien dit sur notre destination, c'est qu'il tenait à la garder secrète, alors autant jouer le jeu. Après quelques minutes, je devinai que nous nous trouvions sur l'autoroute, Hisagi venait d'accélérer considérablement, frôlant les 200 km/h, pour mon plus grand plaisir et au plus grand étonnement de ceux que nous doublions avec une facilité déconcertante.

« Tu n’as pas peur j’espère. »

Pour toute réponse, je hochai négativement la tête, un sourire réjoui accroché au visage. La vitesse provoquait une légère montée d'adrénaline, sensation merveilleuse pour les casse-cous habitués dans mon genre. C'était une sensation à la fois simple et complexe à décrire. On a l'impression qu'un étrange chatouillis vous remontait les veines jusqu'au bout des doigts, c'est un sentiment exquis. Je ne saurais dire combien de temps nous avons roulé ainsi à une vitesse fulgurante, quelques minutes, peut-être plus ou peut-être moins. Quelques instants auparavant j'avais décidé de briser la résolution que je m'étais fixée et levant les yeux sur la route, non pas pour détecter l'endroit où nous nous rendions mais pour voir le paysage défiler, en plus de ressentir la vitesse. Un radar put se distinguer au loin, et au lieu de ralentir comme je le présumais, Hisagi me surprit et accéléra encore plus, dépassant les 300 km/h pour passer le radar sans inquiétude, la vitesse fulgurante me collant à mon siège. Si je l'aurais pu, j'aurais laisser échapper un petit rire libérateur, mais chacun de mes éclats de rire se bornait au silence, alors j'y renonçai bien vite. En peu de temps nous quittâmes l'autoroute pour arriver en ville, et bien qu'Hisagi ait ralenti, je ne pus distinguer les noms qu'affichaient les panneaux. Il finit par se garer à un endroit qui m'était inconnu, puis tendit la main pour me demander mon clavier. Je l'y déposai au creux de sa paume et attendit qu'il ait terminé d'écrire :

Nous voilà arrivés charmante demoiselle, en espérant que votre voyage s’est bien passé.

En signe d'approbation, je lui adressais un sourire chaleureux, le genre de sourire qui vous fait trois fois le tour du visage et qui s'étire sur vos lèvres de façon incontrôlable. Nous sortîmes de la voiture, claquant la portière derrière nous, et je respirai l'air du dehors avant de regarder autour de moi, cherchant quelque chose qui me ferait comprendre où nous étions. Je repérai, à quelques mètres, un panneau publicitaire qui vantait la "meilleure bijouterie de tout Kyôto". ... Kyôto ? Nous nous situions donc à Kyôto, cette ville réputée pour ces cerisiers magnifiques qui fleurissaient dès début mars ? Mon sourire s'accentua, j'adorais me balader dans des allées bordées de cerisiers en fleurs, c'était un décor sublime. Hisagi à mes côtés, je traversai donc l'allée à pas joyeux, savourant chaque instant et humant le parfum des fleurs. Après quelques instants de marche joviale et silencieuse, je remarquai, au loin, un marchand de tayaki. Ne résistant pas au plaisir d'acheter l'un de ces biscuits fourrés qui me rappelaient mon enfance, je sortis mon clavier et y écrivit rapidement un J'en ai pour quelques minutes, je reviens avant de m'éloigner à petites foulées. Heureusement que ma gourmandise me commandait d'avoir mon porte-monnaie en permanence, au cas où ... Je me dirigeais vers le marchand et lui demandai poliment deux de ces gâteaux en forme de poisson, fourré à la pâte de haricot rouge sucrée pour moi, au chocolat pour Hisagi qui ne devait pas être habitué aux coutumes japonaises. J'empruntai un stylo au marchand avant de partir, pour y écrire quelques kanjis sur le papier qui enveloppait le biscuit à l'intention de celui m'avait emmenée jusqu'ici. Je revins vers Hisagi en courant, mes deux gâteaux à la main, et lui tendis le sien, dont l'emballage comportait les mots que j'avais inscrits au préalable :

Pour te remercier de m'avoir emmenée ici.

J'avais ajouté, en-dessous, que la friandise était fourrée au chocolat et qu'il n'avait aucun risque d'être surpris par un ingrédient typiquement nippon. Je continuai d'avancer entre les arbres en fleurs en sa compagnie, tout en mordant avidement dans mon biscuit, me remémorant des souvenirs à chaque bouchée.

Invité

Cette âpres midi se déroulait plutôt bien, Haruna avait généreusement offert une de ses friandise japonaise en guise de remerciement. Il n’y avait jamais gouté, c’est surement ce qu’elle pensait en lui offrant un fourré au chocolat. Une délicate attention de sa part, décidemment il était comblé.

Hisagi se sait de ce petit bout de friandise et le croqua délicatement tout en avançant. Il dégustait chaque bouché avec attention et délicatesse, c’était si bon. Il remercia d’ailleurs Haruna par un sourire suivi d’un signe de tète quand elle lui avait donné le sien. Il aimait le calme Hisagi, c’est éventuellement pour cal qu’il préférait écrire a Haruna plutôt que de parler. Il se rendit compte qu’un ancien de ses proverbe se vérifiait ici : « L’herbe est toujours plus verte chez le voisin ». Haruna était désireuse de pouvoir parler un jour, c’était un fait, il le pensait du moins et lui il préférait le calme. Pourquoi il ne pouvait tout simplement pas inverser. Comme disait bon nombre d’entre nous « c’est ainsi qu’est la vie », une phrase qui justifiait souvent l’infortune des gens.

Hisagi, vaguement perdu dans ses idées continuait d’avancer, admirant tout de même cette splendeur. C’était si beau comme paysage, c’était sa première fois, il en avait eut vent sur internet quand il avait recherché quelque coutume et tradition afin de mieux s’intégrer. D’une humeur plutôt attentionnée aujourd’hui, il lui décrocha une fleur en passant sous un arbre et lui tendit, étirant par la même occasion un long sourire. Il espérait ainsi lui faire comprendre que c’était pour elle, pour la remerciait de cette instant passé avec elle.

En y repensant, c’était bien la première fois depuis un bon moment qu’il avait passé autant de temps avec une jeune fille et été aussi attentionné. Une blessure qui commencerait à guérir dans ce nouvel univers qu’était le japon. C’était bien possible mais il n’allait pas trop vite non plus, petit à petit lui convenait parfaitement.

Cet instant a ses cotés, lui rappelait plus les longue balade, les excursions et voyage qu’il entreprenait avec Sarah, toujours aussi souriante qu’elle. Un ton de nostalgie qui fredonnait dans ses pensées. Une envie de la retrouver peut être, d’essayer de se faire pardonner, mais lui manquait-il, avait elle envie de le revoir ? Quelques questions qui lui firent vite abandonné son idée. Et puis pour oublier, ou du moins soigner, terme qu’emploi les psychologues, ne valait il mieux pas tout effacer, pour tout recommencer dans un nouveau pays et quoi de mieux que le japon, pays de coutume et tradition si intéressante. Sous son apparence joyeuse et détendu, Hisagi cachait un drôle de personnage…

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Un diner presque parfait [PV : Haruna]

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