Café du matin =... [Pv Shika]

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Ce jour là, je me réveillais tard. Moi qui était d’ordinaire si matinal, je connus un réveil vers les 10h30-11h00 du matin, ce à quoi je n’étais absolument pas habitué, me levant d’ordinaire dans les environs des 7h00 du matin (étrange, n’est-ce-pas, pour quelqu’un qui n’a pas de travail ?!). Je restais donc un peu coi dans mon lit, quelque peu perturbé par cette heure si tardive, et qui perturbait mon planning. Puis je me ressaisis, me rappelant par ailleurs que ce susdit planning n’était en réalité là que pour rassurer ma secrétaire, qui le publiait chaque jour, et mon intendant de maison, à qui ce planning fournissait une idée des taches qui l’attendait. Moi-même ne respectait que peu de fois ce programme, que j’étais en théorie contraint de respecter, préférant vaquer à des activités que m’aura dicté ma fantaisie (car c’est là, un des grands avantages de la vie de multimilliardaire : la possibilité de faire absolument ce qu’on a le désir de faire). Quoiqu’il en soit, je me levais au bout de quelques secondes, ne supportant pas le fait de rester au lit à ne rien faire. Et c’est à ce moment là que je me souvins avoir donné à mon intendant une journée de congé, ce qui expliquait pourquoi il n’était pas venu me réveiller. Je réalisai donc que j’étais seul dans la maison ( qui soit dit en passant, ressemble plus à un manoir qu’à une simple maison).
Je déambulais quelques minutes dans ma chambre pour décontracter mes muscles, encore engourdis de la nuit ; puis j’activais l’ouverture automatique des volets de l’immense baie vitrée qui me servait de fenêtre. La lumière pénétra la pièce, se réfléchissant sur les nombreux miroirs qui en ornaient les murs, m’irradiant et me faisant ressentir une agréable sensation de chaleur. Je restais là quelques minutes à me prélasser, bercé par cette douce chaleur, quand je fus tiré de cet état par un tiraillement violent de mon estomac. C’était prévisible, la faim me prenait maintenant que j’étais bien réveillé (car cette fourbe ne prends que très rarement au réveil, à moins bien sur que vous jeuniez). Je me dirigeais donc vers la cuisine, où je trouverais de quoi subvenir à ce besoin pressant qui me torturait le ventre. Cependant, je dois reconnaître que le fait d’être constamment servi et obéi, provoque chez l’être humain (ou bien chez moi uniquement, j’ignore s’il s’agit la d’un trait de caractère qui m’est propre) une certaine réticence à revenir en arrière et à se servir soi-même.
Ainsi, je me trouvais devant une quantité assez impressionnante de nourriture, mais sans envie de me préparer moi-même mon petit-déjeuner. Il m’apparaissait pourtant clairement que je ne pouvais pas rester ainsi, tiraillé par la faim. Après quelques minutes de réflexion, quelque peu compromises par les gargouillis réguliers émanant de mon ventre, je décidais d’aller me faire servir dans un café. (Oui j’ai conscience, avec le recul, que c’est un acte absolument lâche et capricieux, dignes de personnes pourries-gâtées, mais que voulez-vous, ca ne se contrôle pas une flemme.)
J’avalais donc quelques biscuits, de quoi tenir jusqu’au moment où je prendrais un vrai repas, et je retournais dans ma chambre. Je passais rapidement sous ma douche, de façon à ne pas paraître trop sale, j’enfilais un costume, choisi au hasard parmi ses nombreux semblables qui ornaient mon dressing, je prenais mon téléphone portable (dont je ne citerais pas la marque, mais qui pour vous donner un exemple, a le fruit du péché originel comme nom et logo) et je sortis de la maison. Je traversai le parc pour atteindre le garage et choisis parmi les nombreux véhicules présents, une des Porsche qui y étaient entreposées. (Une Carrera GT grise pour les connaisseurs ; et pour les autres, bah, vous avez Google, vous êtes grands : démerdez vous un peu.) Une fois au volant, je démarrai et me dirigeai enfin vers le fameux Starbucks Coffee. Je trouvai assez facilement l’endroit et je n’eu pas a chercher longtemps pour trouver à me garer. Je pénétrai à l’intérieur de l’établissement et je me dirigeai vers le comptoir, et je m’adressai à la serveuse en arborant un grand sourire (qui est souvent la clé de bien des portes)

-Bonjour, Mademoiselle, j’aimerais prendre la formule petit-déjeuner, s’il vous plaît.

-Vous êtes sur ?! Me répondit cette dernière.

Malgré sa réticence première, étant donnée l’heure tardive qu’il était (en effet, l’horloge approchait désormais de 11h30), la serveuse s’exécuta après que je lui eu glissé un petit billet en plus du total de ma commande et que je lui eu signalé qu’elle pouvait garder la monnaie comme pourboire. Je m’installai donc a une table libre, située de façon à ce que je puisse voir la porte d’entrée, (c’est une habitude que j’ai depuis toujours, j’aime avoir un œil sur l’entrée et la sortie) et je commençais à déguster mon espresso, tout en consultant mes emails, via mon portable.

Invité

*Tut Tut Tut Tut*

Putain d'réveil. Pourquoi je l'ai allumé un samedi moi..? J'ouvris un œil vers l'appareil pour l'éteindre et regarder l'heure : neuf heures du matin. Je soupira et quitta ma position allongée pour m'assoir sur le lit. J'enclenchai l'ouverture automatisée des volets via la petite télécommande noire sur ma table de nuit puis me frottai les yeux en baillant. Je finis enfin par quitter mon lit, en regardant le ciel à travers la fenêtre en s'étirant. Je regardai mon Blackberry Curve qui m'indiquait par son petit voyant rouge que j'avais un message. Je le pris et regardai les deux messages, Une pub et un message de Konan, sa copine, lui souhaitant encore une bonne nuit et lui disant qu'elle l'aimait. Je soupirai à nouveau, en me disant qu'elle allait me reprocher de pas lui avoir répondu. Je m'en allai dans la salle de bain, en prenant dans l'armoire, une tenue pour la journée.
Après ma douche, je me préparai donc, en attachant mes cheveux de sorte à mettre en place la coiffure qui me caractérise tellement. J'enfilai mon T-shirt, assez ample et un jean qui possédait un trou sur le genou droit. Je me fis un petite tartine de pain/beurre tout en vérifiant le contenu de mon sac à dos : Balles, paquet de clopes, porte feuille, casque...Tout est là. Je me dirigeai donc vers la porte, je sorti et fermai ma porte à clé. Merde ! Le bus arriva, je courus donc vers l'arrêt en sortant ma carte de ma poche. Il s'arrêta et j'entrai dedans en lâchant un sourire victorieux. Je trouvai une place dans le fond, sorti mon casque et le branchai pour écouter un peu de musique, le temps d'arriver dans le centre ville. Déjà dix heures..
Environ quinze minutes plus tard, je quittai le bus près d'un Starbuck, qui était dans un quartier connu pour être fréquenté par des amateurs d'art du cirque et de la rue. On avait un artiste qui peignait au sol avec des bombes de peintures, un autre un peu plus loin du groupe qui faisait un numéro de cracheur de feu. Certains passants appréciaient le spectacle, d'autres venait juste pour nous insulter...

"Comment peut-on laisser des pouilleux monopoliser la ville comme ça !? Je vais prévenir les autorités vous allez voir !!"

Je soupirai devant de tels comportements. D'autant plus qu'il n'existe aucune loi nous interdisant ceci. On ne fait pas de mal aux passants, aucun accident pour le moment...Même que certains flics venaient nous observer des fois en nous encourageant. J'allai saluer mes camarades puis sorti mes balles pour commencer à jongler. Directement avec trois, je lançai la première, la deuxième suivi de peu et juste au moment où la première retombait dans ma main, j'envoyai la dernière. Et ainsi de suite en m'adaptant à la direction des balles. Et je m'amusai ainsi une bonne heure, en alternant le jeu, des fois les balles, d'autres fois j'empruntai les quilles d'un ami et on jongla à deux. Certains passants, impressionnés par notre petit jeu donnaient quelques pièces. N'en ayant pas besoin, j'offris celles m'étant destinées aux autres, plus dans le besoin que moi. Et ce que j'appréciai grandement dans ce groupe, c'est que, malgré ma situation aisée, il m'acceptaient. Vers onze heures et quart, je m'arrêtai pour fumer une cigarette, du moins, la moitié, en rangeant mon matériel, j'offris le reste à la personne la souhaitant. Je saluai mes amis pour leur dire au revoir puis m'en allai. En passant devant le Starbuck, l'envie d'un café se fit et entrai doucement dans le magasin. Je remarquai qu'à la caisse, il y avait encore une amie, mais de lycée qui assurait le service. Je m'approchai d'elle pour commander.

- Salut Sakuya !
- Hello Shika ! Qu'est ce que je te sers ?
- Un simple cappuccino s'il te plait. Sinon le travail se passe bien ici ?
- Ca va bien, juste quelques clients un peu étranges dès fois..
- Ah ? Comment ça ?
- Tu vois le client près de la fenêtre la bas, il vient de me commander un petit dej'...à onze heures ! Mais bon, vu qu'il avait des arguments financiers intéressants, j'allais pas le laisser filer. ~ Tiens voilà ton cappuccino ! 340Yens s'il te plait.
- Je te remercie, à bientôt.
- A plus.

Après avoir jeté un œil à ce fameux client un peu étrange selon elle, je pris place dans un canapé vers le milieu de la salle et portai mon jus en bouche.

» ♪ Good Morning England [Shika]
» La rencontre d’un matin [PV Maki]
» Visite inattendue aux alentours du matin [PV Lyndsay]
» Un ptit café ? =3 [ PV Sasuke Uchiwa]
» Une réunion de famille s'impose devant une tasse de café! [PV Sachiko/Sasuke Uchiwa]

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