Gabriel faisait un effort. Un gros effort. Celui de se mêler aux autres, de sortir de chez lui pour voir du monde. De toute façon il n’aurait pas put rester plus longtemps enfermé chez lui, son esprit parvenait à saturation, il avait besoin de repos, de renouvellement et d’aération.
Gabriel se décida donc à sortir. Il se dirigea donc vers le centre commercial, endroit qu’il avait choisi non pas parce qu’il désirait s’acheter quelque chose (il avait de toute façon les moyens de s’offrir plusieurs fois l’intégralité du magasin), mais par pur hasard, sur un coup de tête.
Une fois sur place, il se perdit volontairement dans la foule, échantillon représentatif de cette société dont il était au sommet, nullement par ses actes mais par le seul fait d’être né dans de bonnes (pour ne pas dire « très bonnes ») conditions. Il y ressentait là, dans ce fourmillement d’individu, quelque chose d’à la fois grisant et malsain, cette sensation de supériorité absolue vis-à-vis de chacun de ces êtres, qu’il avait déjà ressentie plusieurs fois, et qui était à l’origine de la légère misanthropie que Gabriel développait. Néanmoins, il se sentait bien dans cette foule, qu’il ne comprenait pas, certes, mais ici, il était anonyme, il n’était rien, pas plus que cette femme avec ses enfants, ni que ce couple se tenant amoureusement la main.
L’amour, Gabriel y pensait régulièrement, car si son érudition pouvait s’étendre et répondre à la plupart des questions qu’il se posait, l’amour était quelque chose qu’il n’avait jamais ressentie, un sentiment sur lequel s’attardait bien des artistes, mais qu’aucun texte, qu’aucun ouvrage ne parvenait à décrire clairement

Il restait là, songeur devant ce couple, devant cette entité qui possédait ce que lui n’avait pas. Non pas qu’il soit jaloux, mais plutôt admiratif devant cet acte simple et pourtant si compliqué à la fois.

Tout à coup un choc l’extirpa de sa rêverie. Il tomba à la renverse, trop abasourdi pour comprendre la cause de sa chute. Quand enfin il ouvrit les yeux, il vit une jeune fille également tombé par terre

*Voilà la cause* songea-t-il.

Puis, se redressant et se dirigeant vers la jeune fille, il remarqua une tache rose qui s’étendait sur la veste et le pantalon gris qui composait son costume.

*Et voilà l’effet* soupira-t-il mentalement *Bah, je ne suis pas à un costume près et puis je n’aimais pas la teinte, j’essaierais plus foncé la proch…*

Il se rappela qu’une jeune fille gisait encore en face de lui, et que son état était bien plus important que celui de son costume. Il se dirigea donc vers elle et s’agenouillant auprès d’elle, il passa son bras derrière son dos, de façon à la soulever légèrement, et il l’appela doucement.

-« Mademoiselle, Mademoiselle… »

Quand Gabriel l’appela, la jeune fille (qui ne devait pas avoir plus de seize ans) reprit légèrement conscience, ou tout du moins semblait la reprendre, le seul indice là-dessus était le fait qu’elle venait d’entrouvrir ses yeux taillés en amandes fines, ce qui permit à Gabriel de voir leur couleur, un vert absinthe du plus bel effet. Ses lèvres se retroussèrent légèrement et laissèrent s’échapper un léger soupir, suivi d’un gémissement discret. Un même temps que son esprit se reconnecter à la réalité, son corps se mit en mouvement. Elle se gratta l’arrière du crâne. Ce détail ne passa pas inaperçu pour Gabriel.

*Ah la zone d’impact !* et faisant jouer ses connaissances en anatomie. *A cette vitesse et compte tenu de la hauteur d’impact (il examina le corps dans toute sa longueur), ca a du être douloureux…*

Pendant qu’il procédait à un rapide diagnostic des éventuels dégâts qu’aurait pu subir, par sa faute, la jeune fille paru vouloir se redresser, mais au moment où ses muscles commencèrent à se tendre, un frisson traversa son corps, et Gabriel la vit de nouveau virer de l’œil.

*Sans doute, une réplique du premier choc* songea-t-il.

-Oh ! Je suis vraiment désolée (elle désigna la tache qui souillait ce qui fut un costume décent). Comment réparer mon erreur ?
Sa voix douce était emplie de réels regrets. Ses yeux fixaient désormais Gabriel avec une intensité peu commune surtout pour quelqu’un qui venait de s’évanouir. Gabriel étudia avec plus d’attention la jeune personne qu’il tenait dans ses bras (oubliant le blanc qu’il laissait dans la conversation).
C’était déjà une belle jeune fille pour son âge (âge qu’il supposait seulement). Elle était de ce nouveau genre de femme qui plait, loin des canons de beauté de la génération précédente.
Chaque époque a ses codes, régissant le monde pour une génération avant de se faire substituer par de nouveaux. Aussi étrange que cela puisse paraitre, il en est de même pour la beauté. Ainsi, durant le dernier siècle, les hommes (Gabriel était mal au courant des gouts des femmes du XXe siècle) avait préféré des types de femmes parfois complètement antagonistes. Et actuellement, les hommes apprécier les femmes du type de celle qui ce tenait devant lui (tout cela selon Gabriel, évidemment son avis ne faisant pas foi de vérité absolue bien entendu). Elle était de petite taille, le fait qu’elle soit dans les bras de Gabriel (qui ne comptait pas parmi les plus petits) renforçait d’autant plus cette impression. Elle était plutôt fine, gracieuse, ses formes n’étaient ni trop prononcées ni trop inexistantes, dans le juste milieu.

*Qu’est ce que je suis entrain de faire* Il s’arrêta net dans son examen.* Je dois avoir dix ans de plus qu’elle et je la regarde comme si j’allais la séduire. Gab’ ressaisit toi, ce n’est pas une de ces riches héritières, qui écument les soirées mondaines dans l’espoir de trouver quelqu’un pour leur faire leur fête, tout ca dans le but d’essayer de faire comprendre à «Papa » que l’on est plus une gamine(ce qui n’est pas tout-à-fait sûr d’ailleurs) et qu’on a plus besoin de lui ( ce qui est encore moins sûr, surtout financièrement)mais qu’on arrive pas a lui dire parce qu’on est une petite bourgeoise qui n’a pas le courage d’assumer ses positions. (Il me faut vous préciser que Gabriel entretient une haine tenace envers les fils et filles à «Papa », ce qui ne l’a pas empêchait de ramener certaines de ces dernières dans son lit plusieurs fois.) Non, elle m’a l’air… différente. Mais ce n’est pas une raison de rester prostré là à la regarder.*

-Ce n’est rien, je n’ai pas… Comment dire… De véritables préoccupations financières( il ne tenait pas vraiment à lui préciser sa situation de multimilliardaire). L’important est votre état à vous, comment vous sentez vous ? Et rassurez-vous, je vous dédommagerez entièrement et même plus, quelque soit le préjudice subit.

Elle mit quelques secondes avant de me répondre, d’une part parce que son cerveau qui venait de subir un choc important, devait assimiler toutes sortes d’informations (dont mes paroles) et de l’autre parce qu’elle avait tout simplement du mal à parler. En effet, il me semblait qu’elle était au bord de la tétanie, à en juger par la crispation de ses muscles. Je n’étais pas vraiment fier de ce que mon étourdissement, causé par une raison si stupide, avait provoqué. Mais bon, ce qui est fait est fait, il me fallait maintenant m’occuper de cette personne qui, pendant que je songeais une nouvelle fois, s’était souvenu de la façon dont il fallait articuler pour pouvoir parler :

-J'ai un peu envie de vomir mais sinon ça peux aller. Vous savez se n'est pas la peine de me dédommager, je n'aurais qu'une grosse bosse sur la tête, je ne vais pas en mourir par contre, il faudra que je reste couché pendant un petit moment. Pouvez-vous m'aider à me lever s'il vous plait ?"

J’étais soulagé que sa diction fut pratiquement impeccable, signe qu’elle n’avait pas subit de traumatisme cérébral. Ces quelques paroles me permirent également de découvrir la voix de ma « victime » (le terme est peut-être un peu fort). Sa voix était assez aigue, douce bien qu’hésitante, presque enfantine. J’allais pour m’exécuter dans le service qu’elle me demandait (et que la plus élémentaire des galanteries impose à quiconque se réclame quelque peu serviable auprès de ces dames), et lui tendais la main pour l’aider à se remettre debout, quand elle détourna la tête et au bruit qu’elle produit je supposais, a raison, qu’elle venait de vomir. Malgré le dégout naturel que ce genre de fluide corporel provoque, je me concentrais sur la jeune fille, qui visiblement n’allait pas si bien que ce qu’elle voulait me faire croire. Comme nous n’étions pas dans la pleine foule mais relativement protégés par les arcades sous lesquelles nous nous trouvions (bien que les différentes boutiques se situaient également sous ces même arcades), nous ne subissions heureusement pas l’affluence plus que dérangeante des badauds, qui ont tendance à se regrouper, sans agir, autour des personnes qui ont besoin d’aide. Après un rapide coup d’œil aux alentours je constatais que personne n’avait remarqué ce qui se passait. Tant mieux. Je sortis un mouchoir de la poche intérieure de ma veste et lui tendis. Puis l’aidant, nous nous dirigeâmes vers un banc libre, où nous nous assîmes. Là je scrutais son visage à la recherche d’un quelconque signe, trahissant une nouvelle remontée acide, mais, à mon grand soulagement, je n’en trouvai aucun. Toujours inquiet au sujet de son état de santé, je décidais néanmoins d’engager la conversation avec elle :

-« Mademoiselle ?! Vous sentez vous mieux ? Oh ! J’oubliais les règles les plus élémentaires de politesse : Mon nom est Gabriel Enkeli. »


Je dis cela de façon lente et claire, tant elle paraissait encore sonnée.

( HS:Je suis sincèrement désolé de fournir un RP d'une qualité aussi médiocre après tant de temps d'attente, mais j'ai vraiment été débordé par le boulot. Je te présente toutes mes excuses)

Quand ce jeune homme lui donna son mouchoir, elle leva la tête pour le regarder, ce jeune homme été étrange, il semblait secret.... D'une certaine manière il l'attirait.... . Puis il l'aida à se lever, et l'aida à s'assoir sur un banc plus loin, elle continua à le regarder avec insistance quand il lui dit:

-« Mademoiselle ?! Vous sentez vous mieux ? Oh ! J’oubliais les règles les plus élémentaires de politesse : Mon nom est Gabriel Enkeli. »

Elle mit du temps à comprendre qu'il s'adressait à elle, quand elle comprit enfin elle pensa:

* Il s'appelle Gabriel comme...*

Sauf que la pauvre petite oublia qu'il était juste était juste à coté d'elle elle continua à pensé à aute voix:

-"Comme l'archange Gabriel...., Elle repris une segonde fois ses espris, se tourna et vie bin gabriel qui la ficxé, elle baissa la tête toute rouge et dit: Je me sent un peu mieux mais je pense qu'il faudra un peu de temps avant que je retrouve mes esprit mes sinon c'est pas bien grave...Heu moi aussi je suis impolie je ne me suis pas présenté, Je m'appelle Keiko Mitzuo.... et j'ai bientôt 17 ans ...., Elle frisonna un peu: Il fait un peu froid non ?."

(H.S: ce n'est pas grave...je le trouve très bien ton texte....)