G.A.ME O.V.ER F.A.LL.EN A.N.G.EL

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{ Suzuki } Nom peut-être trop semblable à cette marque de voiture. Pourtant, il n’a aucun rapport avec moi. Quel est mon vrai nom de famille? Je ne veux même pas le savoir.. Je prendrais celui qu’elle m’a donné lorsqu’il m’a tendue la main.

{ Rim } Je suis née avec le nom de Karima. Simple, jolie, mais il restait que je ne l’aimais pas. Ainsi, j’en ai gardé qu’une petite partie avec de finir par devenir la Rim que je suis aujourd’hui.

{ Gamine } Ainsi serais-je une grande enfant? On m’en donne plusieurs autres, mais ce sont que des vilains qui me l’ont donnée. Celui-là, il vient d’une gentille personne qui me la dit en me donnant la main. Cette personne, je vais toujours la respecter.

{ Étudiante } Que dires de plus? Je suis née en tant que fille. Je suis ni hermaphrodite, ni un homme et je ne pense pas être androgyne..

{ Hétérosexuel } Je pourrais pratiquement douté de mon orientation. Après tout, l’amour ne fait nullement partie de ma vie. Cependant, je sais qu’au fond de moi, ce n’est que cette voix que je suis.

{ 14 février 1992 } Simple date.. ? Non, je suis née pour vivre dans mes propres cauchemars. Comment peut-on laisser un enfant vivre avec cette date pour fixer son âge? N’aurait-on pas plus me faire croire que j’étais née un jour avant ou après? Car, lorsque tu nais la journée de l’amour, pourquoi ne peux-tu ne pas en recevoir.. ?

{ 17 ans } Les années coulent, lentement certes, mais j’ai l’impression qu’elles ont parfois déjà assez coulés. Est-ce juste une impression ou la simple réalité.. ? Que me réserve encore le futur?

{ Suédoise & Japonaise } Je connais mes origines que pour une raison puisque c’est la seule chose que ma véritable mère m’a laissé. Elle, étant une suédoise à l’origine, me faisant ainsi avoir sa chevelure blonde. Mon père biologique serait alors d’origine japonaise et cela est la seule information qu’elle avait de lui..

{ 3eme année } Même si je ne viens d’arriver, me voilà déjà dans les plus âgées. Me laisseront-ils en paix dans mon coin ou les gamins de première année viendront-ils m’achaler? Devrais-je supporter bien longtemps les histoires de cœur des deuxième années ou pourrais-je bientôt disparaître dans les joies du travail? À moins que je m’envisage avant tout à l’université..

{ Apparence trompeuse ou non? }

{ Tissus & Allures }

La mode.. Étrange monde que la gamine admire pourtant. Étant dans ce dernier depuis son enfance, comment voulez-vous qu’elle l’ignore? Plusieurs magazines ornent sa table de chevet alors que sa garde-robe déborde de vêtement, raison peut-être pour laquelle on en retrouve partout sur le plancher.. ? Elle n’a aucun style particulier. Si elle aime un vêtement, elle le portera ou le modifiera à son goût. Aucun vêtement préféré en particulier. Jeans, jupes, vêtements arrêtant jusqu’à la mi-cuisse, robes. Chandail à manche longue, veste trois quart, t-shirt, camisole et tous autres vêtements.. Bref, Rim porte absolument de tout, surtout des vêtements aux motifs écossais. Tout ce qui la met en avantage, que ce soit pour la mettre en évidence ou pour la cacher dans la masse. Vêtements à l'effigie d’animaux, de type chic, punk ou tout autre styles. Toutes les couleurs. Flamboyante, sombres, neutre. Tous types de tissus. Satin, soie, coton, cachemire, voile et encore.. Cependant, elle ne pourra point montrer ses talents pour son sens de la mode puisqu’il y a.. l’uniforme. Il n’est pas affreux, mais trop.. ordinaire? Dans les teintes bleus ciels, blancs pures et rouge vin. Le pire est sûrement qu’elle ne peut point le modifier.. Alors, elle se contentera de tenter de le mettre en valeur par des accessoires.. Cependant, la gamine a bien quelques vêtements fétiches, soit 4 tenues préférées. La première est celle qu’elle adore lors des journées bien froide de l’hiver et de l’automne. Une sorte de robe qui ressemble à une salopette sous laquelle elle enfile un chandail à manche longue d’un jaune allant vers le beige qui cache ses mains au complet. Des bas rayés en alternant entre rose et blanc pour cacher jusqu’à la base de la robe. La seconde tenue est tout aussi simple que la première. Un coton ouaté noir avec un jean foncé de type Skinny avec une paire de converse noir et grise. La troisième n’est qu’une banale robe d’un bleu poudre à volant vers le bas et qui s’arrête au ¾ de sa cuisse. Sous sa poitrine, une petite boucle d’un bleu plus foncé. Pour finir, sa tenue qu’elle adore est tout bonnement son pyjama, simple comme bonjour. Un simple chandail blanc de taille large et un boxer pour fille qui change tous les soirs mais, toujours parsemés de petits motifs mignons. Encore, elle a diverses autres tenues qu’elle aime, sauf qu’elle ne peut pas tout aimer à la folie non plus. Pourtant, il y a cet accessoire plutôt particulier. Un casque de cuir noir qu’elle n’attache jamais sur lequel deux lunettes sont accrochées. Parfois, elle les porte à part sur le sommet de son crâne mais, cela est plutôt rare.

Bref, le style Rim

{ Elle }

« Petite créature, si petite et fragile, es-tu un ange? »

De dos, son apparence pourrait bien vous y faire croire. Une longue chevelure qui semble d’une couleur différente chaque fois que vous l’apercevez mais, pourtant ce n’est que l’éclairage qui modifie les teintes. Cependant, petit secret de l’enfant, les rallonges. En vérité, elle a les cheveux plutôt court, arrêtant à la base de son menton et de son cou, dépendant ce qu’elle désire. Pourtant, elle ajoute toujours des rallonges pour que sa chevelure arrête vers le milieu de son dos. Parfois les mèches semblent blondes. Un autre jour, elles sembleront d’une magnifique teinte châtaine, créant une sorte de dégradé entre les deux couleurs toutes deux semblables aux blonds dorées du blés de champs. Lorsque le soleil brille tout là haut et l’éclaire de plein fouet, vous aurez même l’impression qu’ils sont devenus soudainement blancs, contrastant l’allure vieillarde et jeune à cause son visage d’enfant. Le surnom de gamine ne lui a pas été donné pour rien. À peine d’une grandeur d’une adolescente d’une quinzaine d’années, soit entre le mètre 50 et le mètre 55, elle n’est ni plus lourde qu’un sac de farine ce qui peut bien en étonnée quelqu’un. Contrairement aux jeunes filles de son âge, elle n’est pas en très grande forme et n’a pas cette silhouette parfaite et ce teint bronzé que tous rêvent d’avoir. Une peau entre les tons ivoire et blanc cadavre, un corps maigrelet expliqué par le fait qu’elle mange peu et déteste le sport, détail qui lui donne une grande difficulté étant donnée qu’elle est sûrement la fille la moins forte que l’on peut rencontrer au Japon.

Ne disiez-vous donc pas qu’elle était un ange, il y a peu? Pourtant, votre visage change bien d’expression lorsqu’elle se retourne vers vous. Son visage n’est pas affreux, au contraire. Son petit minois est parfait et semble parfois si inexpressif. Son nez est tout petit et mignon, faisant parfois rappeler à un lutin. Surtout ses oreilles qui sont légèrement pointue. Sa bouche, contourné par de petites lèvres d’une teinte magnifiquement rosée, est emplie de petites dents qui semblent plus pointue qu’à la normale. Cependant, ce qui vous donne l’impression qu’elle est plus le diable que l’ange sont ses yeux. Pourquoi tant de dégoût s’affiche-t-il sur votre visage? Les iris d’un rouge qui se change toujours. Parfois si brillant et intense qu’on dirait le feu ardent qui vous observait. Il prend quelques fois des allures plus effrayante lorsqu’ils se noircir prenant l’allure de deux tisons éteints qui n’attendent qu’un souffle pour s’enflammer à nouveau. Ses pupilles, légèrement elliptique, lui donne un regard de chat, quelque chose d’unique et particulier qui est pourtant magnifique.. Si ce ne serait que la couleur des yeux. Pourtant, petite créature vous apprend qu’elle n’est peut-être pas un ange. En se retournant vers vous, les cheveux suivent le mouvement, dévoilant le haut de son dos où petit secret est caché. Deux magnifiques ailes dans les teintes noires et grises qui s’étendent sur tout son dos. Cependant, si cela n’aurait été que des ailes normales.. Le tatouage représente celles d’un ange déchu dans des détails des plus réaliste possible.

Spoiler:

Alors que votre visage n’affiche d’horreur, vous entendez cette petite voix, toute faible et sans espoir qui s’adresse à vous. Cependant, vous ne répondez pas à son petit « Oui? ». À peine ouvrer vous vos lèvres que vous repartez et ne disant qu’un mot..

« Démon .. »

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Savoir lire entre les lignes

{ Son Coeur }

Généreuse, Timide&Honnête; Paresseuse, Maladroite& Imprévisible

Entendez-vous ce son? Celui du verre se cassant contre le sol? Celui de la pluie tombant sur le sol avec cet effet dramatique et étrange? Ce bruit n’est nul autre que celui du cœur de la jeune fille. Plongé vos yeux dans les siens et vous ne pourrez voir que ce sentiment de désespoir qui l’habite. Elle essaie pourtant du mieux qu’elle peut de cacher ses sentiments, se laissant même devenir de marbre devant les autres.

« Rester neutre.. »

Deux mots qui résonnent dans sa tête à journée longue. Jamais vous ne l’entendrez ce plaindre, jamais vous ne la verrez pleurer en public et jamais vous ne verrez ce sourire pourtant magnifique sur ses lèvres, en public du moins.. Ne détourner pas le regard, observer là, tentez de voir qui elle est vraiment. Le voyez-vous? Cette petite lueur, si faible qui est pourtant bien existante. Cette délicate flammèche qui malgré tout, reste fragile et peu risquer de s’éteindre à chaque moment. Serais-ce vous qui allez détruire sa faible estime ou au contraire, allez-vous tentez de l’aider? Allez-vous remarquer le fait qu’elle soit si fragile, si froide, si faible? Allez-vous voir que son âme est encore plus brisée que l’apparence qu’elle vous donne? Allez-vous être assez stupide pour la croire lorsqu’elle vous dira que tout va bien ou lorsqu’elle relèvera la tête pour continuer malgré qu’elle voudrait s’arrêter, là et sur le champ? Accepteriez-vous d’ouvrir grand vos bras pour qu’elle s’y réfugie? Ce petit point dans sa poitrine n’est pas aussi parfait qu’il devrait l’être. De larges et profondes entailles y sont gravées. Plus les gens l’éviteront, plus qu’ils la traiteront de monstre ou alors qu’ils s’en prendront à elle car elle est plus faible qu’eux. Plus que cela arrivera, plus les fissures grandiront et lui feront mal. Cependant, malgré qu’elle aime se fondre dans la masse, veut-elle tant passer inaperçu? Être gênée en permanence ne l’aide point. Elle a de la difficulté à s’exprimer, préférant être silencieuse comme une tombe que de dévoiler ses opinions. Et si cela les offusquait? Et s’ils riaient de moi à cause de mes mots? Si vous le demander de sourire, elle vous adressera sûrement celui qui est le plus simple à faire. Celui qui donne cette allure mélancolique sur son visage, un simple étirement de ses lèvres, mais ses yeux gardant cette marque d’inquiétude ou de crainte. Cependant, il pourrait arrivée qu’elle vous fasse l’un de ses précieux sourires. Ceux qui sont d’un blanc éclatant et accompagnée de deux yeux rieurs. Il y aura sûrement un petit rire qui l’accompagnera, comme le rire d’un petit lutin ou alors d’une fée. Il sera doux, résonnant dans vos oreilles comme si quelqu’un aurait frappé d’un simple petit coup de baguette, un triangle. Seriez-vous capable d’avoir sa confiance afin de le mériter? Seriez-vous capable de lui faire comprendre qu’elle ne devrait pas privilégier les autres avant elle?

Imaginez qu’elle n’est qu’une poupée de porcelaine.. Pourtant, petite poupée garde ses secrets en elle..

{ Phobies&Peurs }

Pensez-vous vraiment qu’avec une si faible estime d’elle-même, elle pourrait gardé la tête haute à n’importe quel moment? Au contraire, elle peut seulement avoir plusieurs phobies et peurs. Le sang la répugne, lui levant le cœur sans aucune raison. Pourquoi ne l’aime-t-elle pas? Simplement car c’est la dernière chose qu’elle a vu de ses parents. Du sang partout autour d’elle, tout comme sur elle. Le sang coulant sur son visage, partant de son front jusqu’à son menton. Le liquide amer tombant sur sa langue, s’égouttant sur le bord de ses lèvres. Si seulement elle n’aurait que cette phobie.. Un seul bruit réussi à la faire mettre à terre en deux secondes.. Ce grognement sortant du ciel accompagné de cette lumière déchirant ce dernier en deux. Une seule solution s’offre à elle. Se cacher dans un coin pour se replier sur elle-même en mettant ses écouteurs sur ses oreilles pour tenter de se réconforter.. Pourtant, cela ne marche pas toujours..

{ Tics&Manies }

Est-elle un livre grand ouvert? Sûrement, puisque tous ses actes montrent facilement comment elle se sent. Lorsque la gamine tente de se libérer l’esprit ou alors qu’elle est tout bonnement triste, elle observe le ciel avec ce regard mélancolique dont seule elle à le secret. Pourtant, elle le regarde parfois tout bonnement par pure plaisir, aimant ses nuages et cette idée de pouvoir planer dedans un jour. Lorsqu’elle se sent gênée ou honteuse, elle baissera automatiquement les yeux vers le sol, observant la pointe de ses pieds ou des vôtres. Lorsqu’elle est anxieuse ou qu’elle ne va pas très bien, elle se mordille la lèvre inférieure. Lorsqu’elle ment, ce qui est pourtant rare sauf lorsqu’elle tente de vous dire qu’elle va bien malgré tout, Rim n’est plus capable de vous regardez droit dans les yeux et elle commencera à mêler ses doigts ensemble, les démêlant ou à se gratter derrière la nuque.

{ Aime & Aimes pas }

La musique. L’art. La mode. Les Friandises. Les peluches. La nourriture Japonaise. Le crabe. La musique.

Les hypocrites. Les menteurs. Les aliments poivrés. Salés. Épicés. La pluie

{ Extrait du journal de Rim Suzuki }

« J’ai débuté ma vie en pleure et faible et je l’es continué ainsi. Vivre et mourir, c’est tout ce que je peux faire. Mais si je rentre vraiment dans les détails, voici mon histoire..

Je suis née le 14 février 1992, date que je maudis puisque c’est celle qui se trouve à être la journée de l’amour. J’aurais dû naître en vérité que deux jours plus tard, mais semble-t-il que j’étais trop pressé de me gâcher la vie. À peine poupon, je me retrouvais sans famille fixe. Ma mère biologique avait décidé de me mettre en famille d’accueil pour l’unique raison qu’elle n’était pas prête à être mère ni à me faire tuer lorsque je n’étais qu’une petite chose dans son ventre. Du coup, comme elle m’avait eu d’une aventure d’un soir, je n’avais aucun père. C’est ainsi qu’on m’a laissé dans cet orphelinat au lugubre aspect.

J’ai grandi à l’écart des autres. Les gens m’évitaient, la plupart parlaient dans mon dos, mais je m’y étais habitué. On me disait insociable alors que c’était eux pourtant qui s’éloignait le plus possible de moi. Je tentais malgré tout de garder la tête haute, sourire devant les autres et rire mais, j’ai fini par ne plus en être capable. Je restais toujours sur mon lit lors des visites de ceux qui cherchaient des enfants sans demeure pour leur ouvrir la leur. Toujours les mêmes commentaires trop modestes alors que je pouvais parfaitement deviner leur intention. Elle ne semble pas pouvoir se modeler avec nouveaux mondes. Nous avons peur que si elle vient avec nous, qu’elle se referme trop sur elle-même. Bref, tous ses mots ne me disaient qu’une chose : Avez-vous vu ses yeux? Comment voulez vous que je regarde cette enfant sans me dire qu’elle est une créature du diable? On avait beau venir me voir pour me dire que ses jeunes gens voulaient que mon bonheur et ne pensaient pas que je le trouverais avec eux, je n’étais pas si dupe. Les enfants sont stupides? Non, ce sont les adultes qui le sont..

À l’époque, je me préoccupais que très peu de mon apparence. J’avais habitude de porter des vieux vêtements que les autres enfants plus âgé ne voulaient pas ou qu’ils ne leurs faisaient plus. Ainsi, j’avais toujours sur le dos des morceaux de tissus qui cachaient mes mains ou mes pieds, tombant à tout moment pour laisser voir la peau blanchâtre de mes épaules puisque le col était bien trop grand. J’avais au moins la chance de pouvoir porter une ceinture pour mes pantalons. Mes cheveux étaient toujours aussi blonds à l’époque, mais beaucoup plus long. Ils m’arrêtaient à la base du dos et me cachaient la moitié du visage. Je poussais toujours les mèches afin de voir droit devant, mais jamais je ne les coupais. Pourtant, un jour, ils se sont arrêtés devant moi. Je les avais remarqué dès qu’ils avaient mis un pied dans l’orphelinat. Ils avaient regardé les autres jouer puis je l’avais vu me pointer du doigt. Un jeune homme qui semblait avoir 26 ou 25 ans. Il semblait si parfait. De cheveux d’un noir de jais mi-court, mi-long, de magnifiques yeux bleus et brillants, une peau aussi claire que la mienne. Ses vêtements montraient qu’il avait plus que le salaire moyen. Bref, il portait un costume très chic. Ce jeune homme était accompagné d’une femme tout aussi belle que lui l’était. Des cheveux d’un blond plus foncé que les miens, mais tout aussi long, une peau bronzé et de grands yeux verts. Elle aussi était vêtue d’une façon magnifique. Cependant, ce n’était pas ça qui m’intéressait.

Comme toute enfant, j’étais curieuse tout comme je le suis encore aujourd’hui. Pourquoi m’avoir pointé? De quoi parlait-il donc? Pour la première fois, des parents s’approchèrent de moi, ne me laissant pas seule dans mon coin en me jetant des regards furieux comme s’ils voulaient me faire regretter mon existence. Au contraire, ce dernier s’était accroupi devant moi et m’avait tendu la main avec un sourire magnifique.

- Veux-tu venir avec nous, petit ange?

Juste cette interpellation m’avait fait rougir comme une tomate. C’était la première fois qu’on agissait ainsi avec moi, mais je n’avais plus refusé. Ma petite main s’était placée dans la sienne et il m’avait pris dans ses bras, toujours avec ce sourire. À mon tour, je lui en offrais un, sincère et réel qui me fit même mal aux joues tellement cela faisait longtemps que j’en avais pas fait un. Ce jour est celui qui restera toujours dans ma mémoire. Un jour parmi ma septième année.

Invité

J’ai ainsi grandi avec eux. J’ai appris avec le temps que Nathan était en fait un designer de mode et il m’a fait découvrir ce monde puisqu’il ne voulait jamais que je le quitte. Il était celui qui me donnait l’amour qui me manquait, il était mon père, pas que celui qui m’avait adopté. Sa femme, Katherine, était l’une de ses mannequins avec qui une histoire d’amour s’était développée avec le temps. Elle aussi était très aimable avec moi et m’apprenait le plus que je pouvais. À peine avais-je dix ans que j’avais visité la moitié de la terre. J’étais allé pendant quelques mois aux Etats-Unis où j’ai appris l’anglais, leur culture. Je suis également allé en France pendant un an. Mes parents voulaient y rester sauf que j’ai commencé à avoir le mal du pays et nous sommes rentré au Japon. Je suivais Nathan partout où il allait. J’ai également visité l’Allemagne, l’Égypte, l’Australie, l’Italie et quelques autres pays qui ne me viennent pas à l’esprit en ce moment. Comme je voyageais beaucoup, je faisais cours par correspondance. J’aimais bien. Ainsi, je pouvais découvrir le monde de la mode, celui de la musique et des cultures différentes et lorsque j’avais du temps libre, je pouvais faire mes devoirs et mes études.

Je me souviens de ce jour lors de mes 12 ans. Nous étions en France pour une semaine, que le temps d’un contrat. Je restais toujours avec mon père, main dans la sienne. Cependant, un jour, nous avons été séparé puisqu’il devait modifier l’une de ses tenues et que moi, je devais allé chercher mes devoirs à la poste. J’y étais allé avec Katherine et nous n’avions aucun problème. Jusqu’à ce qu’elle me dise d’aller rejoindre mon père car elle devait aller se préparer. Cependant, l’homme à la porte de la partie hors scène ne voulait point me laisser passé. J’avais beau lui montrer la passe qui était accroché à mon cou, signifiant clairement qui j’étais, il refusait. Il finit par me dire qu’une phrase.

- Les créatures du diable ne sont admise, espèce de monstre.

Je ne compris point au début comment il pouvait réagir ainsi, mais je ne m’obstinait pas et me rendait dans la salle, dans un coin reculé où je me mise à écouter de la musique. Nathan a fini par me trouver en panique et m’a gardé toute la journée dans ses derniers sans poser de questions. À la fin de la journée, il m’en a posé par contre. Ce fût à ce moment que j’éclatais en sanglot et que je lui dis ce que l’homme m’avait dit. Le lendemain, il m’avait réservé la chose la plus spéciale à mes yeux. Le bleu magnifique était remplacé par un rouge identique à celui qui colorait mes iris. C’était une journée particulière puisque les gens ont cessé ses murmures derrière moi et on semblait accepté pendant les jours où il portait ses lentilles de couleur que j’avais une différence qui ne faisait pas de moi un monstre.

Cependant, le bonheur ne pouvait point rester avec moi. C’est ce que je comprend maintenant.. Peut-être que si je n’aurais pas été présente, cela ne m’aurait moins blessé, mais il avait fallu que je sois impliqué. Étant donnée que Nathan et Katherine restait au Japon pour au moins deux ou trois ans, ils avaient décidé que je devais rentré à l’école privée la plus côté où filles et garçons étaient mélangé malgré tout. Pourtant, les élèves ont mal pris ma présence pour deux faits. Le premier était à cause de ma différence de couleur d’iris. La seconde était parce que j’avais d’excellentes notes qui battaient celles des élèves les plus intelligents de l’école. Tout cela est arrivée à cause d’eux.. Mes parents avaient décidé de venir me chercher avant un défilé important pour leurs carrières à tous les deux. Cependant, nous avons un petit problème, moi précisément. Le chef de l’équipe de football avait très mal pris le fait que sa petite soeur pleurait parce que j’avais battue ses résultats dans toutes les matières et avait décidé de me le faire regretter. J’ai rapidement courut vers l’extérieur de l’enseigne de l’école sauf qu’il courrait plus vite que moi. Je n’ai pas pris la peine d’observer s’il avait des véhicules, mais j’aurais dû le faire. Si je me serais laissé attraper, alors il serait encore en vie.

Je me souviens du crissement des pneus de leur voiture, mon cri déchirant ma poitrine qui se gonflait et dégonflait rapidement suite à ma course. Puis l’impact. Cependant, je ne suis pas celle qui était la plus à plaindre. La voiture m’est directement rentrée dedans, ma tête frappant contre la vitre de la voiture avec violence, mais eux continuant pour finir par rentrer en contact avec le mur servant de barrière à l’école. Je me souviens du sang coulant sur mon front, se promenant tranquillement le long de mon visage pour finir par envahir ma bouche par son goût amer et dégueulasse. Je me suis réveillé à l’hôpital, entouré de visages dont j’ignorais l’identité. C’est ainsi que j’ai appris la mort de ceux qui était tout pour moi. Du père le plus fantastique et de la mère la plus aimante. Et c’est ainsi que les ailes d’ange qu’il m’avait donné se sont cassées lors de la fin de ma seizième année.

Les visages inconnus étaient ceux de la famille de mon père adoptif. Celui qui prenait place d’oncle, de cousin et de cousine. Il avait été contacté en premier but pour Nathan, mais ils ont décidé de me prendre sous leurs ailes, sachant que le frère de sa défunte femme m’adorait. À peine m’ont-ils présenté ma chambre que j’y restais toujours enfermé. Je repris les cours par correspondance et devenait de plus en plus associable. Je n’étais plus capable de sourire, de rire ou d’afficher la moindre émotion sauf la douleur. J’écoutais toujours de la musique à plein volume, mon ordinateur près de moi et dans l’obscurité. Je m’occupais des tâches ménagères pour remercier de m’avoir accueillit, mais jamais je ne mangeais avec eux, jamais je ne discutais avec eux. Jamais ils ne me voyaient plus de deux minutes. Un jour, je fus tannée. J’ai pris une paire de ciseaux qui traînaient et décida de couper les longues mèches blondes que j’avais toujours gardé. Le ciseau coupait un peu partout jusqu’à ce que je me retrouve avec une coiffure adéquate qui terminait à la base de mon menton. À force de m’enfermer, je me détruisais toute seule. Ainsi, j’entrepris de sortir de temps en temps, de reprendre le bon cours de ma vie. Cependant, lorsque l’on voit des magasins fermés juste avant notre arrivée, cela ne fait que vous détruire un peu plus.

Un jour, je décidais d’aller me faire tatouer. Un projet que j’envisageais depuis un long moment lorsque je remarquais que toutes mes pensées allaient vers les anges ou les démons. C’est ainsi que j’ai fait un dessin d’ange déchu, précisément que ces ailes et que je me le suis fait gravé à l’encre dans le dos. J’en étais fière puisqu’il m’avait permis de me libérer un peu plus de la douleur que j’avais. Je pouvais gardé en tête le fait que mon père m’appelait toujours son ange, mais qu’à présent, je n’étais plus comme avant et je le savais parfaitement. Cependant, il restait que je gardais toujours les marques. Sur le bord de mon visage, un énorme pansement qui faisait la courbe de ma joue. J’avais un bandage dans le cou tout comme sur l’avant bras droit.

Quelques jours avant le début de l’automne, mon oncle est entré dans ma chambre. Il fut surpris au début d’apercevoir mes cheveux si courts et ma chambre plongé ainsi dans le noir. Il s’assit sur le bord de mon lit et me tendis des papiers. Des dépliants sur une école où il me disait que c’était l’une de mes meilleures du Japon et que là bas, je pourrais suivre les traces de mon père si je le voulais. Il m’y avait déjà inscrit avec mon cousin et ma cousine, mais il me demandait tout de même mon avis. C’est ainsi que je me retrouve à Konoha High School, dans le but de suivre la voix de mon père. »

{ Famille }

Spoiler:

Nathan Suzuki
Jeune homme que j’ai rencontré lorsqu’il avait 25 ans et il a disparût lorsqu’il en avait que 34.. Un designer de mode merveilleux aux grands talents. Il était tout pour moi, la seule lumière d’espoir. Le seul qui me comprenait vraiment. Il était très différent de moi. Mince et grand, de beaux yeux bleus et des cheveux de jais. Pourtant, j’étais son ange.

Katherine Suzuki
Jeune mannequin qui a vécu une merveilleuse histoire d’amour avec son patron, soit Nathan. Elle a disparût de ma vie lors de ses 33 ans. Elle était une fille parfaite. Une silhouette mince et ferme. De longs cheveux blonds, une peau de teinte parfaitement bronzé et de grands yeux d’un vert émeraude.

Seishi Hayama, Akito Hayama et Aika Hayama
Famille qui m’a accueilli suite aux décès de ma famille adoptive. Seishi était le beau frère de Nathan alors qu’Akito et Aika sont mon cousin et ma cousine. J’ignore qui est ma tante adoptive puisqu’elle est décédée après la naissance d’Aika. J’ignore qui sont-ils puisque je ne les côtoyais jamais.

[ In Real Life ]

Roxane; 14 ans; Québécoise \o/
Je tenterais d’être le plus actif possible soit.. 8 ou 9 sur 10
Je connais le fofo à cause de.. Je sais plus. Fait trop longtemps x)
[ Okay by Shao-kun :3 ]

Invité

Je suis bouchebé... Oh bon sang que t'écris bien ma chère Rimounette adoré x3
J'adore lire tes textes, une vrai fan xDD

EDIT: Faut que je pense à la mienne maintenant ... **Va se pendre dans la douche**

Invité

Très belle présentation x3

Invité

Je me permet de confirmer ce qui a été dit plus haut...Woah !

Je reste bouche bée devant ta présentation Rim!! ..O.o C'est magnifiquement impressionnant! xD

Invité

J'pense qu'on peut mettre cette fiche dans celles validées nan? x)

*Applaudit Rim!* Sublime cette fiche! :D

Invité

J'ai pris du temps ,mais je l'ai enfin fini \o/
J'accepte qu'on me valide à une condition.. Dites moi que vous avez lu la fiche au moins é.è

Évidemment! Et d'ailleurs ce fut un très grand plaisir de la lire ! =D

Invité

Mais non Rim c'est pas ça qu'il faut dire!
Tu aurais du mettre, perdu dans tout ton blabla "Les admins de KHS valident sans lire" Comme ça au moins tu aurais vite su si c'est le cas ou pas 8D

Invité

Do-chan est vilaine Ö
Bon bref.. Je pense que tu peux me déplacer >w< Je sais que deux personnes m'ont lu au moins

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