Chapitre 2. Une enfance.

Depuis le départ de mon père, je vouais une haine envers tout le monde sauf ma petite sœur. Mes résultats scolaires baissaient, je ne voulais plus travailler. Mes pensées étaient occupées pour faire des bêtises. C’était une sorte de vengeance sur ce monde injuste. J’entraînais le fils du voisin pour arriver à mes fins. Je m’en fichais s’il se faisait réprimandé. Il n’allait pas me dénoncer, je le menaçais. Et de plus, je ne l’aimais pas. Il était idiot à suivre tout le monde comme un chien.
Et puis un jour il me dénonça. Sa mère en parla à la mienne, se jour là, je vous jure que je voulais lui faire la peau. Ma mère me puni sévèrement. Je ne pouvais même pas jouer avec ma sœur. Mais ce qu’elle ne savait pas c’est qu’il y avait une petite fente entre ma chambre et la sienne, du coup je venais dormir avec elle. Surtout pour l’embêter.

Au collège, j’étais l’un des petits voyous que tout le monde avait peur. Sauf les profs. J’aimais effrayer les filles et les garçons, mais ce que je ne comprenais pas c’est que certaines d’entre elles me collaient. Les filles étaient vraiment différentes des garçons. Aux moins ces derniers étaient effrayés par mes menaces, les filles gloussaient et me collaient encore plus. Surtout que vers 10-11 ans je n’étais pas forcement attiré par l’amour.

À 11 ans aussi, je connu les cigarettes, non pas encore l’alcool. C’est venu plus tard ça. Je traînais avec un groupe où la moyenne d’âge était de 15 ans. Ma taille, mon visage, je faisais au moins 2 ans de plus que mon âge. Alors tout le monde croyait que j’avais 13 ans. Ce n’était pas plus mal, les gamins de mon âge me respectaient. J’aimais ça. Mais les filles me courraient toujours après… même celles de 13 ans. Moi qui croyais que les filles étaient fragiles et timides…
Pour être franc je ne m’intéressais vraiment pas a ce genre de chose, jusqu’à que je la rencontre « elle ».

Chapitre 3. First Love.

C’était l’été de mes 12 ans, pendant les vacances d’été. Je sortais comme d’habitude avec mon groupe d’amis pour faire un match de basket au terrain de jeu prêt de mon cartier. Il y avait plein d’enfant ce jour là. Comme prévu nous avions fait un match plus des revanches. Quand soudain un groupe de filles s’incrustèrent pour jouer avec nous. Le gars avec qui j’étais pensais directement allez draguer alors que moi c’est pas forcement ce que j’aimais faire. Je partis les laissant en plan avec ces filles. Je m’en souviendrai toujours, elle était appuyé sur la barrière du pont regardant les poissons dans la rivière qui coulait juste sous nos pieds. Comme hypnotisé, je la suivait des yeux. Ses cheveux détachés qui lui donnaient un côté sauvage allaient dans tout les sens. Je passa juste à côté d’elle avec mon vélo, et au même moment elle tourna la tête vers moi qui me surprit. Mon vélo se planta sur un caillou et je m’étalai comme un vrai merde.

- Oh est-ce ça va ?
- …

Honteux, je me releva en lui lançant un regard noir. Je sentis de la chaleur sur mes joues, je rougissais. Je remontai sur mon vélo et pédala à toute vitesses là tête baissée. Mon cœur battait si fort que jeu cru qu’il allait sortir de ma poitrine. De loin je l’entendis rire, c’est vrai que la scène avait dû être comique. Deux jours passèrent, je pensais à elle. Comment s’appelait-elle ? Pourquoi je ne l’avais jamais vu avant ? Comme il faisait beau je repris mon vélo et me rendit au pont dans l’espoir de la voir, même de loin. Une fois au pont je m’arrêtai, personne. Même pas mes potes. Eh merde, ce que je me sentais con. Je la cherchai du regard.

- Tu cherches quelque chose ? je peux t’aider.

Cette voix, la même que… Je me retourna d’où venais cette voix, c’était elle. Je fronçai les sourcils et je rougis une nouvelle fois. Mon cœur battait encore une fois trop fort. Mais qu’est-ce qu’il m’arrivais ? Je n’étais tout de même pas tomber amoureux de cette fille ?!

- Nan.. et ça ne te regarde pas.
- Héé ne m’agresse pas ! Je veux juste être polie !!

Elle avait du caractère. Pas comme ces filles de mon école… Elle tendit sa main avec un sourire, je la regardai bizarrement sur le coup. Qu’est-ce qu’elle voulait que je lui donne ? Puis d’une jolie petite voix elle se présenta. Naomi Ryunosuke… Waah. Son nom et son prénom faisaient classe. Timidement, avec un faux air de rebelle je-m’en-foutiste, je prit sa main et me présenta également. Naomi pouffa de rire, un rire qui me refit un bon dans la poitrine. Elle trouvait mon prénom mignon. Après les présentations nous parlâmes, d’abord de tout et de rien, puis après de nous. Je lui proposai même de monter sur le guidon de mon vélo. C’était mignon, au début elle avait peur. Nous faisions des tours, une fois c’était elle qui montait sur la selle et moi qui montait devant. Mais elle n’arrivait pas à pédaler. Je devais être trop lourd. Puis nous rentrions chacun de son côté. Je lui avais donné mon adresse comme ça si elle voulait venir, nous nous avions aussi échangés nos numéros de téléphone.

Pendant deux semaines j’eu plus de nouvelle d’elle et c’est par hasard en me promenant avec ma petite Natsuyo que je l’a croisa. Naomi me regarda et tourna la tête sans dire un mot. Comme les filles dans les dramas que ma mère regardait. Je tirais ma sœur par la main pour allez la rattraper. Je posai ma main sur son épaule mais aussitôt elle me lança un regard noir.

- Tu aurais pû m’appeler !
- Hein ?!

Je n’avais pas très bien compris sur le coup. Comme si j’étais censé savoir qu’elle voulait que je l’appelle… Elle sortait tout droit d’un drama cette fille. Je m’expliquai avec elle, puis nous nous réconcilions. Je n’avais toujours pas compris je n’y étais pour rien moi, les filles étaient trop compliqué pour moi. Natsuyo que je tenais toujours dans la main la regardait bizarrement. Plus tard elle me posa plein de question sur ma nouvelle amie. Des questions inutiles comme personnel. Du genre si on sortait ensemble.

À la rentré, j’appris qu’il y avait une nouvelle élève. Et ce fût Naomi. J’en fus ravi. Voilà ce qu’il me poussa à allez en cours. Ce n’est pas pour autant que je travaillais. Depuis ma place, qui était prêt de la fenêtre, je pouvais la voir. Sa classe était à l’étage en dessous. D’après ce que j’eu compris c’est qu’elle avait un an de moins que moi. Je laissais tomber mes amis pour allez manger avec elle, à chaque pause c’est elle qui venait me voir ou c’était moi. Puis des rumeurs circulait comme quoi nous sortions ensemble. Des rumeurs que je fis vite taire. Ce qui dérangea un peu Naomi. Elle pensait que je l’aimais. Je n’avais pas vraiment remarqué mais ses sentiments étaient réciproques. Nous vivions un amour innocent.

Nous restâmes trois ans ensemble. Pendant trois ans il s’en passa des choses. Mon premier baiser… ma première fois. En effet nous étions précoce. Elle avait 13 ans et moi 14.

- He.. je dois faire comment ?
- Je crois que ça ce met comme ça…

Nous l’avion peut-être fait trop jeune, mais jamais je ne l’ai regretté. Je l’aimais, elle m’aimait. Tout était parfait. Jusqu’à la mort de sa mère. Elle dû déménager je ne sais où. C’était donc la fin de notre histoire…