La routine était tellement ennuyante que je faisais toujours en sorte de ne jamais y tomber dedans. Comme par exemple, je ne jouais jamais dans le même club deux jours d’affilé. Ou alors je faisais en sorte de rencontrer des gens différents chaque jour. Cependant un jour, pendant que je marchais dans la rue, une personne avait attirée mon attention beaucoup plus que n’importe qui. Je ne le connaissais pas comme il devait ne pas me connaitre et pourtant chaque jour, je le croisais au même endroit à la même heure. Devait-il sans doute aller au travail. Je n’en n’avais pas la moindre idée mais tous ce que je savais c’était que cet homme me passionnait quelque chose m’amenée vers lui sans que je puisse savoir quoi. C’était intéressant et dangereux mais j’aimais ça.
Secouant la tête alors que j’étais dans mon canapé, fixant bêtement le plafond, je voyais son visage. Son air dur et sa cicatrice. Il avait l’air d’avoir un lourd passé derrière lui. Mes yeux se baissèrent automatique vers mon bras où se trouvait la trace d’une langue de flamme qui m’avait léchée le jour où j’avais essayée de protéger ma petite sœur. Une brûlure au troisième degré qui m’avait laissée une cicatrice pour le reste de ma vie. Mais je l’acceptais, une blessure pour une vie, c’était un maigre tribut, surtout si cette personne se trouve être ma sœur.
Aujourd’hui, je n’avais pas envie de rester à l’intérieur. Il fallait que je prenne l’air pour me changer les idées, le fait d’avoir revécue encore une fois cette scène avait remplis mon cœur de chagrin. Il fallait très vite changer cela. Sortant de chez moi avec un jean bleu et un débardeur à col roulé noir, je me dirigeais vers la forêt. Encore un endroit calme dans lequel j’aimais me retrouvais seule. Cependant aujourd’hui, je n’étais pas toute seule…
Alors que j’étais en train de me détendre - sans avoir pris de quoi me protéger – sous un rayon de soleil qui se frayait un chemin entre les branches, un groupe de jeunes s’approcha de moi silencieusement avant de me poser une main sur la bouche et de m’attraper par les bras et les pieds pour m’empêcher de m’enfuir. J’avais beau me débattre a 4 contre 1 ils étaient bien trop fort. J’essayais d’hurler mais il n’y avait qu’un son étouffé qui sortait de ma bouche.
« Tu vas voir ma belle, on va bien s’occuper de toi… »
Leurs mains commencèrent à glisser dans des endroits inappropriés, j’étais fichue… Mais si j’ai sortais, je promettais de me venger.