Je ne me souviens de rien de vraiment concret. Quand j'ai reprit conscience, j'avais une odeur d’antiseptique plein le nez et les voix environnantes me donnaient mal à la tête tellement elles étaient proches du bourdonnement. D'ailleurs ma tête me faisait atrocement souffrir, plus j'essayais de me souvenir de quelques choses et plus le mal empirait.

À peine avais-je ouvert les yeux que je dus les refermer. La lumière était bien trop vive pour moi. Le bruit qui se fit autour de moi, fit l'effet d'un détonation dans mon crâne, se qui me fit pousser un gémissement de douleur. Je sentis par la suite, une main fraîche se poser sur mon visage brûle. Cela me fit comme l'effet d'un courant électrique à travers tout le corps, j'avais l'impression de connaître la douceur dont faisait preuve cette personne sans réussir à me rappeler qui s'était.

Les secondes, les minutes peut-être même les heures défilèrent, je n'avais aucune notion du temps ici. Je dormais presque tout le temps malgré le coma dont je sortais, du moins à ce que j'avais réussit à comprendre. Le médecin avait dit que malgré tout mon corps n'avait pas totalement récupérait et qu'il n'y avait que le repos qui pourrait m'y aider, de plus il fallait éviter de me brusquer, je semblais être de nature nerveuse depuis mon réveil. Je me demande toujours où il a bien put voir cela, du moins, moi, je n'en ai jamais eut l'impression.

Un truc que je trouvais à la fois fascinant et déconcertant, était de voir à quel point les infirmiers/ères étaient des plus manipulables. Cela me divertissait parfois de me moquer un peu d'eux mais j'évitais de le faire trop longtemps ne voulant ni me les mettre à dos ni leur créer de gros problèmes. Les repas, j'arrivais à peine à les manger, trop de choses que je n'aimais pas à chaque fois que je faisais l'effort de goûter, parfois rien que l'odeur me donnait envie de vomir.

Cela dura jusqu'à que je retrouve l'usage complet de mon corps même si de petites séquelles restaient encore à surveiller mais moi, je m'en fichais bien tant que je pouvais partir, j'avais le sentiment bien profondément ancré que je n'aimerai jamais les hôpitaux. L'homme blond que j'avais vu pendant tout mon séjour à l'hôpital, s'était décliné comme étant mon cousin et le aussi comme étant le seul à être proche de moi. Je n'avais pas compris se qu'il voulait dire par cela ... Je ne le comprendrais que bien plus tard en apercevant de loin la famille de mon père à Tokyo. Il essaya de m'aider à raviver ma mémoire sans insister, dès que les migraines devenaient trop forte, il arrêtait et reposait de répondre peut importe la question que je lui posais. Bien plus tard, j'appris aussi que la personne à m'avoir veillé pendant mon coma et la main quand j'avais sentit sur mon visage à mon réveil, ce n'était autre que lui, mon cousin, Kyo Renge.

À Suivre ...