C'est vraiment trop grand ici. [Hisagi S.]

Invité

Ah l'université ... Quelques jours plus tôt, je brûlais d'impatience d'y aller. Tout me poussait à l'excitation : plus besoin de porter un uniforme, seulement deux ans à y étudier, les classes restaient à peu près les mêmes ... Et puis la plus grande de mes interrogations portait sur la mentalité des étudiants là-bas. Du collège au lycée, du lycée à l'université, on évolue et on voit les choses différemment. Peut-être qu'ici les gens ont l'esprit plus ouvert et accepteront mieux ma différence ? Il est vrai que j'aurais pu utiliser le mot handicap pour terminer cette phrase, mais c'est un mot bien trop grossier à mon goût pour désigner ma situation. Je ne suis pas handicapée, je suis juste née sans voix, ce n'est pas la même chose.

Je me tenais à présent devant le gigantesque portail d'entrée de l'université, noyée dans une foule d'étudiants. Les grilles s'ouvrirent et tout ce monde s'y engouffra pour arriver dans la cour, après être passé par l'allée principale bordée de cerisiers. Je préférai franchir le portail à pas lents, observant attentivement chaque détail qui m'entourait, désireuse de m'imprégner de cet endroit qui deviendrait familier pour moi dans les deux ans à venir. Je fis un écart pour éviter un groupe d'ex-lycéens qui se racontaient leurs vacances d'une voix forte et continuai de cheminer le plus lentement possible, au risque de faire râler ceux qui se trouvaient derrière moi. J'arrivai maintenant dans l'allée de cerisiers, et après y avoir passé quelques instants à observer quelques bourgeons précoces, je débouchai dans la cour et me dirigeai vers un attroupement d'élèves, derrière lequel je supposais pouvoir trouver les fiches indiquant la répartition des classes, et dans quelles salles devraient se rendre les intéressés. Je patientai quelques petites minutes le temps qu'assez de gens se soient écartés pour que je puisse accéder aux fiches, et cherchai rapidement mon nom sur ces dernières. Lorsque je l'eus repéré, je notai le nom de ma classe ainsi que la salle qui lui était attribuée avant de m'éloigner. Quelques personnes s'amusaient à lire toutes les listes afin de savoir dans quelles classes étaient répartis quelques élèves populaires, la plupart des noms cherchés étaient ceux de garçons adulés par des groupes de filles. Avec un sourire pour les pauvres "victimes", je levai les yeux vers la façade du bâtiment qui comptait d'innombrables étages et me rappelai le numéro de la salle où je devais me rendre. La sonnerie n'avait pas encore retenti, je n'étais donc pas pressée, mais ne connaissant en rien l'organisation des salles, sonnerie ou non, je ne saurais où aller. Peu importe, il me suffirait de demander. Rien ne serait capable d'ébranler ma bonne humeur, et le fait d'être perdue n'y changerait rien. Je frottais entre deux doigts une mèche blanche, signe que je réfléchissais : je cherchais qui interroger pour trouver mon chemin. De préférence quelqu'un de seul ... Après avoir balayé la cour du regard, je me dirigeais vers la première personne solitaire que je repérai. Il s'agissait d'un jeune homme, constatai-je en m'approchant. Garçon ou fille, peu importait ... Tout en avançant, j'esquissai un petit mouvement du bras afin de faire tomber mon clavier tactile dans ma main, et commençai à y écrire quelques mots. Ça vaudrait mieux que d'aborder le garçon et écrire ensuite, provoquant un blanc qui le mettrait peut-être mal à l'aise. J'étais à présent près de lui et, ne pouvant l'interpeller, je lui tapotai l'épaule pour attirer son attention avant de lui tendre mon clavier, où s'étalaient les mots que j'avais inscrits quelques secondes plus tôt.

Excuse-moi ... Tu as quelques minutes à m'accorder ?

Sur un hochement de tête de sa part, je retournai le clavier tactile vers moi et remplaçai mon texte par un autre à la vitesse de l'éclair, pour ensuite le lui retendre avec un sourire :

Tu sais où se trouve la salle 27 là-dedans ? Je suis perdue.

Invité

Hisagi entamait sa première année ici, a l’université si prestigieuse connu a travers le monde, Konoha gaugent. Il en avait fais du chemin avant de se retrouver ici. Il l’avait quelque part mérité, se retrouver avec les meilleurs, ceux qui finiront pour certain a la tète d’un pays, pour d’autre apparaissant dans tous les livre d’histoire, chacun d’entre eux, s’il se débrouillait bien aurait une place privilégiée dans le monde des adultes. A penser ca, il pourrait presque stresser, mais ce n’était pas vraiment le cas, il se rendait juste compte de l’endroit ou il se trouvait et l’avenir qui l’attendait, quelque chose qui ne l’effrayait pas contrairement a d’autre.

Il passa alors le portique de l’école voyant différent groupe se formait petit a petit, ceux qui se connaissait déjà évidemment c’était rassemblé, d’autre qui, comme Hisagi, ne connaissant personne cherchait simplement a trouver leur classe et essayer de se faire une place dans cette école. Pour lui cela le changer grandement, l’an dernier encore, il ‘était la vedette de son lycée, populaire comme personne, et aujourd’hui il se retrouvait en bas de l’échelle, aussi inconnue qu’une rose parmi cette arbre. D’ailleurs cette école avait de jolis cerisiers, arbre assez connu ici parait il.

Hisagi se dirigea naturellement donc vers les listes qui avaient déjà attiré tant de monde, regardant s’ils étaient avec leur « copain/copines » ou encore s’il allait avoir un « bouquet émissaire », celui qui se farcira les pires blague toute l’année. Etant un peu plus grand que les autres il pu aisément voir ou il se trouvait et ainsi s’éloigner de cette attroupement. Il commença donc à sortir un plan qu’il avait soigneusement fais a la main la veille a l’aide d’internet. Il s’était dis que comme ca inutile de demander de l’aide ou chercher vainement sa classe. Il faut dire qu’Hisagi était plutôt solitaire de nature, il avait beau été être populaire dans son lycée, il n’avait pas vraiment d’ami a proprement dis et ne se réjouissait pas des fêtes ou la seul chose qui pleuvait était l’alcool.

Soudain il fut apostrophé ou du moins une personne lui tapa gentiment l’épaule afin de l’interpeller. Il se retourna à peine qu’elle lui tendit un écran tactile, surpris quelque seconde il lit celui-ci puis lui esquissa un sourire et répondit gentiment

« Oui bien sur »

Il n’avait pas ajouté je t’écoute, car il avait remarqué que si elle écrivait, cela n’était pas pour rien, elle devait être muette peut être, du moins c’était sa première observation. A peine avait il finit qu’elle lui avait retiré pour écrire autre chose. Ce a quoi il répondit en montrant son plan et pointant du doigt sa classe

« C’est ici »

Il ajouta ensuite, rangeant son plan

« Vous voulez que je vous accompagne ? J’ai un peu repéré les lieux »

Elle devait être en art, à en croire le bâtiment ou était sa classe. Leur bâtiment était proche étant donné que celui de psycho était juste en face, il ne perdait donc pas plus de temps à l’emmener et puis cela pourrait lui faire une connaissance ici ou il ne connaissait personne. Elle avait l’air sympathique d’apparence, assez joyeuse d’ailleurs. Un joli visage, des cheveux peu ordinaires, cela lui donnait un certain charme.

Invité

A ma grande surprise, l'étudiant que j'avais abordé avait en main un plan, dessiné par lui-même apparemment. Je me sentis bête durant quelques secondes. Mais oui, un plan ! Pourquoi je n'y ai pas pensé ? Il était pourtant évident que je ne saurais pas comment me repérer. Ah là là, pour certaines choses je suis bonne à rien ... Refoulant mes reproches intérieurs, j'observais le point qu'il m'indiquait sur sa feuille. Si j'en jugeais par l'enchevêtrement de lignes qui s'y étalaient, l'université devait contenir encore plus de salles et de couloirs inconnus que je ne l'avait imaginé, j'allais vraiment bien m'en sortir, moi qui n'ai jamais eu le sens de l'orientation ! ... Tout en rangeant son plan, celui que j'avais interpellé me proposa de m'accompagner jusqu'à la salle que je recherchais. Étant donné que la sonnerie allait bientôt se faire entendre et tous ces couloirs à l'organisation identique m'embrouillaient, j'acceptais son aide.

Oui merci, tu me sauves. C'est tellement grand ici ...

Le garçon solitaire à mes côtés, nous nous miment en marche et je calquai mes pas sur les siens, suivant le chemin qu'il m'indiquait. Je dois avouer que je n'avais pas vraiment prêté attention au fait qu'il avait utilisé le vouvoiement, à l'inverse de moi qui le tutoyais. Peu désireuse de m'attarder sur ce genre d'interrogation de seconde zone, je décidai de continuer à le tutoyer. Après tout, il pouvait aisément me reprendre s'il préférait que l'on reste sur le vous. Alors que nous n'avions fait que quelques pas, je levai les yeux sur lui, ne l'ayant pas vraiment détaillé du regard lorsque je l'eus abordé, quelques instants auparavant. Sa taille me surprit : il était vraiment grand ! D'un rapide regard aux alentours, je constatai même qu'il dépassait la plupart des personnes de sexe masculin qui étaient dispersés par groupes dans la cour. Moi qui étais plutôt petite ... Je n'avais aucun moyen de m'en assurer mais j'étais persuadée que le contraste niveau taille devait être flagrant. Pas que ça me dérange, après tout. Un silence s'était installé depuis que nous avions commencé à marcher et je prenais l'occasion de le briser en faisant les présentations :

Au fait, je ne me suis pas présentée. Haruna Shimizu, enchantée.

Lorsqu'il eut terminé de lire, je remplaçai mon texte par une courte question :

Si tu as un plan, c'est que tu es nouveau, non ? Tu étudies en quelle section ?

Bavarde de nature, même sans voix, je ne pouvais m'empêcher de lui poser quelques questions. Après, il était peut-être du genre peu loquace ... Ce qui me donnait paradoxalement encore plus envie de parler. Qu'il soit sociable ou non, il allait devoir supporter mes "bavardages". Et puis on ne sait jamais, il pourrait devenir un ami, en plus d'être ma première connaissance ici.

Invité

Un sauveur ? C’était pourtant ce que lui avait dis clairement la jeune demoiselle, loin de flatté son ego, cela lui fit plaisir, quelqu’un de poli et bien élevé comme elle, en apparence pour le moment, n’était pas légion de nos jours. Il remarqua qu’elle le tutoyait, âpres tout il pouvait faire de même, c’était une habitude de vouvoyait les personne qu’il ne connaissait pas qu’il ne s’en rendait même plus compte. Pour répondre a son remerciement il hocha la tète accompagné d’un sourire et se mit en marche a ses cotés afin de la guider.

On pourrait croire qu’Hisagi souriait souvent, mais en fait il avait appris au fil des années qu’un sourire sortait toute personne de toute situation. Son pouvoir était bluffant, il faut dire. Un simple sourire pouvait servir de réponse comme de question ou encore d’expression pour montrer son engouement. La plupart du temps Hisagi souriait de façon à paraitre « normal ». Il se cachait en fait derrière son ombre, ne révélant jamais sa vrai nature, a entendre ceci on pourrait croire a un monstre, or il était juste différent des autres, sa façon de pensée par exemple. Tellement différent que si les gens le voyait tel qu’il était il pourrait le prendre pour un fou ou un tordu, tel est la considération envers les personne trop différente de ce qu’il appelle « être normal ».

Elle me dévisagea au court de notre périple, elle devait surtout être impressionné de ma taille, et se trouver en plus petite face a moi, quelque part je m’en fichais un peu, âpres tout la taille n’était encore qu’une apparence, quelque chose qui n’était là que pour nous différencier, cela ne déterminais pas si l’on était gentil, méchant ou encore fou. Et puis le proverbe disais bien « tout ce qui est petit est mignon ». Consciente du silence qui régnait entre eux, elle prit la bonne initiative de lancer la conversation, tapotant son petit écran pour ensuite lui présenter, elle lui fit doucement remarquer qu’il ne s’était pas présenter, en ce présentant elle-même. Quel manque de politesse, ce n’était pourtant pas souvent chez Hisagi

« Excusez moi, j’en ai oublié la politesse, je me présente, Hisagi Shinigiwa, enchantée aussi »

Dit-il d’une voix douce accompagné toujours d’un sourire accentuant son excuse. Elle enchaina ensuite afin de faire plus ample connaissance, pensa t-il, ce a quoi il lui répondit

« Oui en effet, je suis nouveau ici, j’étudie en psychologie »

Il se contenta de réponse brève et sans réel détail, il n’aimait pas étaler sa vie a la première inconnue, ce n’était pas contre elle mais elle ne pouvait pas savoir ce qu’il avait vécu. Toujours cette Malicia… Il a trouvait gentil et plutôt extraverti, par contre elle devait avoir souffert durant ses précédente année, lui-même sais bien ce que c’est que d’être différent des autres, c’est pourquoi il s’était refugié derrière une facette construite de toute pièce. Il ne l'avait pas vécu de ce fait mais avait vu ce que les autres réservé au personne différente. On peut dire qu’Hisagi l’analysait petit à petit comme à son habitude, il n’était pas en psychologie pour rien. Il avait choisi cette voie par passion pour l’analyse des gens qu’il faisait depuis tout petit. Il aimait comprendre, apprendre et décrypter chaque personne qu’il côtoyait, ainsi il pouvait anticiper ou « manipuler », même si le mot était un peu fort, les personnes qui partageaient son existence.

Invité

Le jeune homme se présenta à son tour, sous le nom d'Hisagi Shinigawa. Je souris en l'entendant parler, il fallait avouer qu'il parlait fort poliment en plus d'avoir des manières, comme le prouvait son intention de m'accompagner jusqu'à ma salle, toute inconnue que j'étais pour lui. Et mon sourire s'agrandit lorsque je remarquai que nous avions les mêmes initiales. Nous n'étions pas dans les mêmes sections, mais si c'était le cas nous aurions très certainement été à une table proche de l'autre pour les examens. Il enchaîna sur une réponse à ma question, affirmant qu'il étudiait en psychologie. En psychologie ... Je restai songeuse.Voilà un secteur qui paraissait bien compliqué, et qui de surcroît avait la réputation d'être difficile d'accès à la fin des études. Après, tout dépendait du métier qu'il souhaitait exercer, le nom du secteur est bien vague. Je pensais au plus évident : psychologue, un exemple parmi d'autre des métiers rangés dans ce secteur. C'était, d'après ce que je savais, un métier dans lequel écoute et patience régnaient, en plus de posséder un sens de l'analyse de l'autre. Je ne me suis jamais rendue chez un spécialiste de ce genre, mais je suis certaine que je m'y sentirais mal à l'aise, sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi. Stoppant mes divagations en secouant la tête, j'enchaînai en répondant à ma propre question, même s'il ne me l'avait pas retournée :

Quant à moi, j'étudie en section artistique. Ne résistant pas tant la question me brûlait les lèvres (pardon, les doigts) j'ajoutai : Si ce n'est pas indiscret, quel métier tu veux exercer à la sortie de l'université ?

Je ralentis volontairement l'allure, non pas que je craignais de tomber en accommodant marche et écriture (j'avais l'habitude) mais plutôt parce que je souhaitais converser un peu plus avec ce jeune homme brun, bien que cette envie ne sois peut-être pas réciproque étant donné que c'était moi qui l'avait abordé et qu'il s'était proposé de m'accompagner simplement par pure politesse.

Nous arrivâmes devant un bâtiment, celui qui abritait la salle qu'il me fallait rejoindre. Je remerciai celui qui m'y avait accompagné en m'inclinant, puis je franchis le seuil, pendant qu'il s'éloignait dans la direction opposée. Les instants suivants, je marchais distraitement dans les couloirs, observant chaque porte, qui entre nous, se ressemblaient toutes. Pendant que je cheminai ainsi d'un corridor à un autre, la sonnerie retentit, ayant pour effet de provoquer une sorte d'effervescence parmi les élèves qui se précipitèrent (enfin pas tous) vers les bâtiments correspondant à leur secteur d'étude. Il me fallut une ou deux petites minutes supplémentaires pour débusquer ma salle, et je m'y engouffrai avec soulagement en compagnie d'autres étudiants pour aller m'asseoir dans un coin tranquille.

Après environ quatre heures passées à écouter plus ou moins attentivement le discours du prof et les présentations de chaque élève, la sonnerie annonçant la pause de midi retentit, et je me levai en m'étirant, pas fâchée de me dégourdir un peu les jambes. Les mains dans les poches de ma veste couleur pistache, je sortis de la salle d'un pas tranquille, prenant la direction du restaurant universitaire pendant que d'autres sortaient déjeuner en ville. Ce qui me tentait, d'ailleurs, sauf que j'étais partie sans aucun yen ce matin, je pouvais donc oublier cette idée. J'arrivai au self, et pris un plateau sur lequel je disposais plusieurs portions de nourriture, le moins épicé possible. Les plats paraissaient vraiment meilleurs comparés à ceux servis au lycée, et impatiente d'y goûter, je me cherchais une table en parcourant la salle du regard. Parmi tous ce monde, un jeune homme plus grand que les autres accrocha mon regard, et après quelques secondes je reconnu l'aimable garçon de ce matin. J'étais vouée à déjeuner seule, alors autant aller chercher un peu de compagnie, surtout que j'avais bien envie d'aller le taquiner. Un sourire malicieux plaqué sur le visage, je m'avançais vers lui, il me faisait dos. Juste derrière lui à présent, je lui pinçai doucement la peau au niveau des côtes pour qu'ils se retourne. Lorsqu'il l'eut fait, je lui souris chaleureusement avant de lui tendre mon clavier tactile sur lequel je venais d'écrire :

Coucou ! Je reviens t'embêter ♥ Tu manges seul ?

Invité

Hisagi remarqua qu’elle ralentissait, il suivait son pas normal, peut être un peu rapide pour elle. Il ralentit alors, elle continua la discutions en se présentant comme étudiante en section artistique, rien de plus normal pourrait il presque dire

« Hum… surement psychologue, je verrais les opportunités »

Dit t-il d’un ton un peu ailleurs, âpres tout il n’y avait jamais vraiment réfléchit enfin si mais il s’était dit qu’il verrait ce qui se présenterait a lui. Il n’était pas pressé d’envisager la suite, âpres tout plus on vieillit plus on se rapproche de la fin du livre.

Puis ils se quittèrent au pied du bâtiment, la sonnerie retentit et Hisagi rentra dans le sien. Arrivé devant sa salle il s’adossa au mur, attendant le professeur. Il commençait à observer ceux qui partageraient sa classe pendant cette année. Certain était plutôt du genre à être des « leaders » et d’autre plutôt des « follower » quoiqu’il en soit il espérait que les querelle bête et méchante enfantine étaient fini une fois l’université commençait.

Ils rentrèrent en classe, Hisagi alla plutôt dans le fond comme a son habitude et resta écouter le prof faire les présentations pendant bien 4 heure. Ce fut long tout de même, heureusement qu’il avait son téléphone pour se divertir un peu, si bonjour l’enfer.

La sonnerie retentit enfin et il se dirigea vers le self, il passa simplement sa carte, prit un plateau et alla voir ce qu’il proposait. Dis donc ce n’était pas top, même dans son ancien lycée il faisait mieux et pourtant ce n’était pas le meilleur. Il prit quelque petite chose pour dire de mais pensa qu’il allait, aller manger quelque chose en ville surtout que les cours ne reprenait que le lendemain. En effet aujourd’hui était une journée « découverte » demain seulement commençait vraiment les cours. Il s’assit donc a une table, prenant son couteau et remuant son assiette sans appétit.

Tout à coup on le pinça, décidemment aujourd’hui âpres un petite tape, on le pincé, et pour pas changer c’était cette jeune fille muette. Il s’était donc retournait et lu son écran. Ca pour l’embêter c’était le cas même si Hisagi allait commencer à prendre cela comme un jeu. Sinon j’ocha la tète en signe de réponse positive, de toute façon il ne connaissait personne a part elle, enfin connaitre au sens large. Elle se posa devant lui et commença à manger. Il s’abaissa un peu vers elle et chuchota

« Dis tu ne veux pas aller manger en ville ? Je t’invite si tu veux »

Il lui proposa, en dessinant un joli sourire sur son visage, car il ne trouvait cela pas correcte de la laisser seul âpres avoir accepté son invitation de se joindre à lui. Il était même prêt a lui payer le repas, normal c’était lui qui proposait. Maintenant elle ne voudrait peut être pas, âpres tout il se connaissait de puis ce matin à peine et ce n’était pas avec l’habitude bavarde d’Hisagi qu’il se connaissait plus que ca.

Invité

Hisagi me répondit par un hochement de tête en signe d'assentiment. Je le dévisageai quelques secondes, prenant davantage le temps de le faire que je ne l'avais pu ce matin. Je réalisai alors qu'il avait un visage assez lisse, pour ne pas dire inexpressif. Moi qui m'appliquai à laisser transparaître chacune de mes émotions sur mon visage, je ne pu pas déceler grand-chose sur le sien. Je veux dire par là qu'il m'était impossible de savoir si ma présence lui inspirait soulagement, indifférence ou si au contraire le fait que je le colle l'insupportait. Pour tout avouer, peu importe laquelle de ces attitudes il adopterait, je ne m'en irais pas ♥ J'aime bien taquiner mon monde, et cette situation me rappelait ma rencontre avec Hikaru : au premier coup d'œil, j'ai vu en lui le petit frère que je n'avais pas. Son caractère pouvait s'apercevoir au travers de ses yeux : timide, innocent, poli et curieux, je le trouvais tellement adorable que je ne l'ai plus quitté, le taquinant sans cesse pour lui transmettre mon amitié. Pour en revenir à ma nouvelle rencontre, après avoir obtenu son accord, je posai mon plateau sur la table près de nous et esquissai un geste pour m'asseoir. A ce moment-là, il se pencha vers moi et me proposa dans un chuchotement de m'inviter à déjeuner en ville. Ah, voilà une suggestion bien alléchante ! Bien contente de pouvoir quitter l'établissement le temps du déjeuner, je lui répondis affirmativement en formant un cercle avec mon pouce et mon index. Sans une pensée pour mon plateau que j'abandonnai sur la table, je lui emboîtai le pas jusqu'à la sortie, et une fois que nous eûmes quitté l'université, je saisis ma tablette tactile pour y écrire quelques mots :

Merci de m'avoir invitée, c'est gentil de ta part. Je te le revaudrais.

J'accompagnai ma dernière phrase d'un clin d'œil confiant malgré qu'aucune idée ne m'avait encore effleuré l'esprit pour ce qui était de trouver une façon de le remercier. S'il aurait été une fille, la question ne se serait pas posée, j'aurais puisé dans mon imagination pour concevoir un vêtement en guise de remerciement. Or je ne créais que des tenues féminines, c'est pourquoi il me faudrait prendre des instants de réflexions à ce niveau-là. Lesdits instants de réflexions viendraient plus tard, pour le moment j'avais un estomac vide à contenter, et ce en compagnie de celui qui m'avait invitée. J'ignorais encore notre destination, si d'ailleurs il en avait une en tête, et je me renseignais sur ce point en l'interrogeant :

Je peux te demander où l'on va déjeuner ?

Peut-être qu'il ne l'avait pas encore décidé. Dans ce cas, il pourrait compter sur moi qui connaissait la plupart des petits restaurants sympas et pas chers ; la gourmandise étant l'un de mes principaux défauts, je pouvais facilement affirmer avoir testé un bon nombre de restaurants ou de cafés de Konoha. Et puis, peut-être que nous avions des goûts différents concernant la nourriture, j'adorais tout ce qui était sucré et dévorais régulièrement de nombreuses pâtisseries, orientales ou occidentales, mais ce n'était peut-être pas son cas.

Invité

Elle lui revaudra ? Surement pas, Hisagi n’était pas ce genre de personne qui faisait les choses en en attendant d’autre, par intérêt en quelque mot. Et puis ce n’était pas tant l’argent qu’il lui manquait, il avait assez bossé avant de venir ici et ses économies, d’âpres ses calculs, lui suffirait à finir ses études voir même redoubler deux fois. Il était prévoyant en ce qui concerne ses choses là, il n’aimait pas être devant un mur.

Haruna avait l’air si vivant contrairement à Hisagi, un peu plus réservé. Enfin beaucoup même, il avait tellement passée d’année à se construire un personnage pour éviter les rejets des autres qu’il était devenu asocial et sans expression de ses sentiments que c’était naturel désormais. Il souriait de façon spontanée pour tout type de chose « normal » et cela s’arrêtait là. Pourtant derrière cette apparence se cachait son ombre, celui qui riait pour des choses insensé, celui qui pleurait, celui qui sentais la joie de vivre mais qui était condamné a resté une simple ombre. Il n’était pas devenu skyzofrene non plus, il avait juste trouvé le moyen de se protéger le plus efficacement des autres.

Hisagi, aux cotés de Haruna, se dirigeait en ville, il comptait la faire manger dans un restaurant classe, pas un fast food a trois franc si sou, elle méritait mieux tout de même et pour qui il passerait si il l’invitait dans une simple boulangerie ou sandwicherie. Il commençait un peu a anticipé ses réactions entre autre sa curiosité qui égalé presque la sienne. Elle ne tarda pas à l’interroger sur l’endroit ou ils allaient manger. Il prit un sourire tout en la regardant et lui répondit simplement

« Là ou il y a à manger »

Hisagi fut même surprise de lui-même, il faisait de l’humour, chose rare chez lui. Cette jeune fille appliquait un certain effet sur lui, cette joie de vivre malgré son handicap il aurait aimé l’avoir quand il en avait besoin au lieu de simplement se cacher, fuir devant ceci. Il espérait bien apprendre a plus la connaitre, et apprendre quel était son secret.

Une chose l’interpella, il ne connaissait pas ses gouts, il espérait qu’elle aimerait, là ou il allait été un restaurant sympathique faisait aussi bien de bon petit repas que des friandises, en passant par les sushis, que de bonne chose en soit. Si bien qu’Hisagi l’avait pris comme repère quand il voulait manger quelque part. Il avait comme ca pris des habitudes a Konoha, pour petit a petit se familiarisé avec la ville. Il réparé les endroits qui était bien et ceux à éviter.

Ils arrivèrent enfin au « Konoha Ryoutei » qui désignait simplement un restaurant japonais de luxe à Konoha. Il ouvrit la porte, faisant comprendre à Haruna d’un signe de main qu’elle pouvait passer et passa ensuite. Un serveur vint les voir pour connaitre leur désirs et intentions, ceux a quoi il répondit d’un ton sérieux

« Une table pour deux s’il vous plait »

Il leur montra une table, il regarda Haruna avec un air qui lui demandait si cela lui convenait. Hisagi était très poli et gentleman quand il voulait, il avait appris cela seul durant ses dernières années et il trouvait cela plutôt normal comme attitude dans un restaurant de ce type.

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C'est vraiment trop grand ici. [Hisagi S.]

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