Une légère brise matinale réveilla Zakkuma, accompagnée d’un rayon de soleil. Sur le coup, il regarda son colocataire, qui du ouvrir la fenêtre durant la nuit, par trop de chaleur, et la blâma. Zakku détestait se réveiller de manière non naturelle. Mais finalement c’était plutôt agréable, ce vent frais, sur le visage. Ce début d’été laissait paraître un été monstrueux, en terme de chaleur. Le jeune homme craignait une grosse canicule.

"Contre la chaleur, se baigner reste la solution la plus envisageable !" s’écria le jeune homme

Il n’y avait pas de piscine au alentours malheureusement et la seule solution était donc la plage. Il décida en premier temps de se préparer pour sortir de chez lui. Il prit un maillot de bain, et une serviette de plage au cas ou. Un tee-shirt, une paire de tong, et c’est parti.
Il descendit les escaliers, et ne croisa personne. Les rues était bizarrement vide,il suffirent de quelques jours de chaleur pour enfermer les gens chez eux. Notre jeune adulte trouva ça drôle
et commença à rigoler tout seul,au milieu de la rue

"Bizarre,il fait bon et les gens s’enferment chez eux,bande de vieux !"

Cet acte lui coûta cher…une vieille dame lui lança casserole en râlant qui lui atterrit en plein sur la tronche

"Aie ! Mais…arrête ! Arrête vieille harpie, allez oust va lire ton horoscope et range ton fusils à casserole….*la voit prête à en balancer par milliers* ok ok je m’en vais ! "


Zakkuma solitaire, sans besoin forcément d’être accompagné, se dirigea vers la plage. Il marcha un bon kilomètre, pour entendre les mouettes, et encore une vingtaine de mètres, pour les apercevoir, virevolter dans les airs, chevauchant les cieux avec énergie. Heureux il sourit, et continua son chemin.

Lorsqu’il arriva à la plage, endroit qu’il ne fréquentait que rarement, il découvrit avec surprise la foule de touriste, et les quelques japonais, qui eut la même idée que lui. Il longea la plage, à la recherche d’un coin plus isolé, ou il serait plus à son aise. Il observa les plagistes. Certains brûlaient au soleil, pendant que d’autres pêchaient des crabes, ou jouaient avec leurs amis dans l’eau. L’image était nostalgique, Zakiki souriant, les cheveux en l’air à cause du vent, regardant avec enthousiasme, les baigneurs se baigner (XD) et les enfants jouaient sur le sable. Les mouettes virevoltaient dans les airs, les passants rigolaient entre eux,

"Hin ! Ca sent l’été à plein nez cette histoire !"

Alors qu’en hiver la plage est en partie recouverte d’un épaisse couche de neige, les passants couverts jusqu’à la tête, et tout ça dans une ambiance des plus mornes, la c’est tout le contraire. Une aura joviale ressortait de cet endroit. Le beau jeune homme, toujours en quête d’un endroit paisible, se faisait de plus en plus à cette vie d’interne. Il n’eut pas vraiment le temps de draguer ces temps ci mis à part des bimbo américaine, qui franchement…ne sont pas son style . Peut-être qu’il croiserait le chemin d’une belle japonaise à la plage, qui sait. Plus Zakku marchait, plus la foule de baigneurs augmentait. La plage était immense. Elle était certainement la plus grande et belle plage de Konoha, peut-être même du Japon entier !

Il marcha exactement vingt-et-une minutes, à la recherche de son bonheur, qu’il trouva enfin. Un petit coin tranquille, sans personne. L’espace se trouvait en fait tout au bout de la plage, caché derrière un gigantesque rocher. Seuls crabes et poissons y résidaient. Trop de pression en ville, le Karasu décidé de se défouler un peu,pris d’un élan de joie il se mit à courir en direction de la plage. Tout en courant, il déposa ses tongs sa serviette et son tee-shirt près d’un petit rocher. Avec ses grandes enjambées, il déboula comme une fusée dans l’eau, pas vraiment gracieusement. Il plongea, la tête la première, et se cogna contre un rocher, dans l’eau.

"Omagod ! "

Une petite bosse apparut sur son front, mais cela le fit rire, comme d’habitude d’humeur optimiste. « Beau Gosse » avait appris à nager avec son père, mais cela fait belle lurette qu’il n’avait pas mis les pieds à la mer. La température, était juste parfaite, ni trop chaude, ni trop froide. La profondeur était assez importante, arrivé au-delà des dix mètres de large. Mais Zakkuma, conscient de ses capacités pas très élargies en tant que nageur, ne s’y aventura pas. Il ne dépassa pas les cinq mètres de large d’ailleurs. D’un coup il se sentait poussait des ailes. C’est comme une résurrection. Il faisait tellement chaud, il y avait un soleil tellement fort, que dans l’eau, le bonheur était garanti.
C’est sur le dos, que le jeune homme observa le ciel, clignant des yeux, par l’extrême brillance du soleil. Il y vit quelques oiseaux, qui volaient avec tant de liberté. Il ferma les yeux. Il pensa à la dernière fois qu’il était venu ici avec son père. Ils étaient beaux, tous les deux. Zakkuma avait six ans, à l’époque. Son père adorait le prendre sur ses épaules, pour le jeter ensuite dans l’eau. Lui par contre n’était pas fan. Il se retrouvait tout le temps avec de l’eau dans les yeux, ce qui l’énervait. Le Karasu a toujours été grand, plus grand que la moyenne. A six ans, Zakkuma en faisait neuf. A neuf ans, il en faisait treize, ainsi de suite. Son père était fier de lui. Enfin bref, tout ça n’est que du passé.

Le jeune homme voulait profiter du moment présent, et arrêté d’y penser. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il se trouvait à une bonne vingtaine de mètres du rivage, ce qu’il découvrit avec surprise. Lorsqu’il voulu poser un pied au sol, il n’avait pas pied, et s’enfonça dans l’eau. Mais heureusement son grand corps fin et athlétique ne l’obligeait pas à être un grand nageur, pour sortir de l’eau, et nager jusqu’à la surface. Arrivé au bord de l’eau, il décida d’en sortir, lorsqu’il aperçut une silhouette féminine, au bord de la plage, pas loin de lui. Il semblait la connaître. Sa tête lui rappelait quelqu’un. Il s’en approcha…..

La jeune femme semblait avoir un regard appuyé sur lui, Zakkuma conclut que ce regard signifiait « Déguerpis en vitesse » et qu’elle ne désirerait pas être dérangée. Il fit demi-tour, et l’observa, tout en tournant la tête. Elle était plutôt jolie pour son age. Même très jolie. Zakkuma se rassit sur sa serviette, mais il déposa pleins de sables dessus, ce qui l’énerva. Il se leva, secoua sa serviette, et se rassit. Il y avait encore du sable dessus. C’est que ça gratte, et ce n’est pas très agréable. Pris de colère, le jeune homme se leva, et longea la plage, sans crainte pour ses affaires. Il marcha, plusieurs mètres, et tomba sur un énorme rocher. Envie d’adrénaline, il y grimpa tout en agilité. Ce rocher montait au moins jusqu’à dix mètres.

Il jeta un bref coup d’œil en bas, y vit de l’eau, prit un bon mètre d’élan, et plongea, tel un tigre. Lorsque son corps atteint l’eau, très peu de bruit se fit ressentir. On aurait dit un trucage de film. Zakkuma fila tout droit. Il s’enfonça tellement dans la mer, qu’il y toucha même du sable au fond. Il se retourna, et se donna beaucoup d’impulsion, ce qui le projeta hors de l’eau. Il nagea jusqu’au rivage, et sortit de l’eau. Il s’allonge sur le sable, les jambes baignant dans l’eau de mer. Placé en forme d’étoile, il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, une grosse vague l’immergea, en une fraction de seconde, il se leva, mais pleins d’eau était rentrée dans son nez, et dans sa bouche. Sur le coup il râla, mais par la suite il en rigola.

Quelques minutes plus tard, le japonais était revenu sur sa serviette, qu’il avait préalablement nettoyée. Il se reposa tranquillement, mais son repos ne dura pas. Une foule d’enfants âgés de cinq à six ans vinrent le rejoindre

*Surement des amis à la petite la bas*pensa t-il

Un centre aéré…Zakkuma détestait les centres aérés. Il détestait également les enfants. Il prit sa serviette, et la déplaça. Il entendit d’un moniteur qu’ils allaient venir « tous les jours, à cet endroit précis, loin des touristes. » Pas de chance, ce pauvre Zakku. C’est vrai que la plage ne lui appartient pas, mais c’est quand même pénible de se farcir les cris des gosses, quand on veut être tranquille. Ce bout de la plage séparé du reste, n’était pas très grand. Il se leva, replia sa serviette d’un coup de main, et se la mit autour du cou.

Il prit son tee-shirt, et le rentra dans son short, faisant de sorte à ce qu’il sorte de moitié. Il enfila ses tongs, et d’un coup de tête, ses cheveux se mélangèrent, et quelques gouttes d’eau coulèrent sur ses épaules nues. Il monta sur le rocher d’où il avait plongé, et occulta l’horizon. Il tourna la tête plusieurs fois, à la recherche d’un autre coin paisible sans mômes à se farcir. Avec une dizaine de yens en poche, il décidé de se prendre une glace (je ne connais pas la réelle valeur =P). Il remonta sur le goudron, et se remit à marcher, cherchant un petit vendeur de glace. Zakku était allé une fois en Italie, avec ses parents. Il y a beaucoup de marchands de glaces, là-bas. Alors qu’au Japon, c’est vraiment pas ça. Seul deux ou trois marchands de glaces, sur trois cent mètres. Il y avait beaucoup plus de poissonniers, que de glaciers, au Japon, ce qui peut paraître normal. Après avoir marcher cinq minutes, Zakiki tomba sur un petit marchand de glace, qui avait l’air très sympathique. Lorsqu’il y rentra, un monde fou y faisait la queue.

"Wouaaai on dirait une fourmilière!"

C‘est pas possible ça. Avec si peux de marchand de glace, c’est normal qu’il y ait autant de queue dans ces derniers ! Pris de colère, il sortit illico presto du magasin, et s’arrêta dans un petit bar, avec terrasse. Il s’assit dehors, et attendit un serveur. Le serveur arriva, notre beau jeune homme commanda un verre de saké. Assis sur son fauteuil, Zakku observa les touristes. Certaines connaissances se croisant qui se serrent la main, ou encore se faisant une bise sur chaque joue. Des enfants frappant leur copain ou frère pour rigoler. Toutes ces choses représentaient des insultes, si un japonais deviendrait « victime d’un de ses actes » ; Au Japon quiconque regarderait en face ou toucherait un passant dans la rue, est toléré comme non respectueux. Mais le jeune adulte, étant allé quelques fois en France et en Angleterre, connaissait bien ce genre de salutations, et cela ne le choquait en rien. Lorsqu’il eût payé sa consommation, et qu’il se leva, il retourna en direction de la plage, pour voir si les hordes de garnements avaient disparues. Et non, elles étaient toujours là. Il décida donc de retourner à la plage, mais sur le rocher d’où il avait plongé. Il y grimpa, toujours avec autant d’aise et de souplesse. Il s’y assit, et s’aperçut que la jeune demoiselle qui était il y n’y a pas plus d’une heure suer la plage....y était encore.Il s'en approcha...

"Excuse moi tu est perdue ? Tu m'as l'air jeune et ces derniers temps nombreux sont les enfant qui se perdent ici à la plage"

Il fouilla dans son sac quelques instant avant d'en faire sortir des gâteaux*

"Tient si tu as faim" dit il en lui tendant la nourriture en rougissant "C'est pas grand chose désolé..."

Zakku n’avait jamais fait preuve de délicatesse dans ses rencontres. Et de toute façon, il aurait été surprenant de le voir accomplir diverses courbettes et autres cérémonies douteuses et superficielles. Il avait le don d’aller au but sans détour et de se foutre pas mal des réactions que cela pouvait engendrer. D’ailleurs, c’était un bon apprentissage, car il se faisait une idée de ses interlocuteurs assez rapidement, de cette façon. A bien y réfléchir, il ne savait même pas pourquoi il lui avait adressé la parole. Pourquoi à elle, et pas à une autre ? Cela restait et resterait toujours un mystère. D’ailleurs, lorsqu’il obtint une réponse, il se rassit ne se releva même pas, se contentant de se redresser, appuyant ses coudes sur le sable fin. Il venait de se rappeler l’état de son dos, et s’y allonger n’était pas conseillé. La douleur l’ayant rappelé à l’ordre, il fixa simplement l’immensité de l’océan qui s’étendait devant lui, oubliant tant bien que mal les rires insupportables des enfants qui jouaient plus loin. Il soupira, comme il le faisait souvent, et entrepris de se relever.

"Dans le mille"

Se contenta de répondre Zakkuma, se retournant enfin, affichant un sourire presque mesquin sur son visage à la peau légèrement mate. Il laissa alors l’inconnue regarder je ne sais quoi, elle se contenta de lui dire quelques mots en ignorant ce qu'il lui avait proposé.

"T’es trop sérieuse. Te prends pas la tête comme ça, t’es sur une plage au cas où tu n’aurais rien remarqué"

Amorça Zakku avec un sourire moqueur, alors qu’une lueur indescriptible passait dans son regard. Maintenant, il en était sûr. Ce qui l’avait frappé en premier chez cet individu, c’était sa stature.Cet air fermé, cette rigueur à fleur de peau. En fait…s’il inspirait l’admiration chez beaucoup de monde, bien que Zakku ignore cela, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une sorte de pitié à son égard. Oh ! Non…pas le genre de pitié que l’on accorde aux moins que rien, simplement la compassion vis à vis de quelqu’un qui semblait passer à côté de quelque chose d’essentiel dans la vie. Quoi ? Zakkuma n’en savait rien, et d’ailleurs…il pouvait très bien se planter royalement. Jouer les psychologues n’était absolument pas son rayon alors il n’avait pas la prétention de le jauger. Cela dit, il revint sur la présentation faite quelques secondes plus tôt.

"Mademoiselle ? Je vois…t’as quoi ? 16 ans à tout casser ? Pour moi, t’es juste une enfant"

Reprit le jeune homme toujours aussi effronté, sans pour autant être insolent. En fait…il avait vraiment du mal avec les coutumes de ce pays, du sien aussi d’ailleurs. Il ne faisait pas beaucoup d’efforts non plus. Mais le fait était qu’il ne pouvait pas concevoir que certaines personnes ai davantage droit au respect que d’autres…c’est pourquoi il mettait tout le monde au même rang. C’était bien plus simple ainsi.

"Moi c’est Zakkuma mais tu peux m’appeler Zakku"

Finit-il par lâcher alors que la jeune fille continuait de regarder le ciel. Le jeune homme s’abstint de commentaire concernant les dires de son vis-à-vis, estimant sans doute à raison que ce n’était pas ses affaires. Il finit par la rejoindre, prenant place près d’elle, posant ses pieds sur le sable. Ainsi, il la surplombais d'au moins deux tête,il haussa les sourcils, rien de ce que l'expression de la jeune fille laissait affiché ne lui donnait envie de comprendre.

"T’es quoi au juste ?Une collégienne?"

Demanda Zakkuma en reportant son regard sur la mer alors qu’une faible brise plutôt fraîche venait caresser son visage. Il allait peut-être paraître curieux, mais il savait que le silence était mal venu avec lui. Parce que quand il ne parlait pas…son esprit fonctionnait outre mesure, et…il ne valait mieux pas qu’il pense trop. Loin d’être stupide, il était avant tout instable…extrêmement instable. Et la jeune fille ne le savait pas encore, mais avec lui, il fallait choisir soigneusement ses paroles.